Des bombardements incessants, des dizaines de milliers de morts, des déplacements forcés, la famine désormais officiellement déclarée par l’ONU… en un mot : le génocide mené par Israël à Gaza. C’est ce que les journalistes palestiniens tentent de documenter au quotidien pour alerter le monde et mettre un terme à l’horreur. Seuls à pouvoir remplir cette mission, la presse internationale étant interdite de territoire, ils sont pris pour cibles.
« Au moins 246 d’entre eux ont été tués en vingt-trois mois, cela signifie un mort tous les trois jours », résume le secrétaire général du Syndicat des journalistes palestiniens, Nasser Abu Baker. Face à cette réalité, le gouvernement de Benyamin Netanyahou met tout en œuvre pour justifier ces meurtres : le média israélien + 972 a révélé, dans le courant de l’été, l’existence d’une « cellule de légitimation » pour discréditer les victimes, leur prêter des liens avec le Hamas.
Dans nos colonnes ce matin, Maha Hussein raconte comment, malgré tout, elle continue d’exercer pour porter la voix de celles et ceux qu’elle rencontre au quotidien, victimes de la famine, des bombes, du génocide. Avec à chaque seconde, la crainte d’être elle-même la prochaine cible et d’entraîner ses proches avec elle dans la mort. Un tic-tac incessant. Une course contre la mort qu’il nous faut impérativement arrêter. Au nom de l’humanité. C’est pourquoi notre Une se pare de noir ce matin. Il s’agit à l’instar de la Global Sumud Flotilla, qui a pris hier la route de Gaza avec à son bord un journaliste de l’Humanité, Émilien Urbach, de briser le blocus, sous toutes ses formes.
Retrouvez également sur l’Humanite.fr les autres infos qui font l’actu de ce lundi. À commencer par la rentrée reportée pour quelque 700 000 élèves, le plan états-unien pour Gaza révélé par le Washington Post, ou encore l’arrestation d’un suspect du meurtre de l’ex président du parlement ukrainien…
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