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lundi 27 octobre 2014

L'ECONOMIE à MI-JOURNEE , lundi 27 octobre 2014

L'ECONOMIE à MI-JOURNEE , lundi 27 octobre 2014

                                                                 Sources le MONDE

Les banques françaises sont en bonne santé, juge la BCE
La plupart des banques de la zone euro, dont les françaises, ont passé hier avec succès un examen particulièrement rigoureux destiné à restaurer la confiance dans ce secteur-clé de l'économie, à quelques jours du coup d'envoi de la supervision unique européenne sous l'égide de la BCE. Les banques ont été soumises à des exercices de simulation (appelés "tests de résistance") destinés à éprouver leur solidité en cas, par exemple, de "stress" maximum (récession et crise financière, doublée d'une chute des prix de l'immobilier). Si les banques françaises ont passé haut la main l'examen, baptisé "Comprehensive Assessment", l'Italie s'est pour sa part retrouvée sur la sellette, avec neuf de ses banques recalées, dont la troisième plus grande du pays, Monte dei Paschi di Siena, qui va devoir trouver plus de 2 milliards d'euros. En fin de compte, 25 banques issues de onze pays de la zone euro ont failli aux tests, leur déficit en fonds propres se montant à quelque 25 milliards d'euros à la date du 31 décembre 2013. Echec relatif cependant, puisque 12 de ces banques épinglées ont pris, entretemps, des mesures pour remédier à leur déficit, en levant environ 15 milliards d'euros sur les marchés.  La Commission européenne a salué "un exercice d'une ampleur sans précédent", tandis que le futur commissaire européen à l'économie, Pierre Moscovici, a jugé que, "globalement, le secteur bancaire va mieux""L'Europe s'est dotée des moyens politiques pour faire face" à une nouvelle crise, a-t-il ajouté. De son côté, un chef économiste chez SMBC Nikko Securities indiquait que "les risques qu'une nouvelle crise européenne se produise sont extrêmement faibles".
Sans les recaler, la Banque centrale européenne a notamment épinglé 9 banques italiennes, 3 grecques, 3 chypriotes, une allemande (Münchener Hypothekenbank) et une française, la Caisse de refinancement de l'habitat, aucune d'entre elles ne représentant une menace pour l'ensemble du secteur.
Caddie : l'offre de reprise acceptée par
le tribunal de commerce
Le tribunal de commerce de Paris a donné son feu vert lundi à l'offre de reprise du fabricant de chariots de supermarché Caddie, en liquidation judiciaire, présentée par son ancien directeur général, Stéphane Dedieu. Cette offre de reprise prévoit de conserver 128 des quelque 380 salariés de l'entreprise. La reprise prendra effet au 1er novembre, a précisé le tribunal de commerce. A Drusenheim, dans le Bas-Rhin, les salariés de Caddie ont accueilli avec résignation la validation du projet de reprise. "Les gens sont résignés : ils savent ce qui les attend", a confié à l'AFP Céline Goehringer, déléguée syndicale Force ouvrière. "C'est bien qu'il n'y ait pas liquidation, mais il va y avoir une saignée" dans les effectifs de l'entreprise, relève-t-elle. L'offre retenue par le tribunal de commerce de Paris "était l'unique solution. Dans la mesure où c'était la seule solution, c'était la meilleure", a commenté devant les journalistes son collègue de la CFTC, Thierry Carl. Pour autant, l'annonce reste "une catastrophe" selon lui, car elle mettra "plus de 250 salariés sur le carreau". Le projet de M. Dedieu prévoit de maintenir 105 emplois sur le site historique de Caddie à Drusenheim, et 23 sur le site de revêtement industriel de Oberhausbergen. L'ancien directeur général prendra 65 % de la nouvelle société. L'italien Bertoldi, distributeur de Caddie depuis 1961, et l'allemand Shopbox, spécialisé dans l'entretien et la maintenance des chariots, entreront au capital respectivement à hauteur de 25 % et 10 %.
Les repreneurs visent un chiffre d'affaires de 17 millions d'euros en 2015 (contre 37 millions de ventes réalisées en 2013) et se sont engagés à ne pas effectuer de licenciements économiques pendant deux ans.
Suspension d'un projet de coopération entre les bourses de Hongkong et Shanghaï
Un projet de coopération renforcée entre les Bourses de Hongkong et de Shanghaï a été reporté sine die, en raison des manifestations pro-démocratie qui ont cours à Hongkong et menacent sa stabilité. Les marchés s'attendaient à ce que ce projet, baptisé Connect et prévoyant la possibilité d'investissements croisés entre les deux places financières, entre en vigueur avant la fin du mois d'octobre. Charles Li, directeur général de la Bourse hongkongaise, a déclaré à la presse que les autorités chinoises avaient décidé de reporter le projet. Il a estimé que la mobilisation prodémocratie qui a plongé l'ancienne colonie britannique dans la plus grave crise politique depuis sa rétrocession à la Chine en 1997 pourrait nuire à la réalisation de Connect. "Si les manifestations se poursuivent, il serait impossible que [le projet] n'en soit pas affecté", a-t-il dit. Charles Li a estimé lors d'une conférence de presse dimanche que les manifestants qui continuent de bloquer trois quartiers de Hongkong pour réclamer l'instauration d'un véritable suffrage universel devaient désormais se disperser. "Je pense que se retirer la tête haute serait prestigieux. Nos enfants pourraient en retirer de la fierté", a-t-il dit des manifestants, très jeunes pour la plupart.
Si le projet devient réalité, les observateurs s'attendent à une forte augmentation du volume des échanges, en particulier à Shanghaï. Pékin avait détaillé en avril ce projet de plate-forme qui permettrait aux investisseurs internationaux d'avoir accès à certains titres prédéterminés à Shanghaï, place financière strictement règlementée, et aux investisseurs du continent de se procurer des actions à Hongkong. La Commission de régulation des marchés financiers chinoise avait alors indiqué que le projet serait opérationnel dans un délai d'environ six mois. Un projet similaire avait vu le jour en 2007, provoquant alors une envolée des places de Hongkong et Shanghaï, avant d'être finalement abandonné en raison de l'éclatement de la crise financières mondiale.
En Hongrie, 10 000 manifestants contre une taxe sur l'utilisation d'Internet
Plus de 10 000 Hongrois ont manifesté dimanche à Budapest pour exiger le retrait d'un projet du gouvernement du premier ministre, Viktor Orban, de taxer l'utilisation d'Internet, une mesure destinée à renflouer les caisses de l'Etat que ses détracteurs considèrent comme antidémocratique."Si la taxe n'est pas retirée dans les quarante-huit heures, nous reviendrons", a déclaré à la foule l'un des organisateurs, Balazs Gulyas. Rassemblée devant le ministère de l'économie, la foule a brandi des pancartes avec les inscriptions:"Wi-fi libre ! Internet libre ! Hongrie libre !". Le projet de taxe annoncé mardi dernier par le ministre de l'économie prévoit un prélèvement de 150 forints (0,50 euro) par gigaoctet transféré. Le ministre a affirmé que cette taxe était nécessaire pour combler les trous dans le budget 2015 de la Hongrie, l'un des pays membres de l'Union européenne les plus endettés. Il a également affirmé que cette taxe était juste car elle compensait le basculement des consommateurs vers Internet au détriment des lignes de téléphone traditionnelles. Les organisateurs ont déclaré que selon eux cette taxe visait en réalité à restreindre les critiques contre le gouvernement de M. Orban – souvent accusé d'autoritarisme – qui s'expriment principalement dans les médias en ligne. 
Les détracteurs de cette taxe craignent aussi ses effets négatifs pour les petits entrepreneurs et l'accès à l'information et à l'éducation dans les régions pauvres. Le projet de taxe a été critiqué à Bruxelles : Neelie Kroes, la commissaire européenne responsable des nouvelles technologies, a estimé, dans un tweet, que cette taxe était "une honte pour les utilisateurs et une honte pour le gouvernement hongrois".
TEXTOS
Brésil : La présidente sortante Dilma Rousseff, issue du Parti des travailleurs a été réélue à la tête du pays, et devra combiner avec une inflation en hausse et une croissance en nette baisse.
Ukraine : vainqueurs aux élections législatives qui se sont déroulées hier, le président Petro Porochenko et le premier ministre Arseni Iatseniouk devraient rester à la tête du pays, et le tandem pro-occidental cherche une alliance.
USA : Les sociétés en commandite Williams Partners et Access Midstream Partners, toutes deux spécialisées dans la production et le transport du gaz naturel, ont annoncé dimanche leur fusion dans une opération valorisée à environ
50 milliards de dollars.
Fujifilm : L'action du japonais Fujifilm Holdings a progressé de 2,88 % lundi à la Bourse de Tokyo alors qu'un médicament d'une de ses filiales attire l'attention pour lutter contre le virus Ebola et que le groupe va acquérir une firme américaine de fabrication de vaccins, Kalon Biotherapeutics.
Novartis : Le géant pharmaceutique suisse Novartis a annoncé dimanche qu'il allait céder son activité de vaccin contre la grippe à l'australien CSL pour un montant de
275 millions de dollars, poursuivant ainsi son recentrage stratégique. Le groupe suisse avait indiqué en avril vouloir se concentrer sur trois activités fondamentales – pharmacie, médicaments sans ordonnance et ophtalmologie – annonçant la vente de plusieurs autres pans de son activité. 
POINTS MARCHÉS
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"Tout ce qui ira vers l'emploi, et vers l'emploi des jeunes, sera accueilli par le gouvernement dans un sens favorable."
Déclaration de François Hollande, en visite à Dijon pour le le 25e congrès de la Fédération Léo-LagrangeL Le président de la République s'est pourtant refusé à évoquer les chiffres du chômage, qui ont fait un nouveau bond et ont été qualifiés d'"échec" par le ministre du travail lui-même, François Rebsamen. M. Hollande a préféré insister sur les 150 000 emplois d'avenir déjà créés pour les jeunes, "les moins qualifiés" et "les plus éloignés du marché du travail", se présentant en rassembleur pour "construire l'avenir" avec un"esprit de conquête de liberté"… Seuls
4 % des Français le considèrent comme le meilleur candidat du PS en 2017, selon un récent sondage. 

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INDICES
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 CAC 40 12h18  4 104,16 PTS  -0,6 % 
 Dow Jones 22h45  16 805,41 PTS  +0,76 % 
BLOG
L'évaluation des banques de l'Eurozone par la BCE: les limites de l'épure.
Après des mois d'attentes, nous venons de recevoir les conclusions de l'évaluation de la santé des banques de l'Eurozone par leur nouvelle autorité de contrôle: la Banque centrale européenne. Elles étaient prévisibles, mais l'exercice a des limites qui ont pour conséquence de ne donner qu'un bulletin de santé partiel.

Ce que les chiffres disent.

Sur les 130 banques 25 ont une insuffisance de fonds propres de 25 milliards, soit 1 % des fonds propres des banques de l'Eurozone. A cela s'ajoute une moins valeur d'actifs de 48 milliards, soit
0,15 % des actifs des banques européennes.

Sur ces 25 milliards, les banques grecques (8,7)  et italiennes (9,7) représentent près de 75 % des capitaux propres manquants. La France (0,1), l'Allemagne (0,1) et l'Espagne (0), les principaux pays de l'Eurozone (avec l'Italie) sont en santé quasi parfaite.

Aucune des vingt banques les plus larges et globales de l'Eurozone et qui figurent sur la liste mondiale des banques à risque systémique, ne figure dans la liste des banques souffrant d'une insuffisance de fonds propres.

Cette lecture est rassurante, et, compte tenu de la méthodologie utilisée, les résultats sont incontestables.
Lu sur Démystifier la finance
TITRES DE L'ÉCONOMIE 
Les Echos : Les banques françaises, bons élèves de l'Europe 
Le Figaro Economie : Budget : Hollande sourd aux mises en garde de l'Europe 
The Wall Street Journal : La BCE considère que la plupart des banques de la zone euro sont en bonne santé 
The Financial Times : L'Italie sous pression après l'échec de 9 banques aux tests de résistance
ÉTUDES
INTERNATIONAL
Risques globaux et échecs de l'action collective : que peut faire la communauté internationale ?
Source : FMI.
DIVERS
Surmonter le fossé du genre dans l'entreprenariat : le pouvoir des réseaux
Source : Boston Consulting Group.
FRANCE
Stress tests : la solidité des banques françaises est confirmée
Source : Fédération bancaire française.


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