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dimanche 1 février 2015

Mélenchon : « Si nous devions gouverner, je saurais le faire »

Mélenchon : « Si nous devions gouverner, je saurais le faire »



LeMonde.fr - Jean-Luc Mélenchon, à Paris le 29 novembre 2013
De retour de Madrid, où il a participé à la marche du parti anti-austérité Podemos, Jean-Luc Mélenchon continue d'étayer sa vision de la stratégie pour la gauche de la gauche en France dans le Journal du dimanche (JDD) du 1er février.
Une semaine après la victoire de Syriza, autre parti anti-austérité en Grèce, le fondateur du Parti de gauche dessine petit à petit son projet d'une gauche unie qui rêve d'un destin à la Syriza.
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LE PS « PÉRIMÉ »
« Quand nous, les Verts, les socialistes dissidents, Nouvelle Donne, ne votons pas le budget et ne participons pas à la majorité gouvernementale, nous avons le devoir de proposer autre chose aux Français », assène M. Mélenchon dans le JDD. « Je crois qu'il faut travailler à une candidature commune », déclare-t-il, comme il l'a déjà dit.
Hors de question selon lui de faire appel au PS, un « astre mort ». « Son logiciel est périmé », ajoute-t-il, poursuivant : « Sociaux-libéraux, ils cajolent la finance. Leur seul argument, c'est le “vote utile” ! ».Au fil de l'interview, il s'en prend régulièrement à ceux qu'il appelle « la caste », dans un lexique proche du verbe anti-élite de Syriza.
> Lire aussi : Avec « Chantiers d’espoir », l’autre gauche réfléchit à son futur
« JE SUIS DISPONIBLE »
Dans la perspective de 2017, l'ancien candidat du Front de gauche à la présidentielle de 2012 se dit « disponible » pour occuper « le poste de combat que l'on [lui] assignera », tout en précisant : « Si nous devions gouverner, je saurais le faire. » Un discours qu'il a également tenu au Monde durant son séjour espagnol, affirmant :
« Je suis disponible : s'il faut gouverner, je le ferai. Cécile Duflot a gouverné et en a gardé le goût. J'ai gouverné et j'en ai gardé le goût. »
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