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dimanche 31 mai 2020

Renault Maubeuge : «La première avant un long combat, plus rien ne sortira de MCA» le 30.05.2020


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Renault Maubeuge : «La première avant un long combat, plus rien ne sortira de MCA»

Ce samedi, près de 8000 personnes ont défilé dans les rues de Maubeuge, à l’appel des syndicats de MCA et des élus de Sambre-Avesnois. Une grande mobilisation en faveur de MCA, dont les rumeurs de délocalisation d’une partie de l’activité à Douai font craindre le pire pour la Sambre-Avesnois.

Morad Belkadi, Rufus De Ridder, Nathalie Waroux (Sur Place) – Cécile Debachy – Photos Pierre Rouanet - Vidéo R.D.R. | 

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Ce qu’il faut savoir :

– À l’initiative des syndicats de MCA et élus de Sambre-Avesnois un appel à manifester était prévu ce samedi matin.
– Une mobilisation inédite, après une première manifestation inédite mardi, suite aux rumeurs de délocalisation d’une partie de l’usine sambrienne vers le site de Douai, faisant craindre le pire aux salariés de MCA, mais plus largement à tout le bassin de la Sambre, durement touché par les catastrophes économiques ces dernières années.

Le direct.

12h58. Fin du direct.
Notre direct est désormais terminé, merci de nous avoir suivi. Retrouvez le reste de l’actualité de Sambre-Avesnois et de MCA tout au long de la journée ici.
12h57. Fin de la manifestation
Finalement, seul Jérôme Delvaux ce sera exprimé. C’est la fin de la manifestation. Le cortège se disperse déjà.
12h51. « La Marseillaise » chantée par 8 000 personnes.

12h45. Une rencontre avec le PDG de Renault.
Jérôme Delvaux de la CGT annonce une rencontre avec le patron de Renault mardi à Bercy pour évoquer le futur du site.
12h43. « Plus rien ne sortira de MCA »
Jérôme Delvaux (représentant CGT) : « C’était la première avant un long combat. Plus rien ne sortira de MCA. »
12h34. « Nous avons besoin de tout le monde pour sauver le territoire ».
Le représentant de la CGT chez MCA, Jérôme Delvaux harangue la foule.
« Aujourd’hui, je ne veux entendre aucun sifflet, aujourd’hui, nous salariés de MCA, nous avons besoin de tout le monde pour sauver le terriroire. »

12h30. 8 000 manifestants.
Les élus annoncent qu’il y a 8 000 manifestants dans le cortège.
12h25. Élus et représentants syndicaux sur le balcon de la mairie
Les représentants de l’intersyndicale de MCA et les élus (Bernard Baudoux, Arnaud Decagny, Patrick Leduc, maires d’Aulnoye-Aymeries, Maubeuge et Feignies), Benjamin Saint-Huile (président de l’Agglomération Maubeuge val de Sambre), Jean-René Lecerf (président du Département) viennent de rejoindre le balcon de l’hôtel de ville afin de prendre la parole.

12h25. Arrivée à l’hôtel de ville.
Avec plus d’une heure de retard sur l’horaire prévu initialement, le cortège vient d’arriver devant l’hôtel de ville de Maubeuge.
12h15. Le clapping.
Un grand clapping a lieu devant l’hôpital.

12h03. Les soignants applaudis.
Les manifestants se sont de nouveau arrêtés cette fois devant l’hôpital de Maubeuge pour montrer leur soutien aux soignants qu’ils ont applaudis. Les soignants les saluent en retour des fenêtres du centre hospitalier.

11h53. Des clients confinés  !
Les clients de Brico Dépôt ont dû se confiner plusieurs dizaines de minutes dans le magasin situé sur le parcours de la manifestation, le temps de laisser passer la foule...
11h50. Soutenir l’hôpital.
Arrivée devant la salle de spectacle La Luna, le cortège bifurque en direction de l’hôpital.
11h47. Marée humaine.
Au fur et à mesure, des personnes rejoignent le cortège lors de son passage dans les rues de Maubeuge. Environ 4 000 personnes, peut-être plus ? Une marée humaine défile actuellement à Maubeuge en direction de l’hôtel de ville. C’est historique.

11h39. Témoignages. « Des milliers d’emplois en jeu »
« Être solidaires. » « Défendre des milliers d’emplois et de familles. » « On est tous dans le même combat. » Au sein du cortège, qu’ils soient employés directs de MCA ou simples citoyens, tous veulent défendre cette même cause  : la sauvegarde de cette usine et de la vie économique du bassin de la Sambre.
11h27. Tensions entre élus et manifestants.
Certains élus présents dans le cortège avec une banderole se sont fait insulter ou siffler. « Respectez notre journée s’il vous plaît, ceux qui voudrait casser du politique ont d’autres moments pour le faire dans les urnes », demande au micro Jérôme Delvaux, élu CGT à MCA.

11h24. Aux portes de Maubeuge
Le cortège est actuellement avenue Jean-Jaurès, aux portes du centre-ville. L’arrivée à l’hôtel de ville est prévue d’ici une trentaine de minutes.

11h18. Les médias nombreux.
De nombreux journalistes régionaux mais aussi de rédactions nationales (LCI, BFM, TF1, Cnews) sont présents. Preuve que cette manifestation est inédite et un succès.

11h16. « On n’est pas de machines »
"On ne veut pas être des chômeurs, on n'est pas des machines", entend-on dans les rangs du cortège.
11h11. Direction le centre-ville.
Le cortège est actuellement au rond-point de la girafe, à Maubeuge. Il avance en direction du passage à niveau de l’avenue Jaurès.
11h05. La police présente.
La police sillonne de long en large la route de Valenciennes, que le cortège doit rejoindre d’une minute à l’autre.
10h49. Rues désertes.
Plus une seule voiture n’est stationnée route de Valenciennes où le cortège devrait bientôt arriver.
10h40. Arrêt devant Renault.
Le cortège arrive au rond-point de la SAFDA. Nouvel arrêt devant la concession Renault. Tous les accès sont bloqués.
10h36. Des familles et personnes âgées en soutien.
Plusieurs dizaines de personnes attendent de voir passer le défilé pour venir grossir les rangs du cortèges ou tout simplement les soutenir. On aperçoit des familles, mais aussi des personnes âgées au niveau de La Luna, de la boulangerie Marie-Blachère, avenue Jaurès. Avec un parcours avoisinant les six kilomètres, certains font le choix de rejoindre la manifestation un peu plus tardivement.
10h16. Pas de place pour les casseurs.
Un arrêt est marqué. « Celui qui est venu soutenir MCA est le bienvenu – les casseurs non ! On est là pour construire pas pour détruire », entend-on au mégaphone.
10h12. 4 000 personnes présentes.
La foule part en direction de la mairie via l’avenue Jean-Jaurès. Au moins 4 000 personnes sont présentes.
10h. « Macron, tiens parole. »
Les élus rassemblés dévoilent une banderole « Senard = trahison. Macron tiens parole. » Le ton est donné.
9h45. Des milliers de personnes.
En tête de cortège, toutes les organisations syndicales sont réunies. La manifestation doit démarrer à 10 heures, et prendre la direction de l’hôtel de ville de Maubeuge.

9h35. Déviations mises en place.
Tous les accès au centre-ville sont coupés. La Départementale 649 en provenance de Valenciennes est également coupée. Des déviations sont mises en place par La Longueville.
Plusieurs milliers de personnes, pour la plupart masquéessont rassemblées devant MCA.
9h30. Toyota et PSA en renfort.
Des milliers de personnes sont déjà rassemblées devant MCA. Parmi elles, des salariés de MCA, mais aussi de Toyota et PSA Valenciennes, venus en soutien, de simples citoyens, des élus de l’arrondissement (Bernard Baudoux, Patrick Leduc, Benjamin Saint-Huile, Mickaël Hiraux, Arnaud Decagny, maires d’Aulnoye-Aymeries, Feignies, Jeumont, Fourmies et Maubeuge) et de la Région (le président Xavier Bertrand, Patrick Kanner, Jean-René Lecerf, président du Département ou encore Valérie Létard, sénatrice du Nord), et une quarantaine de Gilets jaunes.
Les élus se sont volontairement mis en retrait pour laisser à la tête du cortège ouvriers et représentants des différents syndicats.

Des navettes ont été mises à disposition au départ d’Aulnoye-Aymeries notamment pour permettre à ceux qui le souhaitent de venir défiler.

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