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dimanche 7 décembre 2025

Mon actu insoumise du Dimanche 7 décembre 2025

 



Wauquiez le fourbe a voulu tendre un piège : il a construit un autel
(Ma réaction à chaud)
Il faut un talent particulier pour rater un coup politique avec autant de panache. Samedi, Laurent Wauquiez n’a pas seulement échoué, il s’est exposé. Il a voulu la chasse, il a offert la scène. Il rêvait d’un homme acculé, il a fabriqué un orateur souverain. Il espérait la chute, il a lancé l’envol. C’est toujours la même tragédie chez ces stratèges à moustache invisible : ils confondent la ruse avec la rouerie, et la politique avec un mauvais jeu de société où l’on triche ouvertement en croyant être malin.
Wauquiez voulait faire comparaître Mélenchon comme on convoque un prévenu. Il l’a reçu comme on reçoit un professeur qui connaît le programme mieux que la classe, les surveillants et le proviseur réunis. Le petit marquis de la droite dure, entouré de ses sbires au regard soupçonneux et au carnet vide, s’imaginait déjà savourer l’instant où “ça va déraper”. Il n’a récolté que des phrases ciselées, des rappels historiques, des évidences constitutionnelles et, surtout, ce que cette droite ne supporte plus : de la hauteur.
La scène avait quelque chose de cruel. À mesure que Mélenchon parlait, on voyait les mines se figer, les certitudes se ratatiner, les regards chercher désespérément une prise. Impossible. Pas une faute, pas une hésitation, pas un faux pas. Juste un homme qui transforme une tentative d’abattage en démonstration de légitimité. Et face à lui, des élus réduits au rôle de figurants nerveux dans leur propre guet-apens.
Les médias qui rêvaient d’un naufrage ont encaissé le choc comme on avale un citron entier. On attendait le clash, on a eu la maîtrise. On guettait l’incident, on a servi la cohérence. On espérait l’embarras, on a diffusé une leçon. Alors ils ont fait ce qu’ils savent faire quand la réalité devient trop dangereuse : détourner les yeux, tordre les titres, bricoler l’angle, tenter de transformer une débâcle en “séquence controversée”. Le problème, c’est que tout le monde avait vu. Et quand tout le monde a vu, la manipulation devient une farce.
Ils voulaient démonter LFI sur des soupçons cousus de fil blanc. Ils ont surtout mis à nu leur propre nudité intellectuelle. À force d’agiter le mot “danger” sans jamais exhiber de faits, ils ont rappelé à quel point ce mouvement est devenu, pour eux, une obsession maladive. Ils cherchaient à salir, ils ont lavé. Ils voulaient fragiliser, ils ont consolidé. Ils espéraient révéler une menace, ils ont démontré une utilité. Celle d’un mouvement qui, quand on l’attaque sur le terrain le plus vaseux, répond encore avec les armes les plus solides : le droit, l’histoire, la République.
Et Wauquiez, dans tout ça ? Wauquiez restera comme celui qui, par calcul minable, a offert à son adversaire l’un de ses plus beaux moments politiques. Ce n’est pas une erreur, c’est un service rendu. Le problème, quand on veut piéger un lion avec une logique de charognard, c’est qu’on finit souvent dévoré par sa propre scénographie.
Ce qu’ils n’avaient pas prévu, c’est que cette commission deviendrait un miroir. Et dans ce miroir, on a vu une droite fébrile, obsédée, à court d’idées, tentant de se refaire une santé morale en traquant des fantômes. Et on a vu, en face, un homme qui répondait sans haine, sans trembler, sans se justifier, parce qu’il n’était pas en position de faiblesse. On a vu, surtout, un mouvement qu’ils voulaient disloquer et qui est ressorti plus lisible, plus audible, plus légitime.
Alors oui, ce dimanche matin a un goût particulier.
Dire qu'en ce dimanche matin, je suis encore plus fier d'être dans ce merveilleux mouvement républicain, serait un raccourci car, c'est plus que ça être "Insoumis", c'est juste pouvoir se regarder en face et aimer ce que l'on est et ce que l'on fait. Pour cela et pour bien d'autres choses, merci Monsieur Mélenchon, merci monsieur le futur président de la France.


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L’audition de Jean-Luc Mélenchon devant la commission d’enquête de la droite sur l’islamisme politique, a montré ses capacités de retenue, chez un dirigeant connu pour son tempérament passionné.
Face à des députés essentiellement de droite, l’interrogeant sur des accusations d’infiltrations islamistes au sein de LFI, il a fait preuve d’un calme remarquable, contrastant avec la contre-publicité que lui font ses adversaires et les médias à propos d’interventions publiques antérieures.
Durant toute l'audition, qui a duré plus d’une heure, Mélenchon a développé une argumentation structurée, s’appuyant sur l’histoire, la philosophie et le droit. Il a répondu avec précision aux questions, souvent accusatrices, concernant la laïcité, l’antiracisme et la position de LFI sur le voile.
Il a réaffirmé la condamnation par son mouvement de l’antisémitisme et de l’islamophobie, tout en refusant toute forme d’entrisme religieux.
Élargissant le débat aux enjeux républicains et aux divisions sociales, il a dénoncé une commission politiquement orientée et démontré l’indépendance de pensée de LFI.
Cette maîtrise lui a permis de reprendre l’initiative narrative, présentant LFI comme une force vigilante contre le racisme et l’obscurantisme. Une audition marquée par une démonstration de contrôle et de pédagogie !
La bourgeoisie régnante, macronisme moribond, pseudos-républicains de LR, néos fachos du RN, en sont pour leurs frais. LFi est sur les bons rails ! Bravo Jean Luc Mélenchon !
(Ce texte est une légère paraphrase d’un texte écrit sur un mode journalistique... enfin honnête)




 Pendant que Mélenchon planchait devant la commission de l'inquisiteur Wauquiez , lui  faisait  du Street Roller ! Il en tomba même sur le cul ! 



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