Rebond du marché auto en décembre mais baisse en 2013 |
Les immatriculations de voitures neuves en France ont rebondi en décembre, conséquence d'un effet de calendrier favorable et d'une demande soutenue par la perspective d'un durcissement des malus, mais sans parvenir à redresser un marché qui signe en 2013 sa quatrième année de baisse d'affilée. Il s'est immatriculé le mois dernier 175 336 voitures, soit une hausse de 9,4 % en données brutes par rapport au même mois de 2012, a annoncé jeudi le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). En données corrigées des jours ouvrables, décembre 2013 ayant compté un jour ouvrable de plus que décembre 2012, les immatriculations ressortent en hausse de 4,2 %. Alors qu'elles se stabilisaient à un niveau bas depuis l'été, les immatriculations avaient rechuté en novembre à cause de la faiblesse persistante de la demande des particuliers. Pour l'année 2013, les immatriculations de voitures neuves ont diminué de 5,7 % en données brutes et de 5 % en données corrigées. Si elles ont grimpé d'environ 11 % en 2009 grâce aux primes à la casse, les immatriculations ont rebaissé de 3 % en 2010, de 2 % environ en 2011 et de près de 14 % en 2012. Cette année-là, elles étaient tombées sous la barre des deux millions de voitures, se retrouvant à leur plus bas niveau depuis 1997, soit depuis quinze ans. (Lire l'article "En 2013, le marché automobile français a réalisé sa pire performance depuis seize ans", par Philippe Jacqué) |
Le mois dernier, le groupe PSA Peugeot Citroën a vu ses immatriculations de voitures particulières neuves croître de 10,6 % en données brutes, quand le groupe Renault a vu les siennes bondir de 37,9 %. Les groupes étrangers ont vu leurs ventes diminuer de 1,1 % mais celles de Volkswagen ont augmenté de 9,9 %. Sur un an, en revanche, le groupe PSA baisse de 7,7 %, le groupe Renault augmente de 0,8 % et le groupe Volkswagen baisse de 8,1 %. Le groupe Toyota croît de 5,5 % et le groupe Fiat de 2,4 %. |
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Fiat prend le contrôle total de Chrysler |
Fiat a conclu un accord en vue de prendre le contrôle total de sa filiale américaine Chrysler, pour un montant de 4,35 milliards de dollars, après plus d'un an d'âpres discussions, annonce mercredi le constructeur automobile italien. Sergio Marchionne, l'administrateur délégué de Fiat, conforte ainsi sa réputation de négociateur chevronné, près de dix ans après avoir pris les rênes du groupe piémontais aux abois dans un secteur automobile qu'il découvrait. Mais il reste à voir si cette fusion suffira à compenser les pertes du constructeur italien en Europe. Le plan de Marchionne pour renforcer Fiat prévoit des partages de technologies, de trésorerie et de réseaux de concessionnaires avec Chrysler, le troisième constructeur automobile américain, dont Fiat possédait jusqu'ici 58,5 % des parts. |
"C'est une entreprise de plus en plus américaine maintenant, parce qu'en Europe, et surtout en Italie, la conjoncture économique reste difficile", estime Andrea Giuricin, spécialiste des transports à l'université Bicocca de Milan. "Fiat a déjà perdu beaucoup de ses parts de marché en Europe et ce ne sera pas facile de compenser cette perte." |
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La reprise du secteur manufacturier s'accélère en zone euro, sauf en France |
L'activité manufacturière dans la zone euro a enregistré en décembre sa plus forte croissance en plus de deux ans et demi, signe que la reprise est en train de se renforcer, malgré des inquiétudes concernant la France. Le PMI manufacturier s'est établi à 52,7 contre 51,6 en novembre, selon une seconde estimation publiée jeudi par le cabinet Markit. Il est à son plus haut niveau en 31 mois mais reste inchangé par rapport à la première estimation. Lorsque l'indice dépasse les 50 points, cela signifie que l'activité progresse, tandis qu'elle se replie s'il est en dessous de ce seuil. |
"Les fabricants français signalent une nouvelle détérioration de la conjoncture dans le secteur manufacturier français en décembre", selon la société d'études Markit. L'indice PMI de Markit se replie de 48.4 en novembre à 47, affichant ainsi un plus bas de 7 mois. L'indice PMI est tiré à la baisse par quatre de ses cinq composantes au cours de la dernière période d'enquête. La baisse de la charge de travail incite les fabricants à réduire de nouveau leurs effectifs en décembre, tendance portant l'actuelle période de contraction de l'emploi à 22 mois. Le taux de suppression de postes affiche en outre son plus haut niveau depuis mai. |
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Décélération industrielle chinoise |
La banque britannique HSBC a confirmé jeudi que la croissance de la production manufacturière en Chine avait décéléré en décembre, à son plus faible niveau en trois mois. L'indice PMI des directeurs d'achat calculé par HSBC dans la deuxième économie mondiale se monte à 50,5 en décembre, après 50,8 en novembre. Cet indicateur de 50,5 est inchangé par rapport à la prévision qu'avait effectuée HSBC le 16 décembre dernier, a indiqué la banque dans un communiqué. Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l'activité manufacturière, tandis qu'un indice inférieur signale une contraction. |
Mercredi, la Fédération chinoise de la logistique et des achats (CFLP), une organisation gouvernementale, avait publié son propre indice PMI pour décembre, à 51 contre 51,4 en novembre. Cela a marqué selon la CFLP le 15emois de progression de l'activité manufacturière chinoise mais le premier tassement, d'un mois à l'autre, depuis juin.
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TEXTOS |
Hyundai Motor : le constructeur sud-coréen a indiqué jeudi prévoir pour 2014 une croissance de ses ventes au taux le plus faible depuis plus d'une décennie. Hyundai et sa filiale Kia, cinquième groupe automobile mondial, devraient écouler 7,86 millions de véhicules cette année contre 7,56 millions en 2013, une hausse de 3,9 %, la plus modeste depuis 2003.
Energie : le groupe pétrolier espagnol Repsol a annoncé avoir bouclé la vente d'une partie de son activité de gaz naturel liquéfié au groupe pétrolier anglo-néerlandais Royal Dutch Shell pour 4,1 milliards de dollars (environ 3 milliards d'euros), lui permettant de réduire sa lourde dette.
Fret maritime : le consortium international chargé des gigantesques travaux d'élargissement du canal de Panama a annoncé qu'il les interromprait dans trois semaines si l'autorité de gestion du canal ne répondait pas à ses demandes de paiement, ont annoncé les médias hier soir.
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Samsung Electronics : le groupe sud-coréen a perdu 4,59 % jeudi à la Bourse de Séoul, touchant un plus bas de quatre mois après la publication de prévisions d'analystes qui laissent entrevoir des résultats trimestriels décevants en raison notamment d'un renchérissement du won.
SNCM : les syndicats de la compagnie maritime ont reconduit leur grève pour ce jeudi, a appris l'AFP mercredi, premier jour du mouvement, de source syndicale et auprès de la direction.
Fret maritime : le ministre des transports, Frédéric Cuvillier, va présenter vendredi en conseil des ministres un projet de loi visant à autoriser la présence d'agents de sécurité privés à bord des navires dans les zones exposées à la piraterie, et d'encadrer cette présence. Les conséquences économiques de la piraterie pour les armateurs sont évaluées entre 5,1 et 8,7 milliards d'euros par an au niveau mondial.
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61 975 milliards de dollars. |
"C'est, selon Bloomberg, la capitalisation boursière mondiale fin 2013", indiquent mercredi Les Echos, soit près de 45 000 milliards d'euros ! "Un nouveau record, par rapport aux 60 000 milliards de 2007… C'est, surtout, plus du double de la valeur de toutes les entreprises cotées dans le monde il y a dix ans exactement. En 2013, la capitalisation boursière a bondi de 18,16 %, tirée notamment par la hausse des principales places boursières mondiales, comme les Etats-Unis (+ 29,6 % pour le S&P 500), la France (+ 18 %), l'Allemagne (+ 25 %), le Royaume-Uni (+ 14 %) ou encore le Japon (+ 57 %), mais aussi par le grand retour des introductions en Bourse (Twitter, Royal Mail, Tarkett…), puisque, en 2013, 864 sociétés ont réalisé une IPO, levant environ 163 milliards de dollars (+ 30 % sur un an), selon le cabinet Ernst & Young." (Lire la suite) |
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Les cadres chinois ne pourront plus fumer en public
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Les passages d'une année à l'autre sont propices aux bonnes résolutions pour le Parti communiste chinois. Dans une circulaire publiée le dimanche 29 décembre, les autorités ont interdit aux cadres de fumer en public, leur enjoignant de donner l'exemple en la matière : "Les organisations du gouvernement et du parti deviendront des organisations sans tabac." "Le fait que certains responsables du parti fument ne met pas seulement en danger la santé publique, cela nuit également à l'image du parti et du gouvernement", relève le texte.
Même si le document, qui indique simplement que les contrevenants pourront être soumis à la loi sans préciser les sanctions, ne sera certainement pas appliqué partout, il représente une belle victoire pour les organisations de lutte contre le tabagisme dans le premier pays au monde pour les fumeurs (plus de 300 millions). A partir de mercredi, ceux qui fumeront dans les trains devront également s'acquitter d'une amende pouvant aller jusqu'à 2 000 yuans (240 euros).
L'année dernière, un rapport du ministère de la santé affirmait que la Chine représentait 40 % de la production mondiale et de la consommation de tabac. Pour la nouvelle équipe du président et numéro un du Parti communiste chinois, Xi Jinping, ce n'est pas seulement une question de santé publique dans une nation où le tabac tue un million de Chinois chaque année, selon l'Organisation mondiale de la santé. Il s'agit également de lutter contre les dépenses inutiles et fastueuses, ce qui s'inscrit dans son souci affiché de lutter contre la corruption. Comme le souligne le China Business News, dans certaines provinces, les cadres représentent une clientèle très importante pour les marques de cigarettes haut de gamme.
Début 2012, le premier ministre de l'époque, Wen Jiabao, avait annoncé vouloir s'attaquer aux dépenses publiques consacrées aux cigarettes, à l'alcool et aux cadeaux. En 2011, le tabac a été interdit dans les lieux publics...
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Lu sur l'Empire Weibo
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TITRES DE L'ÉCONOMIE |
Les Echos : Airbus se réinvente après une année historique |
Le Figaro économie : Bourse : le CAC 40 devrait s'envoler de 13 % en 2014 |
The Wall Street Journal : Les banques centrales vont continuer à dominer les marchés financiers |
Financial Times : Fiat achète les 41,5 % restants du capital de Chrysler |
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