http://la-sociale.viabloga.com
La Sociale
Analyses et débats pour le renouveau d'une pensée de l'émancipation
D'une prétendue révolution fiscale
« Révolution
fiscale », voilà l'objectif politique central que Mélenchon et le PG
avaient fixé il y a peu de temps. La « gauche » du Parti Socialiste
vient de présenter son programme pour une réforme radicale de la fiscalité.
Jean-Marc Ayrault, pour se sortir de la crise née de l'application de
l'écotaxe, a promis une remise à plat de tout le système des impôts et taxes
dans notre pays. Voilà donc la vieille Union de la Gauche en voie de
reconstitution ! Essayons de voir un peu plus clair dans ces proclamations
guerrières qui prétendent donner une réponse à la revendication de la droite et
du MEDEF dénonçant les impôts « confiscatoires » qui plomberaient le
dynamisme économique de notre pays.Comme toujours, le mieux est de partir des questions de principes. Tout se passe comme si, aujourd'hui, il y avait seulement deux camps : les partisans de l'impôt (la « gauche ») et les adversaires de l'impôt (la droite). Chez les partisans du PS, toute revendication contre l'impôt est assimilée à du « libéralisme » voire à du « poujadisme ». Quand Plenel se plaint qu'on veuille saigner les sites en ligne, et au premier chef Mediapart. parce qu'on leur appliquera le taux maximum de TVA (19,6 %) au lieu des 2,6 % en moyenne appliqués à la presse écrite, le voilà renvoyé dans les cordes et assimilé aux « libéraux ». Disons-le franchement : tout cela s'inscrit dans des manœuvres d'intoxication qui visent à éviter que ne soient posées les questions qui fâchent, c'est-à-dire la question des rapports de production. En effet, quel que soit le gouvernement, il prélève des impôts pour que l’État soit en mesure d'accomplir ses fonctions, dont certaines incomberaient à tout État – de l'entretien de routes à l'instruction publique – et dont d'autres correspondent strictement aux fonctions de l'État bourgeois (défense de l’ordre impérialiste, par exemple). De ce point de vue, l'État minimal rêvé par les libertariens et les plus radicaux des libéraux est une rêverie. La dépense publique et donc les impôts sont le carburant indispensable de la machine capitaliste et depuis plus d'un siècle. L'impôt en soi n'est donc pas plus de gauche que de droite.
Mais,
objectera-t-on ; la gauche est pour un impôt juste.....
Pour lire la suite de l'article, cliquer ici--->d-une-pretendue-revolution-fiscale
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire