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vendredi 9 février 2018
UN KRACH FINANCIER EST-IL POSSIBLE ?
UN KRACH FINANCIER EST-IL POSSIBLE ?
Il ne s’agit pas là du krach moral du libéralisme, cela le gouvernement s’en charge : le budget des Armées est gonflé de 300 milliards au détriment d’un système de santé hospitalière et des EHPAD qui plonge dans la misère.
L’état major des armées a gagné contre la santé publique.
Il s’agit de l’actuel trou d’air planétaire des marchés financiers, à la simple annonce aux USA d’une possible augmentation des salaires de 2 à 3% ! Wall Street contre les travailleurs…
À la seule idée que les seuls créateurs de valeur, les travailleurs, puissent prélever quelques miettes, Wall Street vomit. La finance est à ce point mondialisée et numérisée qu’un éternuement à Wall Street devient une maladie globale.
Alors, un nouvel effondrement de la finance comme en 2007 ?
Nous payons toujours sous forme de dette publique le krach de 2007-2008. Ce sont les petits, les obscurs, les sans grade qui remboursent les banques pour leur folie spéculative. Les banques et le système financier n’ont rien appris de la grande crise de 2007. Elles continuent de plus belle.
Ce krach financier qui vient…
Le libéralisme produit en 2018 les mêmes effets qu’en 2007 : toutes les mesures de régulation ont été liquidées. Les opérations bancaires se déroulent sans contrôle du crédit, les marchés boursiers sont libres, les flux de capitaux ne rencontrent nulle limite (40% des profits des grandes entreprises se réfugient dans les paradis fiscaux). Et l’imbrication des marchés financiers est telle qu’elle passe depuis longtemps par dessus le cadre des frontières.
Spéculation sans entrave
La spéculation sans milite sur les dettes des États, sur les matières premières et sur les « produits » financiers rebondit cette fois sur de nouveaux objets spéculatifs, vides de tout sens réel. C’est ce qui se passe en ce moment, sans que les produits pourris, les subprimes, aient été nettoyés.
De bulle en bulle…
Les mouvements de capitaux en folie concentrent l’investissement spéculatif sur des secteurs qui subissent une indigestion entraînant l’éclatement de la « bulle » :
- bulle des pays asiatiques et émergents dans les années 80-90 (Mexique, Argentine, Japon…)
- bulle Internet en 2001, (-50% des cours boursiers)
- bulle des subprimes en 2007, non terminée à ce jour
- bulle immobilière 2008…
De nombreux secteurs peuvent éclater comme une « bulle », tels les GAFAM (Google-Alphabet, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) dont la capitalisation boursière 2017 à elles cinq est supérieure au PIB annuel de la France, même à celui de l’Allemagne ! Les milliards accumulés par ces firmes n’ont rien à voir avec leur valeur réelle
Imaginez que Netflix, dont le niveau atteint 100 milliards de dollars, dépasse Goldman Sachs !
Tout ça pour dire quoi ? Que nous devons trouver ensemble la sortie de ce système pourri, anxiogène, qui salit la Planète comme il détruit l’Humanité, en la réduisant à un objet spéculatif.
Wall Street ou la vie, il nous faut choisir.
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