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vendredi 3 octobre 2014

à lire sur le Monde.fr , vendredi 3 octobre 2014


Ankara dit oui à une intervention turque contre l'EI
Le Parlement turc a autorisé hier une intervention militaire contre les djihadistes en Irak et en Syrie, où la ville kurde de Kobané, frontalière de la Turquie, est asphyxiée par l'Etat islamique (EI). En Irak, deux attaques de l'EI contre des bases des forces de sécurité ont fait 17 morts parmi les policiers et les soldats dans la province d'Al-Anbar frontalière de la Syrie, à l'ouest de Bagdad, selon des sources de la sécurité qui ont fait état de la mort de 40 djihadistes. En Syrie, "les djihadistes sont désormais à moins d'un kilomètre à l'est et au sud-est de Kobané, et la ville est totalement asphyxiée" à l'exception de l'accès au nord, a indiqué Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme. La chute de Kobané permettrait à l'EI de contrôler sans discontinuité une longue bande frontalière de la Turquie. Face à la menace grandissante de l'EI sur "la sécurité nationale turque", le Parlement d'Ankara a approuvé à une très large majorité un projet de résolution du gouvernement islamo-conservateur autorisant l'armée à mener des opérations contre les djihadistes en Syrie et en Irak au sein de la coalition menée par les Etats-Unis et à laquelle prennent part, à différents degrés, une cinquantaine de pays. Le mandat accordé au gouvernement autorise aussi les troupes étrangères à lancer des opérations à partir du sol turc. La Turquie est membre de l'OTAN, et les Etats-Unis disposent d'une base aérienne dans la ville d'Incirlik, dans le sud du pays.  

Au Brésil, duel serré pour l'élection présidentielle
Un événement important pour le Brésil se déroulera dimanche, avec l'ouverture du premier tour de l'élection présidentielle, un duel qui sera très disputé, présage The Economist. Si l'actuelle présidente, Dilma Rousseff, incarne la continuité et le progrès social, elle est, en revanche, "fragilisée par un maigre bilan économique et une poussée de l'inflation qui pèse sur les ménages", juge La Presse. Face à elle, la popularité de Marina Silva, qualifiée d'"Obama brésilienne" ou de "Lula en jupon"ne cesse de croître. La candidate socialiste fait des émules parmi les Brésiliens,"qui soutiennent son combat pour la défense de l'environnement" et "raffolent de ses discours aux accents parfois messianiques", souligne Jeune AfriqueThe Economist souligne sa propension à gagner le soutien de l'électorat, car, "mieux que n'importe quel autre homme politique au Brésil, elle sait ce qu'avoir faim signifie", en raison de ses origines modestes. Le candidat vert Eduardo Jorge – crédité de seulement 1 % dans les sondages – a égratigné les deux candidates dans une reprise musicale de Don't worry, be happy, précise O Estadao de Sao Paulo, en chantant : "Marre de ces ondes de droite ; Dilma, personne ne peut l'encadrer." Même virulence envers Marina Silva, qu'il accuse de revirement sur le mariage pour tous : elle était pour, jusqu'à qu'elle se fasse "réprimander" par un pasteur de l'Eglise évangélique à laquelle elle appartient. C'est sans doute l'ultime candidat de poids dans cette campagne, avance The Guardian : l'Eglise catholique a un fort potentiel de persuasion en détenant 600 chaînes de télévision et de radio, et 63 élus de confession évangéliste sur les 513 que compte la chambre basse.  

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