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mardi 1 mai 2018

Les Crises.fr - [Vidéo] Éloge de l’oisiveté, avec Dominique Rongvaux

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                                 Les Crises


1.mai.2018 // Les Crises



[Vidéo] Éloge de l’oisiveté, avec Dominique Rongvaux


Bertrand Russell, philosophe, mathématicien et prix Nobel de littérature, publie en 1932 un essai intitulé « Éloge de l’oisiveté ». Ce livre est un plaidoyer pour une plus juste distribution des richesses obtenues grâce aux progrès techniques de la révolution industrielle. Si ces richesses n’étaient pas accaparées par quelques-uns, le travail pénible serait considérablement réduit et chacun pourrait consacrer son temps à des activités dignes, agréables et constructives.
Le présent spectacle est une réflexion sur la place du travail dans nos vies, sur la valeur de l’argent, sur notre rapport au temps et à l’urgence. Conçu comme un assemblage ludique, on y retrouve bien sûr Bertrand Russell, mais aussi Jean de La Fontaine ou Denis Grozdanovitch, l’auteur du « Petit Traité de désinvolture » et de « L’Art difficile de ne presque rien faire ». Le comédien Dominique Rongvaux nous y raconte aussi sa propre expérience de jeune diplômé en management confronté aux absurdités du monde de l’entreprise et sa décision de tout abandonner pour changer de vie.
« Éloge de l’oisiveté » est questionnement partagé avec le public. Les machines nous ont soulagé de nombreuses tâches ingrates, pourtant la souffrance au travail ne cesse de croître. Que signifie la sévère désapprobation morale qu’encourent la paresse et les paresseux ? Comment résister à la tyrannie de l’efficacité et du rendement ? Et si c’était notre liberté individuelle qui était en jeu ?
Nous voudrions rappeler, dans le brouhaha ambiant, que les choix d’organisation de la société sont multiples, que des possibilités existent en-dehors du discours majoritaire et qu’on peut vouloir travailler moins pour vivre plus.

Réflexion autour de la valeur du travail, « Éloge de l’oisiveté » est une flânerie joyeuse à la découverte des routes parallèles empruntées par ceux qui, de tout temps, échappèrent au dogme de l’activisme. Et si l’oisiveté nous mettait sur la voie d’une société plus juste favorisant l’épanouissement de chacun ? :
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Libraire // 28.01.2017 à 11h32
Depuis 1993 et un licenciement économique, j’ai expérimenté la notion d’activité économique librement consentie. Travail au noir, puis micro-entrepreneur. Je ne veux plus être dans la course au revenu indispensable au superflu inutile et stupide (CRISIS)
Cette démarche m’a été bénéfique sur le plan de la santé physique et morale.
Mais aussi sur le plan du relationnel familial et environnemental. Disons que les erreurs que j’ai pu faire dans ce domaine furent moins pire que ce que je faisait avant, et que les bonnes choses furent meilleures. J’ai pu aimer mieux.
Et aussi, j’ai pu créer davantage, apprendre encore plus.
Quand je vois fonctionner autour du moi ceux qui sont dans la peur de manquer, peur de ne pas paraitre bien intégré (Disparaitre), peur d’être eux mêmes, toutes ces peurs que j’ai vécues et repoussées, qui me taraudent parfois encore, je sais ou est le rêve, je sais ou est le cauchemar. Le cauchemar j’y étais, j’y serai moins avec les choix que j’ai fait, mais les cauchemars entretenus chez les autres m’encerclent et me pèsent.
Excusez moi de cet archaïsme, mais je veux aimer, créer et rêver….Ce choix est à la portée de tous.

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