Encore plus pour les entreprises, tel est le message de Gattaz, président du MEDEF
A la veille de la conférence sociale des organisations syndicales et patronales, Pierre Gattaz dans une interview aux Echos du 26 janvier se déclare prêt à se « mobiliser » pour le pacte de responsabilité. Le 17 janvier, il avait déclaré l’avoir « apporté sur un plateau» à F. Hollande.
Cette conférence a pour objet de concrétiser le pacte de responsabilité et d’aborder la question des contreparties à la suppression des cotisations familiales patronales, un cadeau de 30 milliards d’euros au patronat.
D’emblée, Gattaz défend ses exigences: "les 30 milliards d’euros de baisses promises, qui ne sont que la transformation du CICE (Crédit d’impôt compétitivité emploi ) en baisse de charges, ne sont pas suffisantes" .
Le gouvernement prévoit d’économiser 50 milliards d’euros dans les dépenses publiques d’ici à 2017 dont 44 financeront le service de la dette et 6 milliards la baisse des "charges". Le patronat veut obtenir la réduction des dépenses publiques, l’allégement de la fiscalité des entreprises, la diminution du coût du travail, la simplification et la diminution des obstacles à l’emploi.
De plus, Gattaz ne veut pas que "ce pacte de responsabilité se transforme en obligations et en contraintes" . "Tout engagement juridique écrit est impossible" rajoute t-il.
Enfin, il estime qu’il faut renverser la logique d’une fiscalité «basse sur la consommation, élevée sur le coût sur travail et très élevée sur le capital » Lors des « assises de la fiscalité » qui se déroule cette semaine, le MEDEF demandera une baisse globale de la fiscalité des entreprises.
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