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dimanche 30 décembre 2018

Pierre Moscovici attaque l’Italie : « Les dérapages italiens sont considérables » - jeudi 22 novembre 2018


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Pierre Moscovici attaque l’Italie : « Les dérapages italiens sont considérables »



« Dans une interview aux «Échos», le commissaire européen explique pourquoi la Commission a décidé d’aller au clash avec Rome sur ses finances publiques. Il met en garde contre un projet de budget qui va à l’encontre de l’intérêt de la population italienne, et insiste sur la nécessité de jouer collectif pour la survie de la zone euro.

Est-il raisonnable d’ouvrir les hostilités face à un gouvernement italien qui pilonne la Commission ?

« Nos analyses des projets de budget des pays de la zone euro doivent être lues à la lumière du contexte macroéconomique : des fondamentaux solides, mais des incertitudes mondiales à la hausse et de fortes divergences entre États-membres. Dans ce contexte, la Commission n’agit pas au nom d’une règle rigide ou arbitraire, mais parce qu’il est plus que jamais nécessaire de coordonner les politiques économiques pour la croissance et l’emploi. La zone euro ne peut pas exister, progresser, se renforcer si chacun fait cavalier seul.

Dans le cas italien, notre proposition est la conséquence logique de la décision des autorités italiennes de ne pas modifier leur projet de budget. Dès lors, nous ne pouvons pas changer notre analyse ni nos conclusions. Nous continuons de penser que ce projet de budget présente des risques pour l’économie italienne, ses entreprises, ses épargnants et ses contribuables, tout simplement parce qu’il risque d’accroître la dette. Une dette dont le service représente déjà 65 milliards d’euros par an ! C’est l’équivalent du budget de l’éducation nationale en Italie, et cela représente 1 000 euros par Italien. Contrairement à ce que certains prétendent, un tel budget ne peut pas être «bon pour le peuple». Il risque juste d’obérer l’avenir. Nous prenons donc nos responsabilités, sachant que la Commission n’agit pas seule, mais selon des règles décidées par tous, et sous le contrôle des autres États membres. »
Voilà donc la position de l’Europe.
Ce sera la guerre avec l’Italie.
L’idée ? Faire plier l’Italie.
Négociations ?
Aucune.
Obéir.
Pour les gilets jaunes, c’est la même chose.
Vous n’êtes pas contents ? On vous entend, mais on s’en fiche !
Négociations ?
Aucune.
Obéissez.
Soumettez-vous.
Il n’y a pas d’alternative.
Le projet européen tel qu’ils l’ont conçu ne se discute pas.
Ce qui ne se discute pas c’est notre géographie. Pour tout le reste, heureusement, il y a tellement de façons différentes de traiter un sujet !
N’oubliez pas cette citation de JFK que je porte au bas de chacun de mes éditos : « À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes. » 
Nous y sommes, et Bruxelles et la Commission vont embraser l’Italie. Ils n’ont pas idée du ressentiment des peuples méprisés.
Charles SANNAT
Source: Charles SANNAT
Charles Sannat

Charles Sannat

Je suis diplômé de l’Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques. J’ai commencé ma carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran – Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance et j’ai rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d’affaires. En 2012 j’ai intégré la société Aucoffre.com comme directeur des études économiques et créé le Contrarien Matin un site de « décryptage quotidien, sans concession, humoristique et sarcastique de l’actualité économique ». En septembre 2015 je quitte mes fonctions au sein de la société Aucoffre.com pour fonder le site Insolentiae.com et se consacrer pleinement à ce nouveau projet éditorial.

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