Universités: Réduction de 5000 à 246 masters
La ministre de l’Enseignement supérieur Geneviève Fioraso, vient d’annoncer le 27 janvier, en application de la loi de juillet 2013, une simplification des masters.
En 2013 la licence a été simplifiée, passant de 322 intitulés à 45, regroupés en 4 domaines. Cette disposition conduit à des fusions, disparitions, compressions d’heures de cours, et donc à d’importantes économies.
L’étape suivante concerne les masters: 5000 masters actuellement vont être regroupés en 246 intitulés, le concept de spécialité disparaît. Pour le MEDEF : "l’enjeu est de faciliter l’insertion professionnelle des futurs diplômés".
La réforme Sarkozy qui a développé l’autonomie des Universités s’est traduite par des difficultés financières puisque les subventions de l’Etat sont insuffisantes. Le but est de pousser les Universités à se regrouper, à rechercher des financements auprès des entreprises, à relever les droits d’inscription et à comprimer leurs dépenses.
La réforme Fioraso a renforcé les dispositions des directives européennes imposant autonomie, concurrence et réductions de dépenses publiques. Le parcours licence en 3 ans puis les masters en deux ans intégrent des stages en Entreprises qui rendent très variables les acquis professionnels. Il faut que l’étudiant se trouve le bon stage, parfois dans une autre ville, un autre pays et se débrouille aussi pour se financer. L’offre ainsi réduite, le diplôme n’a plus de valeur nationale mais comprend une liberté de parcours, une co-organisation et un co-financement par l’Entreprise. «A l’étudiant sur son CV de détailler ce qu’il aura réellement étudié» précise le ministère.
En 2013 la licence a été simplifiée, passant de 322 intitulés à 45, regroupés en 4 domaines. Cette disposition conduit à des fusions, disparitions, compressions d’heures de cours, et donc à d’importantes économies.
L’étape suivante concerne les masters: 5000 masters actuellement vont être regroupés en 246 intitulés, le concept de spécialité disparaît. Pour le MEDEF : "l’enjeu est de faciliter l’insertion professionnelle des futurs diplômés".
La réforme Sarkozy qui a développé l’autonomie des Universités s’est traduite par des difficultés financières puisque les subventions de l’Etat sont insuffisantes. Le but est de pousser les Universités à se regrouper, à rechercher des financements auprès des entreprises, à relever les droits d’inscription et à comprimer leurs dépenses.
La réforme Fioraso a renforcé les dispositions des directives européennes imposant autonomie, concurrence et réductions de dépenses publiques. Le parcours licence en 3 ans puis les masters en deux ans intégrent des stages en Entreprises qui rendent très variables les acquis professionnels. Il faut que l’étudiant se trouve le bon stage, parfois dans une autre ville, un autre pays et se débrouille aussi pour se financer. L’offre ainsi réduite, le diplôme n’a plus de valeur nationale mais comprend une liberté de parcours, une co-organisation et un co-financement par l’Entreprise. «A l’étudiant sur son CV de détailler ce qu’il aura réellement étudié» précise le ministère.
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