Bourgoin-Jallieu Manifestation en famille pour réclamer la paix en Palestine
Il est 14 h 30, ce samedi 18 novembre, quand la place de la République commence à se remplir de manifestants, drapeau de la Palestine à la main, véritable étendard ou simple feuille de papier plastifiée, délogeant les quelques boulistes réunis sur les gravillons devant le monument aux morts. Pour cette deuxième manifestation en soutien au peuple palestinien depuis le début de la guerre avec Israël le 7 octobre, ils étaient 180 à se réunir avant de déambuler dans les rues berjalliennes. Parmi eux, de nombreuses familles, venues avec des enfants de tous âges.
« On voit tout ce qu’il se passe à la télé et beaucoup d’images choquantes. C’est bien de montrer aux enfants que les gens sont unis dans cette situation », estime Toufik, venu avec sa fille de 17 ans et ses deux nièces réclamer l’arrêt des bombardements de l’armée israélienne. Hakim, lui, est fier de voir défiler ses deux enfants de 10 et 14 ans main dans la main derrière le drapeau palestinien. « Ils voient des images du massacre, donc on essaie de leur expliquer ce qu’il se passe à Gaza, explique-t-il. C’est important de venir avec eux. »
« C’est une question d’humanité »
Partie de la place de la République, la marche s’est poursuivie jusqu’à la rue de la Libération avant de revenir devant le monument aux morts en passant devant le cinéma. Organisée par les Jeunes Insoumis du Nord-Isère, l’antenne locale du Parti communiste et le groupe syndical Sud (Solidaires, unitaires, démocratiques), elle prônait la paix en Palestine et réclamait le cessez-le-feu dans la bande de Gaza. « C’est bien qu’il y ait beaucoup de familles. Ça prouve que ce n’est pas un rassemblement de politiques ou de syndicats. Tout le monde y est sensible », constate Fabienne Zwiebel, membre de Sud éducation 38, lié à Sud Solidaires.
« En venant tous les quatre, on montre que c’est une marche pacifique », justifient Ahlem et Ali, venus avec leurs deux adolescents. Au milieu du cortège, Wafa tient la main à deux de ses cinq enfants : « Ça n’a rien à voir avec la religion, c’est une question d’humanité. On veut expliquer aux enfants d’où vient cette guerre et montrer qu’ici on est unis pour la paix. »
Une fois le petit kilomètre parcouru, le cortège s’est retrouvé au point de départ où les slogans se sont tus pour laisser place à une minute de silence. Avant une prise de parole des organisateurs et d’un membre de l’Union juive française pour la paix (UJFP), symbolisant le message adressé tout au long du rassemblement.
merci Victor pour ce travail sans lequel tout ce que nous faisons n'existerait pas, ou juste pour les quelques participants; avec ce merveilleux travail,nous pouvons démultiplier notre impact;
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