CFDT et CGC signent le gel des salaires, la diminution des congés et des effectifs chez Faurecia, filiale de PSA
Pour trois ans, Faurecia a signé un accord de compétitivité. Baptisé « Plan de relance industrielle » (PRI). Il a été signé le 18 février entre la direction, la CFDT et la CFE-CGC. La CGT s’y est, quant à elle, opposée.et n’a pas signé. « Les engagements de la direction sont insuffisants. D’autres usines ont fermé malgré un accord de compétitivité », justifie Andres Gomez, représentant du syndicat.
Dans le cadre de l’accord, les 1278 salariés des sept sites français de l’entreprise verront leurs salaires et primes d’intéressement gelés en 2015. Le budget alloué à l’intéressement sera revu à la baisse en 2016 et 2017, calculé sur 4% (et non plus sur 6%) de la masse salariale. Les salariés devront également renoncer à un jour de congé ancienneté. Enfin, seul un départ en retraite sur trois sera remplacé. En contrepartie, la direction s’est engagée à ne pas lancer de plan social pendant ces trois ans et à investir 13 millions d’euros dans les usines du Doubs d’ici 2017.
En 2014, l’équipementier a quasiment doublé son bénéfice net, qui s’établit à 166 millions d’euros, et maintient les objectifs de chiffre d’affaires, marge et trésorerie qu’il s’était fixés pour 2016. « En 2014, Faurecia enregistre une solide progression de son chiffre d’affaires, marquée notamment par une croissance remarquable en Chine, où la hausse est supérieure à 20% pour la sixième année consécutive, et en Europe, où la progression est de 7%», vient de déclarer Yann Delabrière le PDG de l’entreprise.
Pour les Échos, « Cet accord est l’un des plus importants dans l’industrie française signé depuis le début de la crise».
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