| 04 janvier 2017 |
| Les #5 infos de la présidentielle aujourd'hui |
| Fillon se dit "gaulliste et chrétien", Royal et Le Foll restent neutres, Mélenchon se réjouirait de traiter avec Trump |
Grands discours, petites phrases, propositions-chocs ou anecdotes… Chaque jour, jusqu'au 7 mai 2017, date du second tour de l'élection présidentielle, franceinfo résume ce qu'il ne faut pas rater de l'actualité de la campagne. Voici l'essentiel à retenir de ce mercredi 4 janvier.
#1Sur la Sécu, Fillon se dit "gaulliste et chrétien"
Après un mois de décembre de disette médiatique, François Fillon reprend sa campagne. Invité mardi soir du JT de TF1, le vainqueur de la primaire de la droite a de nouveau été interrogé sur ses propositions concernant la Sécurité sociale, jugées par certains trop radicales, y compris dans son propre camp. "Je ne change pas de programme, je réformerai la Sécurité sociale", a d'abord affirmé le candidat, ajoutant avoir été "caricaturé de manière scandaleuse". "Je suis gaulliste et de surcroît je suis chrétien, cela veut dire que je ne prendrai jamais une décision qui sera contraire au respect de la dignité humaine, au respect de la personne, de la solidarité", a assuré François Fillon.
#2Royal et Le Foll n'ont pas encore fait leur choix pour la primaire
"Je ne ferai pas de choix jusqu'au premier tour" de la primaire de la gauche, prévient mercredi matin le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, invité de franceinfo. Ce proche de François Hollande semble procéder par élimination : il indique qu'il exclut de voter pour Arnaud Montebourg et Benoît Hamon. Quant à Ségolène Royal, invitée de France 2, elle ne sait pas non pluspour qui voter, en tout cas "pas encore". La ministre de l'Environnement précise qu'elle "jugerait la cohérence entre le discours et les actes", rappelant au passage son différend avec l'ex-Premier ministre Manuel Valls sur le dossier des boues rouges.
#3La fille de Mitterrand vote Peillon
Mazarine Pingeot, la fille de François Mitterrand, a fait son choix : elle soutient Vincent Peillon. "D'abord, c'est un professeur de philosophie (...) Ça veut dire qu'il a une hauteur de vue", justifie-t-elle, en annonçant sa décision mercredi matin sur Europe 1. "Et puis j'ai confiance, je trouve qu'il a un discours, notamment sur la laïcité, qui est très clair. J'ai envie de le suivre", ajoute la romancière qui précise qu'elle se rangera "évidemment derrière celui qui sera élu" à l'issue de la primaire de la gauche. Petit détail : son compagnon, Didier Le Bret, figure dans le staff de l'ancien ministre de l'Education nationale, comme le note L'Express.
#4Selon Valls, Hollande soutient... Valls
D'après Le Canard enchaîné, François Hollande et Manuel Valls sont en froid et ne s'adressent plus la parole. Faux, réplique l'ancien Premier ministre mercredi matin sur RTL. "Nous nous sommes parlés il y a quelques jours pour nous souhaiter la bonne année", affirme Manuel Valls. Et le candidat à la primaire explique implicitement bénéficier du soutien du chef de l'Etat : "Ne pensez pas un seul instant que François Hollande ne suit pas cette primaire avec intérêt et qu'il ne souhaite pas la victoire de celui qui a assumé les responsabilités du pouvoir, qui assume le bilan et qui ouvre d'autres choix."
#5Mélenchon se réjouirait de traiter avec Trump
Que pense Jean-Luc Mélenchon, chantre du protectionnisme à la française, de Donald Trump, président élu américain qui a promis de s'attaquer au libre-échange ? "Je me réjouirais de traiter avec Trump. Il se place du côté des Américains, et moi je me placerais du côté des Français", déclare le candidat de la France insoumise, mercredi sur France Inter. "En quelques jours, nous réglerions les questions du Tafta [accord de libre-échange entre l'Union europénne et les Etats-Unis] et du Ceta [accord de libre-échange entre l'Union europénne et le Canada]", promet Jean-Luc Mélenchon.
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