TOULOUSE #GiletsJaunes #GiletJaune Pourquoi Toulouse est en pointe
TOULOUSE #GiletsJaunes #GiletJaune Pourquoi Toulouse est en pointe
Quatre mille cinq cents manifestants à Toulouse quand Paris en comptait 3 000. C'est dans la Ville rose que ce cinquième week-end de mobilisation des Gilets jaunes a concentré le plus grand nombre de manifestants, avec Bordeaux. Pour Toulouse la «révoltée», cette affluence record dans l'Hexagone, ce 15 samedi 15 décembre, s'explique par plusieurs facteurs. D'abord Toulouse occupe la deuxième des villes en France (après Paris) où l'on manifeste le plus en temps normal. C'est une tradition. Collectifs, associations, militants, groupes solidaires et bien sûr syndicats ont une force de mobilisation capable d'attirer vers eux de très nombreux sympathisants pour faire le nombre et s'agréger à la masse.
Quatre mille cinq cents manifestants à Toulouse quand Paris en comptait 3 000. C'est dans la Ville rose que ce cinquième week-end de mobilisation des Gilets jaunes a concentré le plus grand nombre de manifestants, avec Bordeaux. Pour Toulouse la «révoltée», cette affluence record dans l'Hexagone, ce 15 samedi 15 décembre, s'explique par plusieurs facteurs. D'abord Toulouse occupe la deuxième des villes en France (après Paris) où l'on manifeste le plus en temps normal. C'est une tradition. Collectifs, associations, militants, groupes solidaires et bien sûr syndicats ont une force de mobilisation capable d'attirer vers eux de très nombreux sympathisants pour faire le nombre et s'agréger à la masse.
Deuxième explication, inhérente aux Gilets jaunes : la Ville rose est au cœur d'une convergence interdépartementale et interrégionale. Un véritable «spot» de la contestation sociale et politique reléguant l'autre métropole régionale, Montpellier, au second rang. «Les manifestants ont préféré Toulouse car ils jugeaient Montpellier bien trop calme», précise une source policière toulousaine. Et puis, la ville chère à Nougaro rassemble en son sein toutes les franges politiques, de l'extrême droite à l'extrême gauche – avec ses liens plus ou moins forts, ses réseaux contestataires – existantes sur le territoire national. Une palette des plus étoffées, véritable bouillon de culture au cocktail parfois explosif. Cette forte capacité à mobiliser est une nouvelle fois apparue au grand jour samedi, sur les boulevards. De la CGT, en passant par Sud ou Solidaires dans un cortège très bien structuré, s'est agrégée la «force jaune», celle d'un peuple se disant apolitique, sans chef ni leader mais dotée d'une importante force de frappe issue des départements et régions limitrophes.
https://www.ladepeche.fr/…/2926280-mobilisation-pourquoi-to…
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