| L'Eurogroupe et la "troïka" accordent un sursis à la Grèce |
| Les pays de la zone euro et les créanciers de la Grèce ont avalisé mardi le projet de réformes présenté par Athènes, condition sine qua non pour prolonger jusqu'à l'été le programme de financement du pays et éviter l'asphyxie financière. Commission européenne, Banque centrale européenne (BCE), et Fonds monétaire international (FMI), qui forment la "troïka", etzone euro ont tous donné mardi leur accord pour une extension de quatre mois du programme de financement grec, qui arrive à son terme samedi. Mais, parlant d'une même voix, ils ont averti Athènes qu'il s'agissait uniquement d'un "point de départ". La condition exigée en contrepartie était que les autorités grecques dressent une liste de réformes avant lundi minuit, ce qui a été fait. Après un premier aval de la "troïka", cette feuille de route a été validée en un temps record par l'Eurogroupe, lors d'une conférence téléphonique dans l'après-midi. Ce développement positif était salué sur les marchés : le taux d'emprunt de la Grèce est repassé sous 9 %, après avoir culminé à 11 % au début de février. La Bourse d'Athènes a bondi de 9,81 %. |
| "L'accord de l'Eurogroupe ne veut pas dire approbation des réformes" telles que présentées par Athènes, a relativisé Pierre Moscovici, commissaire européen aux affaires économiques. "Les réformes sont formulées de la manière le plus floue possible", ce qui laisse craindre que la Grèce "édulcore ses engagements", estime pour sa part Lüder Gerken, le président du Centre de politique européenne de Fribourg, en Allemagne. Conscient de ces risques, les créanciers de la Grèce refusent de lui accorder un chèque en blanc. Le pays a jusqu'à la fin d'avril pour finaliser son plan, en accord avec eux. Ce n'est qu'à cette condition que pourront être débloquées les sommes restant dans le programme et gelées depuis cet été, soit plus de 3,5 milliards d'euros, auxquels devrait s'ajouter un versement du FMI. Le gros des réformes doit porter sur la lutte contre la fraude et évasion fiscale, un chantier toujours repoussé par les précédents gouvernements, et la modernisation de l'appareil d'Etat, sans toutefois d'évaluation chiffrée. |
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| Records à Wall Street à la suite des propos de Janet Yellen |
| Wall Street a clôturé à des records mardi, après des propos jugés rassurants de la présidente de la Réserve fédérale des Etats-Unis (Fed) sur la politique monétaire des prochains mois : le Dow Jones a pris 0,51 %, et le Nasdaq 0,14 %. Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a gagné 92,35 points, à 18 209,19 points, un niveau sans précédent, et le Nasdaq, à dominante technologique, a avancé de 7,15 points, à 4 968,12 points, évoluant à des hauteurs qu'il n'avait plus connues depuis quinze ans. |
Mme Yellen a clairement laissé entendre que la banque centrale américaine n'augmenterait pas avant juin ses taux d'intérêt, proches de zéro depuis 2008, et que les difficultés de la Chine et de l'Europe devraient l'inciter à attendre après l'été avant de commencer à réduire ce soutien à l'économie. |
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| Robotique : Softbank contrôle à 95 % Aldebaran, que quitte son fondateur |
| Le groupe de télécommunications japonais SofbBank a annoncé cette semaine une augmentation à 95 % de sa part dans la société de robotique française Aldebaran Robotics, que s'apprête à quitter son fondateur et président-directeur général, Martin Maisonnier. Ces changements seront effectifs le 4 mars. Selon la firme nippone du milliardaire Masayoshi Son, c'est à sa demande que M. Maisonnier s'en va, laissant ses actions et ses fonctions aux hommes de Softbank, mastodonte qui avait investi dans cette prometteuse firme française en 2012. Aldebaran Robotics a conçu avec l'aide de Softbank le robot Pepper, que vante M. Son à tout bout de champ, après avoir créé seule Nao, une petite créature qui a séduit plusieurs centres de recherche et entreprises au Japon et dans des dizaines d'autres pays. |
| Fondée en 2005, cette entreprise, jugée exemplaire parmi les nouvelles pousses françaises, emploie 450 personnes. Son siège est en France, mais elle possède aussi des bureaux en Chine, au Japon et aux Etats-Unis. Ce changement dans la filiale française de robots de Softbank est fait alors que le groupe commercialisera cette semaine au Japon pour les développeurs les 300 premiers exemplaires du semi-humanoïde Pepper, dont les Nippons revendiquent haut et fort la paternité. Le prix du robot seul est fixé à 213 840 yens (1 584 euros) l'unité, mais le coût total toutes options comprises dépasse 1,17 million de yens (8 668 euros). |
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| France et Italie partagent des intérêts et une vision |
| Mardi, à l'issue du sommet franco-italien à l'Elysée avec Matteo Renzi, François Hollande a résumé ainsi, le président du conseil italien étant à ses côtés, la vision de l'économie en Europe des deux pays : "Volonté de croissance portée ensemble dans les conseils européens – nous sommes de plus en plus entendus –, volonté d'investissement avec le plan Juncker, volonté de réformes structurelles." Quatorze ans après l'accord initial, le président de la France a annoncé mardi le lancement des travaux de la ligne à grande vitesse Lyon-Turin à partir de l'année prochaine, ligne pourtant très contestée sur le plan écologique. |
| Une étude publiée mardi par l'Institut de l'entreprise, sis à Paris, montre que la consolidation budgétaire en Italie, pourtant considérée par beaucoup comme "l'homme malade de l'Europe", a permis une amélioration sensible tant du côté du redressement budgétaire que de la compétitivité économique. L'institut en tire plusieurs enseignements intéressants, notamment pour la France. |
| TEXTOS |
Conjoncture : le moral des ménages s'est amélioré en février, gagnant deux points par rapport à janvier et retrouvant son plus haut niveau depuis mai 2012, a annoncé l'Insee mercredi. L'indicateur synthétique de la confiance des ménages s'est établi à 92 en février après 90 en janvier, mais est resté en deçà de sa moyenne depuis 1987.
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Travail : le nombre des demandeurs d'emploi recensés à la fin de janvier par Pôle emploi, publié mercredi à 18 heures, va donner une première tendance pour 2015, année où le gouvernement espère voir le chômage fléchir sous l'effet conjugué de ses politiques et d'une conjoncture internationale plus favorable.
Cybercriminalité :les Etats-Unis offrent jusqu'à 3 millions de dollars pour des informations pouvant permettre l'arrestation d'Evgueni Mikhaïlovitch Bogachev, présenté par la justice américaine comme l'un des plus importants cybercriminels actuels.
Aéronautique :Airbus Group pourrait annoncer jusqu'à 500 millions d'euros de provisions liées aux nouveaux retards de l'avion de transport militaire A400M lors de la publication de ses comptes 2014, vendredi, estiment des analystes.
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| "Je suis le président qui a le plus visité Petrobras (…). Je suis fier d'avoir fait ma campagne électorale en 2002 en défendant Petrobras et l'industrie navale. (…) On doit punir les coupables de corruption, mais pas jeter à la poubelle Petrobras." |
| L'ancien président du Brésil Luiz Inacio Lula da Silva, a exhorté mardi soir les employés du pétrole et les mouvements sociaux "à prendre la défense" du géant pétrolier public Petrobras, secoué par un scandale de corruption. Parallèlement, l'agence de notation a annoncé dans la soirée avoir relégué la dette de Petrobras en catégorie spéculative. Le scandale Petrobras a éclaté en mars 2014 et a secoué la campagne électorale pour la présidentielle qui a vu en octobre la réélection de justesse de Dilma Rousseff. Les enquêteurs ont découvert un système généralisé de pots-de-vin versés depuis une dizaine d'années par les principales entreprises de construction du pays à des responsables de Petrobras en échange de contrats. Ils s'élèveraient à 4 milliards de dollars. |
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Quand le tram tue les commerces de banlieue
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Partout en France sont construites des lignes de tramways, pour faciliter les déplacements en centre-ville et désenclaver certaines communes proches. Avec un impact parfois négatif sur les commerces de proximité installés en banlieue et dont l'offre perd d'un coup de sa pertinence. A Joué-lès-Tours, où beaucoup pariaient sur l'arrivée du tram pour dynamiser le centre-ville, des commerçants jettent l'éponge.
Rue Gamard. Centre-ville de Joué-lès-Tours. Il est 15 heures et, comme il le fait toutes les cinq à dix minutes, le tram A en provenance de Tours-Nord-Vaucanson et à destination de Joué-lès-Tours-Lycée-Jean-Monet – les deux terminus – dépose une dizaine de voyageurs. Autant de clients potentiels pour la petite alimentation générale de Jamel Maiz, idéalement située à proximité de l'arrêt Joué-Hôtel-de-Ville, la plus en vue des huit stations que compte cette ville de banlieue. A l'intérieur, pourtant, pas un seul client.
"C'est comme ça tous les jours depuis un an, les gens ne viennent plus, déplore Ben Maiz, le frère du gérant, chargé de tenir la boutique aujourd'hui.C'est le tramway, le problème." Certes, il y a toujours du passage devant la vitrine. Mais les personnes qui sortent du tram ont les mains chargées de sacs au nom des grandes enseignes de Tours. "Plus de produits", "plus simple", "plus rapide"… Faire ses courses dans les centres commerciaux de la grande ville toute proche est devenu facile pour les Jocondiens. Quinze minutes de tram suffisent pour accéder à une offre pléthorique.
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Lu sur le blog Joué-lès-Tours - Nouvelle donne
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| TITRES DE L'ÉCONOMIE |
| Les Echos : Le Crédit agricole choisit son nouveau patron |
| Le Figaro économie : Réformes : le gouvernement dans le piège des frondeurs |
| Financial Times : La Fed ouvre la voie à une hausse des taux d'intérêt cette année sur fond d'optimisme du marché de l'emploi |
| The Wall Street Journal : JPMorgan va réduire les dépôts, et accroître le montant des frais |
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