Le gouvernement français manœuvre mais s’incline devant le diktat de Bruxelles
Le 27 octobre, M. Sapin a répondu à la lettre de la Commission Européenne que le président Hollande avait voulu garder secrète. Il déclare avoir dégagé encore 3,6 milliards de réduction du déficit en 2015.
Dans un premier temps Hollande avait déclaré, en réponse aux injonctions de Bruxelles, que la France ne changerait pas ses réductions de dépenses publiques de 21 milliards en 2015, car la conjoncture économique est plus difficile que prévue. De même Matteo Renzi s’indignait de la lettre de la Commission à l’Italie et menaçait de révéler ce que coûtent les commissaires européens.
Cette attitude permettait de faire pression sur les députés du PS en prétendant que la France ne faisait pas d’austérité mais une rigueur équilibrée. 39 députés dont des anciens ministres ayant refusé de voter la partie recette du budget, la crise au sein du PS franchissait un nouveau cran. Le ministre Macron pour sa part en annonçant des déréglementations pensait amadouer la Commission.
Mais ce Week End, M.Renzi a accepté de nouvelles coupes budgétaires de 4,5 Milliards en plus d’une réforme du marché du travail pour accroître les licenciements.
M. Sapin prétend, après avoir refait ses calculs, qu’il dispose de 3,6 milliards de plus venant de la lutte contre la fraude fiscale et des taux d’intérêt sur la dette publique plus bas que prévus. Le même argument avait déjà servi pour annoncer les allègements d’impôts sur le revenu des ménages les plus pauvres, présenté par les députés PS comme la preuve que le gouvernement discute avec sa majorité.
La surveillance de Bruxelles prévue par le traité sur la gouvernance en application pour la première fois cette année limite fortement la souveraineté des parlements.
[attach 1]
Dans un premier temps Hollande avait déclaré, en réponse aux injonctions de Bruxelles, que la France ne changerait pas ses réductions de dépenses publiques de 21 milliards en 2015, car la conjoncture économique est plus difficile que prévue. De même Matteo Renzi s’indignait de la lettre de la Commission à l’Italie et menaçait de révéler ce que coûtent les commissaires européens.
Cette attitude permettait de faire pression sur les députés du PS en prétendant que la France ne faisait pas d’austérité mais une rigueur équilibrée. 39 députés dont des anciens ministres ayant refusé de voter la partie recette du budget, la crise au sein du PS franchissait un nouveau cran. Le ministre Macron pour sa part en annonçant des déréglementations pensait amadouer la Commission.
Mais ce Week End, M.Renzi a accepté de nouvelles coupes budgétaires de 4,5 Milliards en plus d’une réforme du marché du travail pour accroître les licenciements.
M. Sapin prétend, après avoir refait ses calculs, qu’il dispose de 3,6 milliards de plus venant de la lutte contre la fraude fiscale et des taux d’intérêt sur la dette publique plus bas que prévus. Le même argument avait déjà servi pour annoncer les allègements d’impôts sur le revenu des ménages les plus pauvres, présenté par les députés PS comme la preuve que le gouvernement discute avec sa majorité.
La surveillance de Bruxelles prévue par le traité sur la gouvernance en application pour la première fois cette année limite fortement la souveraineté des parlements.
[attach 1]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire