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jeudi 27 novembre 2025

PALESTINE - Gaza - Cisjordanie- Le Liban .... Un cessez-le-feu violé en permanence par Israël qui poursuit son entreprise génocidaire ! Jeudi 27 novembre 2025

 

                         



                           








Deux guerres, deux récits, et une presse occidentale qui joue au clergé
Il y a quelque chose de fascinant — et de profondément obscène — dans la manière dont les médias occidentaux parlent des guerres.
En Ukraine, ils hurlent.
En Palestine, ils chuchotent.
Quand Kiev est bombardée, c’est la barbarie.
Quand Gaza est rasée, c’est un « test pour un fragile cessez-le-feu ».
Apparemment, les bombes n’ont pas la même gravité selon la latitude où elles tombent.
Les Ukrainiens « résistent ».
Les Palestiniens, eux, « échangent des tirs » — comme si un peuple enfermé sous blocus affrontait à armes égales une puissance nucléaire.
Le double standard n’est pas un dérapage : c’est une doctrine éditoriale.
**“Israël n’est pas un projet occidental !”
Mais bien sûr…**
Il suffit de le dire pour déclencher la théologie officielle :
non, Israël n’est pas un projet colonial, c’est un « droit divin », un peuple « revenu sur sa terre ».
Le bon vieux discours providentialiste, recyclé avec un drapeau bleu-blanc.
Sauf que les médias ne parlent plus au nom de Dieu — trop ringard.
Ils parlent au nom de la « neutralité ».
Et ils jouent exactement le même rôle qu’un clergé :
sanctifier, excuser, maquiller.
On ne dit plus « Dieu l’a voulu ».
On dit :
– « Israël se défend »,
– « réactions »,
– « frappes ciblées »,
– « épreuve pour l’accord fragile ».
Même mensonge, vocabulaire différent.
Un clergé médiatique au service d’un projet politique
L’acharnement de la presse occidentale à atténuer ou à nier les crimes israéliens n’est pas une maladresse.
C’est le service après-vente d’un projet géopolitique qui a besoin d’un récit moral pour tenir debout.
En Ukraine, on exige des comptes.
En Palestine, on exige des preuves… des victimes.
On demande littéralement aux morts de justifier leur mort.
**Sans journalistes indépendants, on ne voit plus les guerres :
on voit ce que l’Occident veut croire.**
La presse indépendante — celle qu’on censure, qu’on fait taire, qu’on accuse — est la seule qui brise cette liturgie.
La seule qui rappelle que les vies palestiniennes valent autant que les vies ukrainiennes.
C’est pour cela qu’elle dérange.
Et c’est pour cela qu’elle est vitale.
Parce que sans elle,
notre liberté d’information n’est qu’un mythe de plus — un mythe écrit par les puissants pour s’aimer eux-mêmes.
Pour les épisodes précédents et suivants, c’est ici 👉 https://www.facebook.com/profile.php?id=1063367617


                     


                           


                                 


                        


                                                          

                           


                            


                                                     


                           


                            


                           


                           


« L’image d’Israël ? Évidemment, ce sont nous les coupables… »
Il faut avoir un certain culot — ou une certaine déconnexion avec la réalité — pour accuser celles et ceux qui écrivent, dénoncent, témoignent et alertent sur la Palestine d’être les « vrais ennemis de l’image d’Israël ».
Nous, les auteurs, les journalistes indépendants, les citoyens engagés, les témoins, les survivants, les exilés, les défenseurs des droits humains…
Nous serions donc la grande menace stratégique face à l’État doté de l’une des armées les plus puissantes du Moyen-Orient ?
Notre arme : un clavier.
La leur : des F-35, des chars, des drones, des colons armés, des ministres suprémacistes, et des décennies d’impunité.
Mais d’après leurs partisans : c’est nous, les blogueurs et les bénévoles, qui détruisons leur image.
Il faut vraiment manquer de lumière dans les étages.
Car enfin, soyons sérieux :
Vous pensez vraiment que nous, ceux qui écrivent quelques lignes pour rappeler que des enfants meurent, que des familles sont affamées, que des villes entières sont rasées,
faisons plus de tort à l’image d’Israël que les vidéos — bien réelles — de soldats prenant des selfies devant des maisons détruites ou tirant sur des adolescents ?
Vous croyez que nos mots font plus de dégâts que des images aériennes montrant des quartiers pulvérisés comme si une ville entière avait été passée au broyeur ?
Vous imaginez vraiment que nos tribunes sont plus nuisibles que Ben-Gvir paradant devant des prisonniers menottés, que Smotrich déclarant que les Palestiniens doivent « disparaître », que Katz menaçant la région de « rivières de sang », ou que Netanyahou enterrant chaque proposition de cessez-le-feu pour sauver son siège ?
Mais oui, bien sûr :
le danger, c’est un post Facebook de 12 lignes.
L’apocalypse médiatique, c’est un tweet de citoyens.
L’effondrement moral d’Israël dans le monde, c’est… nos articles ?
On devrait presque en rire.
La vérité, la seule, l’unique :
l’image d’Israël ne s’écroule pas à cause de nous.
Elle s’écroule à cause d’eux.
Leur violence.
Leur arrogance.
Leur racisme assumé.
Leur suprémacisme revendiqué.
Leur mépris total du droit international.
Leur gouvernement composé d’extrémistes, de colons idéologues, de responsables corrompus et de ministres qui parlent de destruction comme d’une météo.
Nous, nous ne faisons qu’une chose :
tenir un miroir.
Et c’est précisément ce qu’ils ne supportent pas.
Parce que dans ce miroir, ce n’est pas « notre propagande » qu’ils voient :
c’est leur réalité.
Leurs crimes.
Leurs humiliations.
Leur impunité.
Le résultat de leurs actes, pas des nôtres.
Ils veulent donc briser le miroir.
Nous faire taire.
Criminaliser la parole.
Démoniser les témoins.
Effacer les images.
Effacer les mots.
Mais ils n’ont pas compris une chose :
nous ne sommes pas un individu isolé derrière un écran.
Nous sommes des milliers. Des millions.
Journalistes, chercheurs, étudiants, exilés, survivants, citoyens, juristes, historiens, artistes.
Nous sommes la mémoire vivante.
Et nous serons là tant que la vérité devra être dite.
Alors à ceux qui nous accusent d’« abîmer l’image d’Israël », un dernier conseil :
ouvrez un œil.
Même un seul.
Regardez vos dirigeants.
Regardez vos colons.
Regardez vos bombes.
Regardez vos ministres suprémacistes.
Si l’image d’Israël est en ruine,
ce n’est pas la faute de ceux qui écrivent.
Ce sont vos actes qui la salissent, pas nos mots.
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