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jeudi 2 octobre 2014

EN FINIR AVEC LA 5E RÉPUBLIQUE : PROPOSITIONS POUR UNE ASSEMBLÉE CONSTITUANTE



​ EN FINIR AVEC LA 5E RÉPUBLIQUE : PROPOSITIONS 

POUR UNE ASSEMBLÉE CONSTITUANTE

Les Infos - Mercredi 01 Octobre 2014

​ POURQUOI EN FINIR AVEC LA 

5E RÉPUBLIQUE RÉPUBLIQUE

Depuis l'instauration de la 5e République 
en 1958, celle-ci n'a cessé de se présidentialiser, 
d'abord en 1962 avec l'élection du président 
de la République au suffrage universel, qui
contribue à en faire d'abord un choix d'homme 
plutôt qu'un choix de société ou de programme 
de gouvernement. Les institutions de ce qui
 est devenue une monarchie républicaine 
aboutissent aujourd'hui à une 
professionnalisation des femmes et des
 hommes politiques qui perverti la démocratie.

La loi constitutionnelle du 2 octobre 2000 
concernant la durée du mandat du Président 
de la République fait passer sa durée de 
7 à 5 ans et avec l'inversion du calendrier électoral qui positionne l'élection Présidentielle 
avant les législatives, la vie politique française est désormais focalisée sur l'élection 
présidentielle. Désignée juste après le Président de la République, l'Assemblée Nationale
 a toutes les chances d'être de la couleur politique de celui-ci.

Dans cette 5e République, le chef de l'État n'est plus le président de tous les Français, mais
 le chef de sa majorité composée de députés dociles, prêts à tous les renoncements 
pour ne pas déplaire au président-guide. L'assemblée des représentants de la nation, 
devenue simple chambre d'enregistrement, est marginalisée face un pouvoir exécutif fort
 prédominant.

Avec cette dérive autocratique de la 5e République depuis une cinquantaine d'années, 
le débat politique est étouffé, les citoyen-nes sont écarté-es de toutes les décisions 
concernant leur avenir et celui du pays. Désormais, le président, qui se veut l'émanation du 
peuple tout entier, fixe lui-même les débats de société (identité nationale, immigration, 
sécurité...) et stigmatise ceux qui ont le tort de lui déplaire.

Aujourd'hui nous ne pouvons plus faire confiance à nos élu-es pour nous représenter. 
Les doléances et les attentes des citoyen-nes sont systématiquement écartées au profit
 des intérêts partisans et privés. Les institutions de la 5e République encouragent et 
autorisent toutes sortes de dérives et d'irresponsabilités :

L’irresponsabilité politique des dirigeants s’accroît et la démocratie est bafouée :
  • La politique n’est plus l’exercice d’un mandat mais une profession.
  • La vie civique n’existe plus.
  • La citoyenneté est réduite à la portion congrue.
  • La séparation des pouvoirs est bafouée.
  • Les institutions actuelles et les responsables qui sont à leur tête sont incapables de
  •  protéger la population.
  • Les dernières révisions constitutionnelles (24 pour la Constitution de 1958) ont 
  • pratiquement toutes été décidées par les grands partis politiques et les chefs
  •  d’État successifs sans la consultation des électeurs.

​ FAIRE VIVRE ET DÉVELOPPER LE MOUVEMENT POUR LA 6E RÉPUBLIQUE

La souveraineté populaire est foulée aux pieds. C'est pourquoi il ne suffit plus de changer
 de parti ou de chefs, il faut changer les règles du jeu.

Cette monarchie républicaine, nous n'en voulons plus. Il est grand temps d'agir pour
 que naisse un Grand Mouvement Populaire pour une 6e République démocratique, 
sociale et écologique.

Afin de favoriser l'intervention des citoyen-nes dans le débat démocratique, des comités
 ou ateliers d'initiatives populaires pourraient être constitués à tous les niveaux 
de la nation, locaux, départementaux, régionaux, relais d'un comité national chargé de 
constituer, d'animer et de coordonner un grand mouvement national pour une Assemblée
 Constituante et une République démocratique, sociale et écologique. Ils seraient ouverts 
à toutes celles et ceux qui voudraient y participer.

​Tout citoyen-ne libre et sain d’esprit, quelle que soit sa situation sociale et son niveau de
 scolarité, sera habilité à participer aux travaux des comités ou ateliers d'initiatives populaires.

Ce mouvement pour une Assemblée Constituante et une 6e République ainsi que 
les différents comités ou ateliers qui le composent devront être impulsés et animés 
par tous ceux qui auront souhaité y participer, dans lesquels chaque personne doit compter
 pour elle-même.

​ L'ASSEMBLÉE CONSTITUANTE

Il est absolument indispensable de faire appel à une Assemblée Constituante composée
 de citoyen-nes n'ayant jamais été élu-es dans aucune assemblée tant au niveau local que
 national et ne pourront plus jamais être élu-es une fois le travail constituant achevé.

Nous devons donc changer le système de fond en comble, pour cela nous devons 
nous doter d’une nouvelle Constitution pour encadrer nos représentants et donner la 
parole au peuple.

La Constitution issue de l’Assemblée Constituante se doit d’être débattue et ratifiée 
par le peuple avant d’être appliquée, chacun-e doit pouvoir donner son avis.

En démocratie, c’est le peuple qui est souverain. C'est pourquoi la rédaction d’une 
constitution ne doit pas être confiée aux partis politiques ou aux élu-es qui exercent 
le pouvoir ou aspirent à l’exercer : il convient de faire appel à une Assemblée Constituante
 formée de citoyen-nes libres de toute dépendance pour éviter tout conflit d'intérêt.

Une fois les travaux de l'Assemblée constituante terminés la nouvelle Constitution devra
 être ratifiée par le peuple, par référendum avant d’entrer en vigueur.

La qualité du résultat de l’Assemblée constituante dépend de la qualité de sa 
composition, de sa démarche et de la participation populaire qu’elle suscite.

La composition de l’Assemblée constituante est importante. Les membres de la Constituante
 pourraient être élu-es au suffrage universel direct proportionnel, tiré-es au sort ou 
peut-être un mixte des deux. Sur ce sujet épineux qui attise les passions, nous devons 
avoir la sagesse de ne rien imposer et laisser la place au débat démocratique, lui seul
 pourra trancher en faveur de l'un ou l'autre des modes de désignation proposés. 
Pour ma part, je pense que l'essentiel soit que les député-es constituants soient 
représentatifs de toute la société et qu'ils ou elles n'aient jamais été élu-es et ne pourront
 plus jamais l'être après.

Cette Assemblée du Peuple Souverain doit être entièrement libre des pressions 
des partis politiques et de l'attirance des élu-es à préserver et accroître leur pouvoir
 au détriment de celui du peuple. Le pouvoir constituant doit être distinct du pouvoir constitué.

La convocation de la Constituante pourrait se faire par une loi de l’Assemblée Nationale 
qui définirait son mode de désignation, les grandes lignes de son mandat, de son
 fonctionnement ainsi que les règles à observer dans l’information et le débat public qui 
entoureront les travaux de la Constituante, elle devra veiller à favoriser la participation 
au débat du plus grand nombre de citoyen-nes et limiter rigoureusement la propagande 
de groupes d’intérêt politiques ou privés, d’où qu’ils viennent.

​ LES COMITÉS POPULAIRES CONSTITUANTS

Le Président ou la Présidente de l'Assemblée Constituante pourrait être élu-e par 
ses pairs. Celui-ci ou celle-ci serait, entre autre, chargé-e, avec l’appui des 
services de l'État concernés, d'organiser la mise en place de comités populaires 
constituants de quartiers, locaux, départementaux et régionaux, ce qui favoriserait
 un débat public réellement démocratique pour faire remonter aux député-es 
constituants les propositions des citoyen-nes pour la nouvelle Constitution.

Le processus de désignation des membres de ces comités populaires constituants
 pourrait se faire sur la base d'un appel de candidatures volontaires (toujours en
 excluant des citoyen-nes élu-es), parmi lesquels seraient tirés au sort un nombre 
de membres à définir pour les différents comités. Ce qui assurerait la participation 
de personnes intéressées estimant pouvoir apporter une réelle contribution. Dans la 
mesure du possible il faudrait assurer une représentation équitable et représentative
 de la société française, sexes, groupes d'âge, minorités culturelles, etc...

Les conditions d’admissibilité des volontaires seraient fixées dans la loi, par exemple : 
être inscrit-e sur les listes électorales, posséder une connaissance suffisante du français,
 ne pas être élu-e, etc... (liste à préciser). Le candidat-e déclare présenter sa
 candidature de bonne foi et à titre personnel. Tout citoyen-ne libre et sain-e d’esprit,
 quelle que soit sa situation sociale et son niveau de scolarité, sera habilité à participer
 aux travaux des comités populaires constituants.

Nous ne devons imposer aucun préalable à la Constituante concernant le contenu de la 
Constitution à rédiger, si ce n'est qu'elle doit tenter de répondre aux aspirations de la
 population et trouver des solutions efficaces et durables à la crise écologique,
 sociale, économique et démocratique de notre pays.

La loi instaurant la Constituante doit lui garantir tous les moyens et le temps nécessaires
 pour en faire un vaste chantier démocratique qui permette à la population de
 comprendre les enjeux, d’être consultée et de participer sans aucune pression 
au débat public et aux délibérations, avec une utilisation systématique des médias de 
communication modernes (L'expérience d'autres pays nous a montré que les travaux 
constituants pourraient s'étaler sur deux ou trois ans). La Constituante pourra en outre
 commander des études et s’adjoindre des conseillers.

Les différentes étapes pour la mise en marche de la Constituante pourrait-être :
  • Désignation... de l'Assemblée Constituante
  • Mise en place des comités populaires constituants
  • Débat démocratique, consultation de la population
  • Rédaction du projet de constitution
  • Référendum populaire sur le projet de constitution.

​ LA CONSTITUTION

La Constitution, c'est la loi au-dessus de toutes les lois, la loi suprême qui doit protéger
 le peuple contre les abus de pouvoir, elle doit avoir le contrôle sur tous les pouvoirs,
 qu'ils soient publics ou privés. Toute Constitution qui se respecte doit être écrite 
par ceux qu'elle est sensé protéger c'est-à-dire les citoyen-nes.

Il ne faut absolument pas laisser les hommes et femmes politique l'écrire 
eux-mêmes. La rédaction d’une constitution ne peut pas et ne doit pas être confiée 
aux partis politiques ni aux élu-e-s qui exercent le pouvoir ou aspirent à l’exercer., 
ce n'est pas à ceux qui sont au pouvoir d'écrire les règles du pouvoir, ni aux 
parlementaires, ni aux membres du gouvernement, ni à aucun professionnel de 
la politique, d'écrire ou de modifier la Constitution. Seul le peuple doit être
 habilité à écrire ou modifier la Constitution.

Le contenu d’une constitution est vaste et s’étend à tout ce qui concerne la 
vie collective d’un peuple et ses institutions. Il est dicté en grande partie par les 
attentes et les propositions de la population.

Beaucoup de projets de constitutions sont en discussion un peu partout dans 
le monde. Les sujets les plus fréquemment débattus sont ceux qui concernent la 
participation démocratique (mode de scrutin, vote blanc, référendum d’initiative 
citoyenne, référendum révocatoire, cumul des mandats, durée des mandats, statut 
du chef de l’État, primauté du pouvoir législatif, rôle des partis politiques, etc...), 
les libertés individuelles et collectives, la laïcité, le partage de la richesse collective,
 les services publics et la solidarité sociale, le statut des entreprises, la souveraineté 
monétaire, la propriété et l’exploitation des ressources naturelles, le contrôle de
 l’information, la protection de la nature, du patrimoine, des ressources et de la culture, etc...

Sur tous ces enjeux, la rédaction de la constitution devrait permettre au peuple 
français de définir lui même des orientations pour sortir le pays de la crise 
démocratique, économique, sociale et écologique qu'il traverse ainsi que les 
dispositions devant encadrer les élu-es et les gouvernements à venir.

Le préambule de la nouvelle Constitution pourrait inclure la Déclaration des Droits 
de l'Homme et du Citoyen du 26 juin 1793, afin que le peuple ait toujours devant
 les yeux ces droits sacrés et inaliénables et les bases de sa liberté et de son bonheur.

EN DÉMOCRATIE, SEUL LE PEUPLE EST SOUVERAIN.

Ces propositions sont la modeste contribution d'un citoyen désireux d'apporter
sa pierre à l'édifice démocratique que nous voulons construire ensemble pour 
aller vers une 6e République, la première d'une nouvelle ère réellement démocratique,
 sociale et écologique où les citoyen-nes auront la possibilité de s’impliquer directement.
En avant pour une République démocratique, sociale et 
écologique !

QUE LE DEBAT DEMOCRATIQUE COMMENCE !


Changez la Constitution pour rendre le pouvoir aux citoyens !
Mouvement pour la 6e République


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Nos seules forces, nous les trouverons en nous même
« Rien n’est plus puissant qu’une idée dont l’heure est venue » - Victor Hugo

​ PLACE AU PEUPLE

Changez la Constitution pour rendre le pouvoir aux citoyens !
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