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samedi 1 décembre 2018

DIRECT. "Gilets jaunes" : près de 5 500 manifestants rassemblés à Paris, selon Edouard Philippe, et 115 interpellations - le 1.12.2018


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DIRECT. "Gilets jaunes" : près de 5 500 manifestants rassemblés à Paris, selon Edouard Philippe, et 115 interpellations

Le Premier ministre a affirmé que les forces de l'ordre avaient été la cible d'attaques d'une "grande violence" aux abords des Champs-Elysées, où se sont concentrés les affrontements.

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Vincent MatalonClément ParrotFrance Télévisions
Mis à jour le 
publié le 
CE QU'IL FAUT SAVOIR
Des affrontements continus opposent les forces de l'ordre aux "gilets jaunes" réunis autour de l'Arc de triomphe, en haut des Champs-Elysées, samedi 1er décembre. Selon Edouard Philippe, près de 5 500 manifestants étaient rassemblés à la mi-journée. La préfecture de police dénombre 115 interpellations et vingt blessés, dont six policiers.
Dans l'ensemble de la France, les "gilets jaunes" sont "moins de 36 000", a affirmé le Premier ministre. Suivez cette nouvelle journée de manifestations, à Paris mais aussi dans le reste de la France, dans notre direct.
 Des affrontements "d'une grande violence". Selon Edouard Philippe, les forces de l'ordre "ont fait l'objet d'attaques qu'elles ont qualifiées elles-mêmes d'une violence rarement atteinte"Une source proche du dossier estime que 200 des manifestants présents à Paris sont des membres de l'ultradroite, tandis qu'aucun membre de l'ultragauche n'a été identifié.
 Sécurité renforcée sur les Champs-Elysées. Un événement Facebook invitait les "gilets jaunes" à manifester sur l'avenue parisienne. Pour y éviter des débordements similaires au samedi précédent, l'avenue a été fermée "à la circulation" des véhicules, mais ouverte aux piétons avec des "contrôles d'identité systématiques". De 4 000 à 5 000 membres des forces de l'ordre sont mobilisés dans la capitale.
 D'autres manifestations partout en France. Des cheminots rassemblés à la gare Saint-Lazare ont voté et décidé de rejoindre les "gilets jaunes" près des Champs-Elysées. D'autres points de blocage sont recensés dans toute la France. Par ailleurs, une manifestation pour les droits des chômeurs et précaires, à l'appel de la CGT, partira à 14 heures de la place de la République. Une autre manifestation est prévue à partir de 14 heures, place de la Nation, à l'initiative du collectif Rosa Parks, "contre le racisme et les inégalités sociales".
 Des négociations au point mort. Edouard Philippe avait invité, vendredi, "les huit représentants désignés par les 'gilets jaunes'" – mais contestés – à Matignon. Le rendez-vous a tourné au fiasco : seuls deux d'entre eux étaient présents, dont l'un est ressorti presque aussitôt car le Premier ministre a refusé les caméras lors de cet entretien. "La porte de Matignon sera toujours ouverte" à des représentants des "gilets jaunes", a déclaré Edouard Philippe à la presse au terme de cette journée.

Retrouvez ici l'intégralité de notre live #GILETS_JAUNES

14h23 : Trois semaines après l'acte de naissance du mouvement des "gilets jaunes", de nombreux représentants de la grande distribution, des artisans et des commerçants alertent sur ses conséquences économiques, à quelques semaines des fêtes de fin d'année. Quelle est l'ampleur du manque à gagner et des dégâts occasionnés par les blocages ? Éléments de réponse dans notre article.
14h16 : "Ce que nous voyons est d'un type radicalement nouveau. Les gens ne s'identifient à aucun parti ou syndicat, mais se réfèrent seulement à un ras-le-bol, une souffrance sociale."

Depuis sa circonscription de Marseille, Jean-Luc Mélenchon évoque la journée de mobilisation des "gilets jaunes", qu'il qualifie de "révolution populaire et citoyenne". Il confirme le dépôt prochain d'une motion de censure par son groupe parlementaire.
14h08 : Alors que la plupart des "gilets jaunes" se trouvent autour de l'Arc de triomphe, à Paris, certains ont choisi de rejoindre les militants de la CGT rassemblés place de la République. Ils doivent rejoindre les locaux de l'Unedic, près de la gare de Lyon.
14h00 : A Caen (Calvados), des "gilets jaunes" ont tenté de rejoindre à pied le périphérique de la ville. Ils ont rapidement été évacués sans violence par les autorités, indiquent nos confrères de France Bleu.
13h59 : Un échafaudage a pris feu sur le boulevard Haussmann, où des manifestants tentent de rejoindre les Champs-Elysées, indique un journaliste de France 2 sur place.

13h46 : Les "gilets jaunes" parisiens se sont à nouveau regroupé autour de l'Arc de triomphe, où la situation semble s'être légèrement apaisée.
13h40 : La rassemblement parisien et les violences observées à sa marge ont focalisé l'attention, mais les "gilets jaunes" se sont mobilisés dans le calme un peu partout en France. Tour d'horizon avec nos confrères de France 2.



13h26 : La préfecture précise également que 115 personnes ont été interpellées en marge du rassemblement parisien.
13h25 : Vingt personnes ont été blessées lors des heurts à Paris, dont six parmi les forces de l'ordre, annonce la préfecture de police.
13h23 : C'est l'une des nouveautés de cette journée de mobilisation. Le collectif Justice pour Adama, né il y a deux ans dans le contexte de la mort d’Adama Traoré dans le Val-d'Oise, a décidé de rejoindre le mouvement des "gilets jaunes". Ses soutiens commencent à se réunir à la gare Saint-Lazare, et doivent ensuite rejoindre les Champs-Elysées.
13h15 : Edouard Philippe a terminé son intervention effectuée depuis la préfecture de police. Il a notamment indiqué que les services de l'Etat avaient dénombré moins de 36 000 manifestants sur l'ensemble du territoire à la mi-journée.
13h20 : "Tout ceux qui souhaitent dialoguer (...) seront les bienvenus. Mais au risque de paraître vieux jeu, je veux dire combien j'ai été choqué par la mise en cause de symboles qui sont ceux de la France : le fait que l'Arc de triomphe ait été tagué, ou qu'autour du tombeau du soldat inconnu une manifestation violente puisse avoir lieu. Je ne me satisfais pas de ces images."
13h08 : "Nous avons procédé à plus de 107 interpellations, ce qui est considérable et qui démontre à la fois la violence qui s'exprime, et la volonté de ne rien laisser passer."

Le Premier ministre évoque désormais les interpellations effectuées aux alentours de la place de l'Etoile.
13h06 : "A Paris, entre 5 000 et 5 500 manifestants sont réunis. Très tôt ce matin, des individus équipés et déterminés se sont rassemblés à l'extérieur du périmètre policier. Ils ont fait preuve d'une grande violence."

Edouard Philippe s'est brièvement exprimé lors de sa visite de la préfecture de police.
13h21 : Retour à Paris, où quelques gilets jaunes ont visiblement pu regagner la place de l'Etoile, selon les images diffusées en direct. L'Arc de triomphe a été dégradé, comme le montrent des journalistes sur place.

13h21 : A Nantes, les "gilets jaunes" sont entrés dans le hall de l'aéroport, rapporte France Bleu Loire Océan. Une trentaine d'entre eux a fait irruption sur le tarmac après avoir dégradé le grillage qui entoure la piste. Les atterrissages et décollages ont été suspendus quelques minutes.
12h46 : "Au moment où je prends ces responsabilités, je n'ignore rien de la gravité des enjeux du pays, je n'ignore rien des violences qui ont lieu au moment où nous parlons."

Sitôt investi à la tête de La République en marche, Stanislas Guerini a évoqué les violences observées lors de la manifestations des "gilets jaunes" aux abords de la place de l'Etoile.
12h35 : La réunion prévue à Matignon, hier, avec des "gilets jaunes" a été un fiasco. Face à un mouvement hétéroclite et inédit, l'exécutif tente maintenant d'ouvrir la discussion. Mais l'entreprise est compliquée. Dans cet article, je vous explique pourquoi le gouvernement peine à nouer le dialogue avec les "gilets jaunes".

Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, et le Premier ministre, Edouard Philippe, à l\'Assemblée nationale, le 27 novembre 2018.


(CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)
13h16 : Les manifestants qui étaient présents place de l'Etoile ont été repoussés dans les rues adjacentes, rapporte notre journaliste Ben Barnier, présent sur place, dans son Facebook Live.
12h26 : Au moins 81 personnes ont été interpellées aux abords des Champs-Elysées, indique une source policière à franceinfo.
12h25 : Les autorités semblent avoir réussi à évacuer la place de l'Etoile, où des manifestants membres des "gilets jaunes" et des casseurs faisaient face aux forces de l'ordre depuis 8 heures ce matin.

12h14 : L'envoyé spécial de franceinfo Ben Barnier diffuse actuellement sur Facebook des images en direct autour de la place de l'Etoile. N'hésitez pas à suivre sa diffusion en cliquant ici.
12h12 : Après les tensions de ces dernières minutes, des "gilets jaunes" remettent en place des barrières pour protéger la tombe du soldat inconnu.


12h09 : Les incidents semblent désormais se concentrer autour de l'Arc de triomphe. Les forces de l'ordre chargent régulièrement pour tenter de sécuriser un périmètre autour de la flamme du soldat inconnu, et font face à un groupe de manifestants très véhéments.

12h04 : Le Premier ministre devait initialement se rendre à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) pour l'élection du nouveau patron du parti La République en marche.
12h05 : Le Premier ministre, Édouard Philippe, doit se rendre dans les prochaines minutes à la préfecture de police de Paris pour surveiller "les incidents en cours", indique Matignon.
11h59 : Au moins dix personnes ont été blessées aux abords des Champs-Elysées, dont trois parmi les forces de l'ordre, indique la préfecture de police.
12h05 : Grande confusion au niveau de l'Arc de triomphe. Des policiers ont chargé sur des manifestants, qui ont répliqué, comme on le voit sur les images diffusées sur franceinfo. A l'issue de ces affrontements, plusieurs dizaines de "gilets jaunes" ont entonné une Marseillaise autour de la tombe du soldat inconnu.



11h52 : Des cheminots, en chasuble orange fluo, ont décidé de rejoindre le cortège des "gilets jaunes" sur les Champs-Elysées, après avoir voté en assemblée générale à la gare Saint-Lazare, a constaté une journaliste de franceinfo sur place. "On est mobilisé depuis 1 an et on ne veut pas rater le train de la colère sociale des 'gilets jaunes'", s'écriait une cheminote sur place.
11h48 : Cinquante-neuf interpellations ont été effectuées aux abords des Champs-Elysées, indique désormais une source policière à franceinfo.
11h40 : Voici à nouveau des images illustrant le décalage entre la situation très calme sur les Champs-Elysées, où quelques dizaines de "gilets jaunes" sont rassemblés derrière les points de contrôle policiers, et les tensions aux abords de l'Arc de triomphe.





(GEOFFROY VAN DER HASSELT / LUCAS BARIOULET / ALAIN JOCARD / AFP)
11h29 : Du côté de l'Aquitaine, la préfecture de Gironde indique recenser une quinzaine de rassemblements de "gilets jaunes", dont des opérations "péages gratuits".
11h26 : A Nice, les "gilets jaunes" perturbent les accès à l'aéroport de la ville, indique France Bleu Azur sur Twitter.
11h20 : Des véhicules des forces de l'ordre ont été visés par des manifestants aux abords de l'Arc de triomphe. Voici les images diffusées il y a quelques minutes dans l’édition spéciale de franceinfo, que vous pouvez suivre en direct ici.



11h20 : Trente-neuf personnes ont été interpellées à Paris aux abords de l'Arc de triomphe, indique le ministre de l'Intérieur sur Twitter. Christophe Castaner dit dénombrer "1 500 perturbateurs à l'extérieur du périmètre venus pour en découdre".
11h06 : #giletjaune #manif #Verneuil-sur-Avre Mobilisation toujours aussi présente depuis 15 jours malgré le mauvais temps!



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