Grenoble Racisme, antisémitisme, discriminations : une manifestation pour faire barrage
À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre le racisme et le fascisme, une manifestation a rassemblé plus de 2000 personnes ce samedi 22 mars à Grenoble, au départ de la place Victor-Hugo.
- 22 mars 2025 à 19:33 | mis à jour le 22 mars 2025 à 23:16 - Temps de lecture : 2 min
Pour les manifestants, le danger est réel, actuel, qui menace notre société et, au-delà, les valeurs de solidarité, de fraternité et d’égalité qui la fondent. Considérant que le climat s’assombrit, que les idées qu’ils combattent – et que la loi proscrit – gagnent du terrain et se banalisent, ils ressentent l’urgence d’une prise de conscience collective. Et le besoin d’agir, de dire, de dénoncer. C’était tout l’enjeu de cette journée de mobilisation, ce samedi 22 mars.
Une mobilisation largement relayée et soutenue : à l’appel de la Coordination iséroise de solidarité avec les étrangers migrants (Cisem) et de nombreuses organisations associatives, syndicales et politiques, ce sont 2 150 personnes (selon la police) qui se sont rassemblées place Victor-Hugo, avant de défiler dans les rues de la ville. Une déambulation qui a reçu l’aval de la préfecture et qui s’est déroulée sous bonne garde des forces de l’ordre pour en garantir la sécurité.
Pour les manifestants, le danger est réel, actuel, qui menace notre société et, au-delà, les valeurs de solidarité, de fraternité et d’égalité qui la fondent. Considérant que le climat s’assombrit, que les idées qu’ils combattent – et que la loi proscrit – gagnent du terrain et se banalisent, ils ressentent l’urgence d’une prise de conscience collective. Et le besoin d’agir, de dire, de dénoncer. C’était tout l’enjeu de cette journée de mobilisation, ce samedi 22 mars.
Une mobilisation largement relayée et soutenue : à l’appel de la Coordination iséroise de solidarité avec les étrangers migrants (Cisem) et de nombreuses organisations associatives, syndicales et politiques, ce sont 2 150 personnes (selon la police) qui se sont rassemblées place Victor-Hugo, avant de défiler dans les rues de la ville. Une déambulation qui a reçu l’aval de la préfecture et qui s’est déroulée sous bonne garde des forces de l’ordre pour en garantir la sécurité.
Une manifestation en guise de signal d’alerte
Cette manifestation, placée sous le mot d’ordre “Face aux fascistes, riposte antiraciste !”, visait à dénoncer haut et fort la montée des idées d’extrême droite et à réaffirmer l’exigence de l’égalité des droits pour toutes et tous.
Ces dernières années, l’Isère a connu une augmentation notable des actes antisémites, notamment en septembre et octobre, selon le Crif Grenoble-Dauphiné. En octobre 2023, un appartement à Fontaine a été cambriolé, et les murs ont été tagués avec des croix gammées et des slogans antisémites. En mai 2024, une recrudescence de tags antisémites a été observée sur les murs de la ville, des faits coïncidant avec les assises gouvernementales de lutte contre l’antisémitisme.
Ces incidents illustrent une tendance alarmante pour les manifestants qui déplorent cette résurgence de l’antisémitisme.
Mais les revendications portées par les manifestants s’inscrivent dans un cadre plus large de lutte contre les discriminations, ainsi que pour la régularisation des personnes sans-papiers et contre toutes les formes de racisme.
Les organisateurs ont appelé à construire, sur l’ensemble du territoire, les conditions d’une mobilisation d’ampleur pour « faire face aux dérives autoritaires et pour défendre une société fondée sur la solidarité et la justice sociale ».
Parmi les nombreuses structures signataires figurent des collectifs militants, des organisations de défense des droits humains, des syndicats et des partis politiques, notamment AFA Grenoble, l’Apardap, Attac, DAL 38, FSU, LDH, LFI, NPA, PCF, Solidaires, ainsi que plusieurs associations engagées dans le soutien aux étrangers et la lutte contre les inégalités.
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