Soyons des milliers à accompagner la demande des destitution du président de la République.
Signons massivement cette pétition :
Le président de la République, Emmanuel Macron, a failli gravement à sa mission
L’article 68 de notre constitution stipule que « le président de la République ne peut être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice de son mandat. (...) »
Or,
Depuis sept ans, le président de la République a engagé une opération de déstabilisation du Service public, fortement préjudiciable à l’accomplissement des missions essentielles (Santé, Education, Justice, Solidarité…). Des milliers de lits d’hôpitaux ont été fermés, des milliers d’enseignants manquent dans les classes et rien n’est fait pour y remédier...
Du fait d’une politique sans cap réellement défini, des pans entiers de l’industrie ont été fragilisés. Un vrai démantèlement a été engagé, bouleversant des équilibres économiques et précarisant des milliers d’emplois.
Ce président des riches a distribué environ 160 milliards, chaque année, aux entreprises, l’équivalant du tiers du budget de l’Etat. Ce gaspillage des fonds publics contribue à alourdir le déficit de l’État. Par ailleurs, des recettes fiscales énormes manquent au budget de la Nation. Il ne s’agit donc pas, comme le précise Macron ou son ministre de l’économie, de faire des coupes sur la dépense publique mais, au contraire, d’arrêter les dépenses inutiles et d’aller chercher les recettes là où elles sont.
La question des libertés publiques est aussi un domaine sur lequel le président de la République s’est illustré de façon dramatique : la gestion du mouvement des gilets jaunes et la conception particulière et violente du maintien de l’ordre, l’initiative et la promulgation de textes qui, dans l’hypothèse où l’extrême droite arriverait au pouvoir, constitueraient aisément l’ossature de sa nouvelle politique.
La volonté du peuple de France est sans cesse occultée et, sur de grands dossiers, le président n’a pas hésité à utiliser des artifices démontrant, en de multiples occasions, des dénis de démocratie. L’utilisation éhontée du 49-3 en est un exemple flagrant.
Après avoir dissous l’Assemblée nationale, au soir des élections européennes, le 9 juin 2024, et convoqué des élections législatives, le président de la République a perdu son pari et perdu la majorité qu’il avait au sein de cette instance. Certes, aucun bloc n’obtient la majorité absolue, mais celui du Nouveau Front Populaire obtient, sans conteste, la majorité relative. Depuis le résultat de ce scrutin, Emmanuel Macron a différé toute décision de nomination d’un(e) nouveau(elle) premier(e) ministre conforme aux changements intervenus dans la composition de l’Assemblée nationale. Il a justifié cette décision au prétexte de la tenue des jeux olympiques. Depuis la clôture de ceux-ci aucune annonce concrète n’a été effectuée. Un gouvernement démissionnaire, censé gérer les affaires courantes, continue d’agir comme si le peuple ne s’était pas exprimé voilà près d’un mois et demi.
Après avoir reçu Lucie Castets et les responsables du Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron vient d’annoncer qu’il excluait de nommer un(e) Premier(e) Ministre issu(e) de ce bloc. En cela il se comporte comme si les élections législatives ne s’étaient pas tenues. C’est un déni extrêmement grave.
Cette brève énumération, qui démontre le drame des dommages occasionnés par l’action d’Emmanuel Macron à la tête du pays, atteste sans conteste de sa responsabilité. Pour répondre aux termes de l’article 68 de la constitution de 1958, le président de la République a commis des manquement graves à ses devoirs et, dans les quelques années de son mandat, a délibérément affaibli et déstabilisé le pays. Considérer qu’Emmanuel Macron pourrait se maintenir dans ses fonctions jusqu’au bout de son mandat est un risque éminemment grave que la France courrait. C’est pourquoi, la proposition émise par une des composantes du Nouveau Front Populaire me semble une option vitale pour le pays.
Pour conclure, il convient, dans ce contexte, d’affirmer la pertinence de la démarche de destitution :
Y a-t-il eu une faute grave du président de la République, compromettant la stabilité du pays ?
Au regard des points évoqués ci-dessus, nous, collectif de citoyens fortement soucieux de l’État du pays et particulièrement au regard d’atteintes multiples à la démocratie, considérons que Oui. Son maintien dans ses fonctions peut-il se concevoir? Nous considérons que Non !
Les dommages graves engendrés sont excessivement lourds de conséquence. Il convient d’y mettre un terme rapide. C’est une question vitale pour la Nation. La destitution du président de la République doit être prononcée. C’est pourquoi nous vous convions à signer massivement cette pétition.
Le 28 août 2024
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