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Les gilets jaunes rejoints par des lycéens, plusieurs établissements bloqués
Les blocages se poursuivent ce 20 novembre et le mouvement des gilets jaunes peut compter sur de nouveaux renforts.
GILETS JAUNES - Les opposants à la hausse des prix du carburant peuvent désormais compter sur un nouveau soutien: les lycéens. Plusieurs d'entre eux ont en effet rejoint le mouvement des gilets jaunes, ce mardi 20 novembre. En conséquence, plusieurs établissements sont bloqués.
À Perpignan, les lycées Arago et Rosa Luxembourg [ce dernier étant situé plus précisément à Canet-en-Roussillon], par exemple, sont touchés, rapporte L'Indépendant. Ce mouvement "spontané", selon le quotidien régional, a donné lieu à un face-à-face tendu entre les policiers et les étudiants. Six jeunes ont été interpellés pour jets de projectiles sur les forces de l'ordre.
Même son de cloche à Narbonne. Une centaine de lycéens se sont rassemblés devant la sous-préfecture, avant de prendre la direction des quais, encadrés par la police, peut-on lire dans la presse locale. Le mouvement est, dans le cas présent, loin d'être improvisé. Un appel à manifester a été publié lundi soir sur Facebook, puis relayé sur Instagram.
"On le fait pour nos parents"
" On est là pour montrer que les questions des taxes et de la baisse du pouvoir d'achat nous concernent", fait valoir un jeune homme à L'Indépendant. "La plupart des jeunes ici présents seront majeurs l'année prochaine. C'est aussi notre avenir qui se joue".
À Salon-de-Provence également, les étudiants sont montés au créneau, rapporte La Provence.
Dans le Pas-de-Calais, à Aire-sur-la-Lys, des élèves du lycée Vauban assurent le faire "pour [leurs parents". "On n'a pas tous le permis (de conduire)", reconnaît un des organisateurs à L'Écho de la lys. "Certains vont le passer. On le fait pour nos parents, et nous, on sera dans leur situation dans quelques années". Un avis partagé par le président de l'Union nationale lycéenne (UNL), même s'il juge le mouvement des gilets jaunes "flou". "L'augmentation des prix du carburant ça nous concerne, lorsque des lycéens ruraux ont des parents obligés de faire 10 kilomètres en voiture pour les emmener", martèle Louis Boyard au HuffPost. "La question du pouvoir d'achat nous touche également".
Faut-il s'attendre à une mobilisation des organisations de jeunesse aux côtés des gilets jaunes le samedi 24 novembre? Difficile de répondre dans l'immédiat. "Aucune échéance n'a été fixée" pour qu'elles en discutent ensemble, selon Louis Boyard, qui précise que son organisation défilera à Paris, à l'occasion de la marche contre les violences sexistes.
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