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mercredi 30 janvier 2019

Les gilets jaunes dans le nord-Isère - vendredi 21 décembre 2018



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Les Gilets jaunes de La Tour-du-Pin font évoluer leur mouvement


Manifestation des gilets jaunes du 1er décembre dernier. Photo Le DL/Candice HECK
Manifestation des gilets jaunes du 1er décembre dernier. Photo Le DL/Candice HECKLe groupe Facebook des "Gilets jaunes de La Tour-du-Pin" a été fermé, sur décision de son administratrice, le dimanche 16 décembre.

Afin de poursuivre le mouvement, un nouveau groupe Facebook a été créé. Il s’agit du groupe "Les Gilets jaunes de La Tour-du-Pin n’abandonneront pas". « Nous souhaitions garder la convivialité et resserrer les rangs de Gilets jaunes », expliquent Didier Crussière et Damien Massé, deux des trois administrateurs.
Les membres de ce nouvel effectif ont décidé de faire évoluer le mouvement de protestation qui monte depuis maintenant cinq semaines. Les Gilets jaunes souhaitent structurer le mouvement pour mieux faire entendre leurs doléances.
« Nous donnons rendez-vous aux personnes qui le souhaitent à 10 heures ce samedi (22 décembre NDLR) pour un rendez-vous citoyen », déclare Didier. Le but étant de commencer à regrouper les revendications des Français. Des Gilets jaunes seront également présents sur le marché de La Tour-du-Pin afin de faire circuler cette pétition.
Une fois toutes les volontés collectées, un groupe « représentatif de toutes les couches sociales sera constitué pour rencontrer Marjolaine Meynier-Millefert, députée en charge de notre circonscription ». Cette réunion aura sûrement lieu courant janvier.



















SALAISE-SUR-SANNE



Les gilets jaunes évacués par les gendarmes

Photo Le DL/Georges AUBRY
Photo Le DL/Georges AUBRY
Photo Le DL/Georges AUBRY
Photo Le DL/Georges AUBRY

En fin de matinée le campement des gilets jaunes installé sur un terrain municipal de Salaise-sur-Sanne, sur le rond-point de Green 7 au bord de la RN7, a été  évacué par les gendarmes, qui sont intervenus sur ordre du préfet. « On ne comprend pas, nous sommes pacifistes et nous étions sur un terrain municipal où nous ne gênions personne », ont indiqué les gilets jaunes. Préférant mettre le feu à leur campement ils ont joué au chat et à la souris autour et dans Green 7 avec les forces de l’ordre avant de quitter les lieux dans le calme peu avant 14 heures. Le campement de Saint-Clair-du-Rhône a aussi été évacué.






BOURGOIN-JALLIEU/L’ISLE-D’ABEAU - ILS SONT TOUTEFOIS REVENUS SUR LE ROND-POINT DANS LA SOIRÉE


Les gilets jaunes plient bagages

Les gilets jaunes ont remonté leur cabane quelques mètres plus loin, avant de la redémonter.

Les gilets jaunes ont remonté leur cabane quelques mètres plus loin, avant de la redémonter

L’ordre est arrivé de la préfecture de l’Isère. Ce jeudi matin, les gilets jaunes de Bourgoin-Jallieu et de L’Isle-D’Abeau ont dû plier bagages. Ils s’étaient installés au début de la mobilisation sur le rond-point des Buissières, à l’entrée du péage de l’Isle-d’Abeau.
Mardi 18 décembre, une délégation avait négocié avec la Communauté d’agglomération Porte de l’Isère (Capi) de pouvoir conserver leur cabane jusqu’à ce dimanche. Mais la préfecture ne changeant pas d’avis, elle a été démontée… pour quelques heures seulement.

Le QG démonté, et en partie remonté

En début d’après-midi, ils étaient une quinzaine à remonter la cabane quelques mètres plus loin, sur un terrain privé avec l’accord du propriétaire.
Thierry Sammut, directeur général des services de la Capi, est allé à leur rencontre pour mettre les choses au clair : « Mardi soir, on vous a dit qu’on allait voir avec le préfet si vous pouviez rester, il nous a dit non. On comprend vos revendications mais on ne peut pas aller à l’encontre de la loi. Plutôt que de rester dans le froid, un pavillon a été mis à votre disposition. » Dans l’agacement général, la cabane était donc à nouveau démontée.

Invités dans une maison déjà occupée

Ce pavillon, c’est une idée du maire de L’Isle-d’Abeau, Alain Jurado : « Mardi soir, je leur ai proposé de s’installer dans une salle de la maison des syndicats mais ils ont dit que c’était trop petit. Alors, je leur ai prêté les clés d’un pavillon qui nous appartient, le long de la RD1006 », explique-t-il.
Finalement, les gilets jaunes sont partis en quête dudit pavillon, sans toutefois connaître l’adresse exacte. Avec les clés qu’ils possédaient, ils ont essayé plusieurs serrures avant de tomber sur la bonne. Sauf que les lieux étaient déjà occupés par deux personnes, qui n’étaient apparemment pas connues de la municipalité…
Retour à la case départ. Le soir même, ils étaient de retour sur le rond-point.



      



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