Législative partielle dans le Doubs : un test national pour le PS, l'UMP et le FN
LeMonde.frLeMonde.fr - Marine Le Pen, venue soutenir la candidate du FN dans le Doubs le 23 janvier
Les électeurs de la 4e circonscription du Doubs sont appelés aux urnes, dimanche 1er février, pour le premier tour de la législative partielle. Trois semaines après les attaques terroristes et un mois et demi avant les élections départementales, ce test électoral est scruté de près comme un thermomètre de l'opinion.
- Le contexte
Pierre Moscovici ayant été nommé commissaire européen, il est contraint d'abandonner son poste de député du Doubs. Son suppléant, Frédéric Barbier, qui le remplaçait dans l'Hémicycle depuis 2012, voit donc son siège remis en jeu. Il a face à lui, un candidat UMP, Charles Demouge, qui avait prévu de faire une campagne locale. La candidate du Front national, Sophie Montel, semble la mieux placée pour le premier tour.
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En 2012, Pierre Moscovici avait gagné au deuxième tour dans une triangulaire, avec 49 % des voix. Dans cette circonscription, qui regroupe une soixantaine de communes du pays de Montbéliard (mais pas la ville elle-même), la place de Peugeot PSA, premier employeur local, est prépondérante.
Dans ces scrutins partiels, où traditionnellement la participation n'est pas très élevée, seuls les deux premiers candidats semblent en mesure de se qualifier. Le troisième fera les frais de la règle selon laquelle il faut avoir réuni au moins 12,5 % des inscrits pour passer la barre.
Il s'agit de la 13e législative partielle depuis 2012. La gauche les a toutes perdues, à l'exception de celle de Saint-Pierre-et-Miquelon, avec la victoire de la secrétaire d'Etat radicale, chargée de la francophonie et du développement, Annick Girardin.
- L'enjeu
Pour le PS, il s'agit de défendre un siège capital à l'Assemblée nationale. Les socialistes ont en effet perdu leur majorité absolue avec le départ du député Jean-Pierre Maggi, qui a rejoint le groupe des radicaux, début 2015. Avec 288 députés (la majorité (...)
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