La honte de l'occident complice de ce crime contre l'humanité qui se déroule sous nos yeux depuis plus de 14 mois . Où est la justice où est notre humanité ? Décidément le genre humain est en perdition ! 😡😡😡 ( BV)
À Gaza, la pluie et le froid font nombre de victimes parmi les enfants
Alors que les bombardements israéliens se poursuivent dans la bande de Gaza, la situation humanitaire déjà désastreuse empire à cause de l'hiver. Le froid glacial et la pluie s’abattent sur les déplaces qui vivent dans des tentes depuis des mois. Lundi 30 décembre, le ministère de la Santé local a annoncé qu’au moins sept enfants sont morts de froid en une semaine.
Dans le camp surpeuplé d'al-Mawassi, dans le sud de la bande de Gaza, Ahmad Hamdan s'affaire autour de la tente où il vit avec son épouse et leurs quatre enfants. Tous ont été réveillés dans la nuit lorsque leur abri a été inondé, en pleine averse. Maintenant, il faut réparer.
« Un morceau de bois coûte 70 shekels (une vingtaine de dollars). Le prix est le même pour un kilo de clous, un drap coûte l'équivalent de 200 dollars », explique le trentenaire à Rami Al Meghari, correspondant de RFI dans la bande de Gaza. Ahmad Hamdan déplore n'avoir reçu aucune aide, alors que ces dernières semaines, les températures ont chuté à 8°C. Des baisses accompagnées de fortes pluies.
Dans l'hôpital de campagne du Croissant-Rouge, un médecin examine Sanad, un petit garçon qui n'a pas encore deux ans. « Il a vomi toute la nuit et il a de la fièvre, raconte sa mère. Comment puis-je le réchauffer alors que nous n'avons qu'une couverture ? » La jeune mère explique que son enfant tousse depuis trois jours et qu'il souffre de diarrhées : il faut changer ses vêtements et les laver, mais impossible de les faire sécher sur la tente, en plein hiver.
Le médecin qui examine le petit Sanad reçoit des dizaines d'enfants malades chaque jour. La plupart sont touchés par des infections respiratoires, des gastro-entérites. Ils souffrent de manque de médicaments, en quantité insuffisante dans le territoire.
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« Menace réelle pour deux millions de déplacés »
Le service de presse du gouvernement du Hamas à Gaza a mis en garde, lundi 30 janvier, contre l'impact d'une dépression météorologique sévère prévue dans les jours à venir. Celle-eci constitue une « menace réelle pour deux millions de déplacés ». Le docteur Ahmad Al-Farra, directeur du service des urgences et pédiatrie de l'hôpital Nasser, alerte sur la possibilité d'une augmentation des décès parmi les enfants, nourrissons et personnes âgées.
Âgée de 20 jours, Aïcha al-Qassas, est également morte de froid à al-Mawassi, selon sa famille. « À Gaza, tout mène à la mort, déplore Mohamed al-Qassas, son oncle. Ceux qui ne meurent pas sous les bombardements israéliens succombent à la faim ou au froid. »
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« Plus de 1 500 tentes inondées »
Des centaines de milliers de personnes ont été déplacées dans la bande côtière palestinienne depuis le début de la guerre et sont souvent réduites à loger dans des tentes de fortune inadaptées aux conditions hivernales. « Plus de 1 500 tentes abritant des déplacés ont été inondées dans les camps à travers Gaza », alerte la Défense civile gazaouie après une vague de mauvais temps ces derniers jours.
« Nous n'avons pas dormi depuis trois jours par peur que nos enfants tombent malades à cause de l'hiver, mais aussi que des missiles nous tombent dessus », raconte Samah Darabieh, qui vit dans le camp de Beit Lahia, dans le nord de Gaza.
L'organe israélien supervisant les affaires civiles dans les Territoires palestiniens occupés (Cogat) a fait savoir, mercredi 1er janvier, que 55 patients, dont une majorité d'enfants, avaient été évacués du territoire palestinien, avec 72 accompagnateurs, pour être soignés aux Émirats arabes unis. « Plus de 12 000 patients ont toujours besoin d'une évacuation médicale hors de Gaza », souligne l'Organisation mondiale de la santé, qui participe à cette opération.
Au moins 45 581 personnes ont été tuées dans la campagne militaire israélienne à Gaza, en majorité des civils, selon un dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas, dont les données sont jugées fiables par l'ONU.
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