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La terre vue de l'espace, une superproduction de l'Agence Spatiale Européenne
Publié le 26/12/2014 à 11H14, mis à jour le 26/12/2014 à 11H29
© ESAAlexander Gerst, spationaute allemand, a passé six mois dans la station spatiale européenne. Tout au long de ce séjour, il a pris 12 500 photos de notre planète. A son retour, en novembre dernier, l'ESA a transformé ces images déjà magnifiques en un film époustouflant de grâce. La terre, ses nuages, ses lumières, ses orages et aurores boréales apparaissent plus beaux que tous les effets spéciaux.La phrase est galvaudée mais elle se révèle, pour une fois, absolument exacte : la réalité dépasse la fiction. La fiction, c'était "Gravity", "2001", "Solaris" ou "Interstellar". La réalité c'est ce "timelapse", ce film qui raccourcit le temps, réalisé à partir des 12500 photos prises dans l'espace par Alexander Gerst. Le spationaute allemand resté la moitié d'une année dans la station spatiale internationale et n'a eu de cesse de prendre des milliers d'images. L'ESA (Agence Spatiale Internationale) les a traitées et en a fait un film, un extraordinaire documentaire sans parole, servi par une musique planante et qui nous montre notre planète dans toute sa beauté. Le spectateur est subjugué par ce qu'il a devant les yeux, les phénomènes naturels (aurores boréales, orages, mers de nuages, lever de soleil...) le disputant aux manifestations de la présence humaine comme ces guirlandes lumineuses reliant les villes entre elles et les villes elles-mêmes, sources de lumières dorées et clignotantes. Le plus émouvant, peut-être, reste l'apparition de l'atmosphère, mince couche enveloppant la planète et condition première de notre existence. Et l'on comprend alors la précarité de toute chose, l'ardente nécessité d'arrêter les excès et de préserver notre fragile et seul bien commun : la planète.
Récit : L. Decherf / A. Cohen
Un film de plus de six minutes
Pendant un peu plus de six minutes, le spectateur fait plusieurs fois le tour de la terre, le jour et la nuit, par tous les temps. Il aperçoit les éclairs, reconnait la France vue presque à l'envers de sa représentation habituelle, identifie ensuite l'Italie si reconnaissable. La terre vue de haut, avec parfois au premier plan un élément de la station qui permet de mettre une "distance" entre celui qui prend les images et son sujet, un relief en 2D en quelque sorte.
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