Lu dans le DL du mercredi 12 juillet 2017
LE BILLET
PAR GEORGES BOURQUARD
Et voilà « la diplomatie
de la chaussette » !
Justin Trudeau, le quadra qui dirige le Canada, est le champion
toutes catégories de la communication politique.
Trump, Macron et
Poutine réunis ne lui arrivent pas à la cheville.
C’est justement cette partie de son anatomie que Trudeau utilise
désormais pour faire passer ses messages.
Lors de ses sorties
publiques, il enfile des chaussettes sur lesquelles figurent symboles
et inscriptions pour défendre les causes qui lui tiennent à cœur.
Ainsi sa paire de chaussettes flanquées de dessins de navires, clin
d’œil au traité de l’Atlantique nord, n’est pas passée inaperçue au
sommet de l’Otan.
Des chaussettes imprimées de feuilles d’érable
ont fait vibrer la fibre patriotique de ses concitoyens alors que
d’autres multicolores marquaient son soutien à la Gay Pride.
Dans tous les sommets internationaux, les chevilles de Trudeau
sont maintenant un objet de curiosité.
On a même vu Angela Merkel
se plier en deux pour les admirer et pourtant elle n’est pas réputée
pour courber facilement l’échine.
Si cette mode venait à gagner la France, le Premier ministre
devrait porter des chaussettes avec le logo de Pôle emploi le jour de
la publication des chiffres du chômage.
Le 14 juillet Macron pourrait
faire sponsoriser les siennes par un perruquier célèbre pour
accueillir Trump.
La figurine de l’oncle Picsou s’imposerait sur
celles du ministre de l’Économie et des Finances.
La seule limite à l’exercice est qu’à force d’être passées à la
loupe, les chevilles des princes qui nous gouvernent ne se mettent
à enfler.
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