Chère amie, Cher ami,
La protection des enfants est un droit inaliĂ©nable : chaque mineur·e ou prĂ©sumĂ©·e mineur·e, quelle que soit son origine, doit ĂŞtre protĂ©gĂ©·e, logĂ©·e, soignĂ©·e, avoir accès Ă une Ă©ducation et Ă un soutien administratif et juridique. Ces droits sont inscrits dans la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.
Or le 1er juillet dernier, le Conseil d’État a refusĂ© de reconnaĂ®tre tout effet contraignant aux recommandations du ComitĂ© des Droits de l’Enfant. Il a Ă©galement ignorĂ© les multiples observations finales du ComitĂ© qui ont mis en exergue depuis des annĂ©es les insuffisances patentes du dispositif français de prise en charge des mineurs isolĂ©s au regard des exigences de la Convention internationale des droits de l’enfant.
Nous condamnons unanimement et fermement cette dĂ©cision qui met en danger des milliers d’enfants et d’adolescent·e·s, arrivĂ©·e·s seul·e·s en France.
Celles et ceux qui sont dans l’incapacitĂ© de prouver leur âge (papiers perdus, volĂ©s ou inexistants) ne bĂ©nĂ©ficient plus de la prĂ©somption de minoritĂ© et de la protection qu’elle permet. En cette pĂ©riode de rentrĂ©e, des enfants font face Ă de nombreux obstacles pour ĂŞtre scolarisĂ©·e·s, commencer un apprentissage et vivre dignement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire