| Fataliste, l'Asie veut oublier le tsunami de 2004 |
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Du paradis à l'enfer... Il y a dix ans jour pour jour, le 26 décembre 2004 au matin, un séisme d'une magnitude de 9,1 à 9,3 survenait au large de l'Indonésie ; une secousse tellurique d'une rare violence qui, en libérant une formidable énergie – équivalente à 23 000 bombes d'Hiroshima, note le New York Daily News –, allait engendrer un tsunami dévastateur. Ce raz-de-marée frappera quatorze pays de l'océan Indien, semant la mort et la désolation. Bilan de cette "catastrophe d'une ampleur inégalée" : quelque 230 000 morts et disparus, plus d'un million
de blessés. Au temps de "l'horreur" a succédé celui d'une "incroyable solidarité", des dons affluant de toutes parts. Mais aujourd'hui, la routine du quotidien a repris ses droits, observe Le Temps. La région est-elle plus sûre aujourd'hui qu'à l'époque de la tragédie ? (CNN) Des progrès, c'est certain, ont été accomplis, notamment en matière d'alerte, de coopération interétatique et de prévention, souligne
le Jakarta Post. Un effort particulier a également été consenti pour rebâtir des infrastructures plus résilientes, comme à Banda Aceh (Indonésie), qui, rappelle The Diplomat, avait été pratiquement rayée de la carte. La population, elle, veut effacer les stigmates de ce jour funeste. A Khao Lak, en Thaïlande, le souvenir – et
avec lui la vigilance – s'estompe : d'année en année, de moins en moins de parents viennent faire le deuil de leurs proches, et les visites officielles se font plus
rares. La perspective d'affronter un nouveau tsunami ? Beaucoup la considèrent avec fatalisme. Telle cette femme, citée par le Sydney Morning Herald,
qui déclare : "Si cela doit arriver, cela arrivera. Il est inutile d'essayer de courir. Si votre heure a sonné, elle a sonné." L'annee culturelle

Splendeurs des Han, essor de l'empire céleste
Après le règne de l'empereur chinois Qin Shi Huangdi (221-210 av. J.-C.), les souverains de la dynastie Han élargissent pendant près de quatre siècles un territoire qui s'étend des confins de la steppe jusqu'au nord de la péninsule indochinoise. Bronzes, céramiques ou encore objets de laque : cette exposition présentée au Musée Guimet, à Paris, parcourt l'ensemble de la création artistique de l'époque. A visiter jusqu'au 1er mars. |
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