C’est dans un salon parisien que Reynaldo Hahn fait la connaissance de Marcel Proust, alors qu’il chante ses mélodies en s’accompagnant au piano. Ils deviennent alors amants jusqu’en 1896 puis maintiennent leur amitié jusqu’à la mort de l’écrivain. Emmanuel Berl écrit : « Reynaldo Hahn a été sans doute un des êtres que Proust a le plus aimés. Quiconque a pu approcher un tant soit peu Reynaldo Hahn le comprend sans peine. Sa conversation avait un grand charme qui ne tenait pas seulement à son talent de musicien et de chanteur, mais à l’étendue de sa culture, à son usage du monde, à un enthousiasme généreux et narquois, dont on subissait aussitôt la contagion, à une disponibilité qui est à la fois un attribut de l’intelligence et une forme de la bonté ». Retour épistolaire sur une relation tendre et tourmentée, à l’occasion de la commémoration de la mort de l’écrivain (18 novembre 1922), avec une lettre datant de l’année de leur séparation
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