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La France va larguer 40 tonnes d'aide humanitaire sur Gaza
Le R-U reconnaîtra l'Etat de Palestine en septembre, le CC valide la loi contre l'antisémitisme, un reliquat fiscal de 1 901 euros à payer, une journaliste condamnée à 12 ans de prison en Russie.
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La France va larguer 40 tonnes d'aide humanitaire sur Gaza
La France larguera, à partir de vendredi, 40 tonnes d'aide sur la bande de Gaza. Le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot a précisé à BFMTV : "Nous organiserons à partir de vendredi, en lien étroit avec les autorités jordaniennes, quatre vols emportant 10 tonnes de vivres chacun dans la bande de Gaza".
"La voie aérienne est utile, mais elle n'est pas suffisante", a ajouté le ministre, en demandant la réouverture des accès terrestres au territoire palestinien soumis à un blocus de l'armée israélienne. "Je rappelle que 52 tonnes de fret humanitaire français sont aujourd'hui bloquées à al-Arish en Egypte, à quelques kilomètres de la bande de Gaza", a déclaré Jean-Noël Barrot, qui s'exprimait depuis New York où il participait à une conférence ministérielle de l’ONU sur une solution à deux Etats.
Alors que les Nations unies ont alerté sur des "niveaux alarmants" de malnutrition dans la bande de Gaza, assiégée par Israël depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023, des largages d'aide sont autorisés depuis dimanche par Israël, qui a déclaré une pause des combats à des fins humanitaires dans certains secteurs.
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Le Royaume-Uni reconnaîtra l'Etat de Palestine en septembre
Le Royaume-Uni va reconnaître l'Etat de Palestine en septembre, sauf si Israël prend un certain nombre d'engagements, a annoncé le Premier ministre britannique, Keir Starmer. "Le Royaume-Uni reconnaîtra l'Etat de Palestine en septembre, à moins que le gouvernement israélien ne prenne des mesures substantielles pour mettre fin à la situation épouvantable à Gaza, ne conclue un cessez-le-feu, ne s'engage à ne pas annexer la Cisjordanie et n'accepte un processus de paix à long terme visant à une solution à deux Etats", a précisé Downing Street à l'issue d'une réunion d'urgence du gouvernement britannique.
Le Royaume-Uni sera le second pays du G7 après la France, à reconnaître un Etat palestinien en septembre. De son côté, Israël dénonce une "récompense pour le Hamas" et une entrave aux efforts déployés pour parvenir à un cessez-le-feu dans la guerre à Gaza. "Le changement de position du gouvernement britannique à ce moment précis, à la suite de l'initiative française et sous la pression politique intérieure, constitue une récompense pour le Hamas et nuit aux efforts visant à obtenir un cessez-le-feu à Gaza ainsi qu'un cadre pour la libération des otages", a estimé le ministère des Affaires étrangères israélien.
Le Conseil constitutionnel valide la loi contre l'antisémitisme à l'université
Après avoir été adoptée définitivement par le Parlement début juillet, le Conseil constitutionnel vient de valider la loi visant à lutter contre l’antisémitisme dans l'enseignement supérieur.
Un recours des députés de La France insoumise ciblait la liste établie par la loi des faits passibles d'une sanction disciplinaire. Celle-ci comporte notamment "les faits susceptibles de porter atteinte à l'ordre ou au bon fonctionnement de l'établissement" et "les faits commis en dehors de l'établissement lorsqu'ils présentent un lien suffisant avec l'établissement ou les activités qu'il organise". Selon les députés requérants, faute d'avoir défini ces manquements en des termes suffisamment précis, ces dispositions permettraient de réprimer des faits extrêmement divers. Pour le Conseil constitutionnel, "les dispositions contestées ne revêtent pas un caractère équivoque et sont suffisamment précises pour garantir contre le risque d'arbitraire".
Les députés reprochaient également au texte de renvoyer de nombreuses précisions à des décrets, déléguant ainsi "au pouvoir réglementaire des compétences essentielles". Mais "ni la composition d'une telle section disciplinaire, ni ses règles de fonctionnement, ni les modalités de désignation de ses membres ne relèvent des matières que la Constitution range dans le domaine de la loi". Le législateur n'a donc "pas méconnu l'étendue de sa compétence", selon les Sages.
13,1 millions de contribuables doivent payer un reliquat de 1 901 euros
À l'issue de la campagne de déclaration des revenus de 2024, 13,1 millions de foyers fiscaux sont concernés par un reliquat de 1 901 euros en moyenne à régler. Un montant bien plus élevé que l'année précédente. En 2024, 9,8 millions de personnes avaient été appelées à régler 2 127 euros en moyenne sur leurs revenus de 2023.
Cette forte augmentation s'explique par la hausse des salaires, qui se situe autour de 2,8% dans le secteur privé. Le barème de l'impôt sur les revenus avait quant à lui été revalorisé à 1,8% pour chaque tranche, en se basant sur l'inflation. Un changement de situation dans le foyer peut également expliquer ce reliquat dans certains cas.
Si vous êtes concernés par ce reliquat, lorsque la somme à régler est inférieure à 300 euros, elle est prélevée sur le compte bancaire par l'administration fiscale en un seul paiement en septembre. Au-delà de 300 euros, le débit sera échelonné en quatre prélèvements mensuels à partir de la rentrée.
A contrario, 13,2 millions de foyers fiscaux devraient profiter du remboursement pour trop-versé de prélèvement à la source en 2024. En moyenne, les Français concernés devraient ainsi récupérer 1 017 euros, soit une hausse de 109 euros par rapport à 2024.
En Russie, une journaliste condamnée à 12 ans de prison
Une journaliste a été condamnée à 12 ans de prison pour avoir "participé aux activités d'une communauté extrémiste" en travaillant avec Alexeï Navalny, opposant au Kremlin mort en février 2024. Il lui est aussi reproché d'avoir "diffusé délibérément de fausses informations sur les actions des forces armées" alors qu'elle couvrait l'offensive en Ukraine pour le média indépendant RusNews.
Rejetant les accusations portées à son encontre, la journaliste russe est apparue souriante et a lancé "Je vous aime tous" à un groupe de personnes venues la soutenir après avoir entendu le verdict. Âgée de 46 ans, Olga Komleva était une bénévole pour l'organisation anticorruption d'Alexeï Nalvany, avant qu'il ne soit interdit pour "extrémisme" par la justice russe en 2021.
Le mouvement de l'ancien principal opposant au président russe Vladimir Poutine fait l'objet d'une répression sans merci des autorités depuis de nombreuses années, poussant la plupart de ses partisans vers l'exil à l'étranger. Les médias indépendants font également l'objet d'une répression en Russie et la plupart de leurs journalistes ont quitté le pays tandus que d'autres ont été condamnés à de lourdes peines de prison.
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