Un événement important pour le Brésil se déroulera dimanche, avec l'ouverture du premier tour de l'élection présidentielle, un duel qui sera très disputé, présage The Economist. Si l'actuelle présidente, Dilma Rousseff, incarne la continuité et le progrès social, elle est, en revanche, "fragilisée par un maigre bilan économique et une poussée de l'inflation qui pèse sur les ménages", juge La Presse. Face à elle, la popularité de Marina Silva, qualifiée d'"Obama brésilienne" ou de "Lula en jupon"ne cesse de croître. La candidate socialiste fait des émules parmi les Brésiliens,"qui soutiennent son combat pour la défense de l'environnement" et "raffolent de ses discours aux accents parfois messianiques", souligne Jeune Afrique. The Economist souligne sa propension à gagner le soutien de l'électorat, car, "mieux que n'importe quel autre homme politique au Brésil, elle sait ce qu'avoir faim signifie", en raison de ses origines modestes. Le candidat vert Eduardo Jorge – crédité de seulement 1 % dans les sondages – a égratigné les deux candidates dans une reprise musicale de Don't worry, be happy, précise O Estadao de Sao Paulo, en chantant : "Marre de ces ondes de droite ; Dilma, personne ne peut l'encadrer." Même virulence envers Marina Silva, qu'il accuse de revirement sur le mariage pour tous : elle était pour, jusqu'à qu'elle se fasse "réprimander" par un pasteur de l'Eglise évangélique à laquelle elle appartient. C'est sans doute l'ultime candidat de poids dans cette campagne, avance The Guardian : l'Eglise catholique a un fort potentiel de persuasion en détenant 600 chaînes de télévision et de radio, et 63 élus de confession évangéliste sur les 513 que compte la chambre basse. |
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