Translate

dimanche 31 mai 2020

Depuis le 11 mai, la machine répressive se remet en marche. A Nancy, 13 militants, dont un mineur, ont reçu des convocations au commissariat - le 31.05.2020




L’image contient peut-être : une personne ou plus, personnes qui marchent, chaussures, texte et plein air

Page aimée · 11 h 
 
Depuis le 11 mai, la machine répressive se remet en marche. A Nancy, 13 militants, dont un mineur, ont reçu des convocations au commissariat. En janvier, ils s'étaient rassemblés devant un dépôt de tram et bus Kéolis. Poursuivis pour des faits « d’entrave concertée et avec violence ou voie de fait à l’exercice de la liberté du travail », ils risquent trois ans de prison et 4500 euros d’amende.

Alors qu'une partie d'entre eux étaient auditionnés le 25 mai, plusieurs militants sont venus en soutien devant le commissariat. Bien conscients de l’interdiction des rassemblements de plus de dix personnes en raison de l’état d’urgence sanitaire, les soutiens présents portaient un masque, respectaient la distanciation sociale et n’ont pas formé de groupes de plus de neuf personnes, comme en témoignent les vidéos que nous avons consultées. Toutes les personnes ont néanmoins fait l’objet d’un contrôle d’identité et vont être verbalisées. Motif : « rassemblement interdit en raison de l’état d’urgence sanitaire ».

🔴Des militants du mouvement social dénoncent « une épidémie de répression antisyndicale et autoritaire », c'est un article à lire sur Basta! https://www.bastamag.net/reforme-retraite-repression-judiciaire-syndicale-action-blocage-etat-urgence-sanitaire-verbalisation-nancy

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire