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mardi 4 juillet 2017

Dans la presse étrangère - mardi 4 juillet 2017

Dans la presse étrangère

Les travaillistes israéliens en quête d’un second souffle

Le chef du parti travailliste israélien, Isaac Herzog, s’exprime lors d’une conférence de presse au Jerusalem Press Club, le 10 février 2016.
Le chef du parti travailliste israélien, Isaac Herzog, s’exprime lors d’une conférence de presse au Jerusalem Press Club, le 10 février 2016. THOMAS COEX / AFP
  • Un scrutin interne pour retrouver de l’allant, pour continuer d’exister et ne pas se laisser phagocyter par les conservateurs. Le premier tour de l’élection du président du Parti travailliste israélien se déroule ce mardi dans un contexte rendu difficile par la poussée des feux nationalistes sur l’échiquier politique national. Haaretz,The Jerusalem Post
  • Face à l’hégémonie du Likoud, incarnée par Benyamin Nétanyahou (au pouvoir depuis 2009), le vieux parti héritier du Mapaï peine à trouver sa place et sa pertinence. Comme si, miné par des années d’errements et de querelles picrocholines, il avait atteint une sorte de nadir. L’ère glorieuse des David Ben Gourion, Golda Meir et Yitzhak Rabin serait-elle définitivement révolue ?
  • Les prochaines élections législatives ne sont prévues qu’à la fin de 2019, mais si elles devaient avoir lieu aujourd’hui, les travaillistes ne glaneraient que 10 à 15 des 120 sièges de la Knesset (le Parlement monocaméral), ce qui ferait d’eux la quatrième ou cinquième force politique de l’Etat hébreu.
  • Sept candidats sont en lice. Aux dires des sondages, la victoire pourrait se jouer entre Isaac Herzog, qui dirige le parti depuis novembre 2013, et Amir Peretz, qui l’a présidé (entre 2005 et 2007) avant de le quitter et d’y revenir. Si aucun prétendant n’obtient la majorité absolue au premier tour, un second tour se tiendra la semaine prochaine.
  • Pour HaAvoda (le nom usuel du Parti travailliste), qui n’a plus été aux affaires depuis Ehoud Barak – défait en 2001 par Ariel Sharon (Likoud), mais à qui la rumeur prête un probable retour surprise –, l’enjeu est clair. Il s’agit de savoir s’il veut remplacer Nétanyahou ou continuer d’apparaître comme une opposition molle, sans boussole.
  • « Le Parti travailliste est dans une mauvaise passe, l’une des pires de sa longue histoire. Il donne l’impression de ne plus représenter une solution de remplacement au gouvernement », explique Nadav Galon, un consultant indépendant, cité par The Times of Israel. C’est pourquoi il incombera à son prochain responsable d’inspirer confiance à la base, tout en renouant les liens pour le moins distendus avec l’opinion publique.
  • Dans une tribune publiée par Arutz Sheva, l’un des organes de la droite nationale religieuse, Martin Sherman, fondateur et directeur général de l’Institut israélien d’études stratégiques, fustige les travaillistes, coupables selon lui de« malhonnêteté » en ostracisant toute pensée divergente.
  • L’auteure Iris Leal, qui s’exprime dans le quotidien de centre gauche Haaretz, évoque elle aussi un certain radicalisme, mais dans un tout autre sens. Pour elle, le vrai choix radical serait de soutenir le parti pour mettre un terme à l’occupation par des moyens diplomatiques.
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Entre-deux omanais. Alors que le contentieux entre le camp prosaoudien et le Qatar est entré dans sa quatrième semaine, il est un acteur du Golfe qui cultive la discrétion : Oman. Une retenue qui, jusqu’ici, a permis au sultanat, petit pays à majorité ibadite (troisième branche de l’islam, née après le schisme entre sunnites et chiites), d’entretenir des relations aussi bien avec les membres du Conseil de coopération du Golfe (sunnite) qu’avec l’Iran chiite. L’Orient-Le Jour
Mélange des genres tunisien. En Tunisie, il n’est pas rare que des civils – avocats, blogueurs, hommes d’affaires, journalistes ou personnalités politiques – soient jugés par… des tribunaux militaires. En cause, les termes mêmes de la loi, confus, qui prêtent à une interprétation subjective, voire purement arbitraire. Cette situation provoque l’indignation de la société civile, qui regimbe contre ce qu’elle estime être une violation des droits de l’homme. Jeune Afrique
Homme lige (et coriace) de Moscou. Il remplacera bientôt Sergueï Kislyak au poste très exposé d’ambassadeur de Russie aux Etats-Unis. A 62 ans, Anatoli Antonov est tout l’inverse de son devancier. Moins souple, plus anguleux. The Daily Beast dresse le portrait d’un homme rigide, qui a joué un rôle de premier plan dans l’intervention de Moscou en Ukraine et dans les démêlés diplomatiques entre le Kremlin et la Turquie de Recep Tayyip Erdogan.
Rwandais en marge. Dans les années 1930 et 1940, des ressortissants rwandais ont été recrutés par les colons belges pour aller travailler dans les plantations de thé au Kenya, qui, à l’époque, leur apparaissait comme un pays de cocagne. Aujourd’hui, ceux qui appartiennent à cette génération déplorent la façon dont ils sont traités par Nairobi, qui rechigne à les considérer comme des citoyens  alors qu’ils ont passé leur vie au service du gouvernement. The East African
Source Le Monde.fr

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