L’heure est aux grandes manœuvres… désespérées. Emmanuel Macron a organisé, hier à l’Élysée, une réunion de crise avec son premier ministre en sursis et les chefs du « socle commun » dont les voix ne suffiront pas à sauver le locataire de Matignon le 8 septembre prochain. Le président les aurait donc priés de se tourner vers le PS et le groupe Liot en vue du vote de confiance, « et le cas échéant après ».
Si l’exécutif fait mine d’encore espérer se faufiler à travers un trou de souris ou de pouvoir recomposer « l’après » à sa main, la majorité des députés - dont à cette heure la totalité de la gauche - comme des Français ne l’entend pas ainsi. Malgré les micro concessions mises sur la table par François Bayrou (retour éventuel sur la suppression des jours fériés, et potentiel « effort spécifique » des hauts revenus), c’est un changement de cap qui est attendu. Et c’est ce que porteront tant le mouvement « Bloquons tout » le 10 septembre que les grèves du 18 à l’appel de l’intersyndicale.
Car derrière les écrans de fumée, c’est encore et toujours du sang et des larmes que promet en réalité le clan au pouvoir aux salariés, retraités, étudiants et autres privés d’emplois. Après les décrets qui rabotent à nouveau le remboursement des soins que nous avons mis au jour hier, l’Humanité se penche ce matin sur une autre mesure qui pourrait virer à la catastrophe : l’aide sociale unifiée. Testée au Royaume-Uni dès 2012, la réforme a privé des allocataires de certains leurs droits et creuser la pauvreté. Tout un programme.
Retrouvez également sur l’Humanite.fr les autres infos qui font l’actu de ce mercredi. A commencer par le décret du gouvernement pour restreindre l’Aide médicale d’État, ou encore la note du Conseil d’analyse économique qui montre que le départ des riches en cas de taxations est un mythe bien entretenu…
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