L’offensive est coordonnée mais elle n’a rien d’originale. Son but ? Peser sur le conclave où sont réunis encore aujourd'hui députés et sénateurs pour tenter de rendre une copie commune sur le budget. Bernard Arnault en tête, les grands patrons se relaient ces derniers jours pour porter l’estocade contre un prétendu « matraquage fiscale » à grand renfort de chantage à l’emploi. Le tout en revendiquant un modèle qui a de quoi faire frémir : Donald Trump.
Au cœur du courroux patronal : la surtaxe pour les entreprises réalisant plus de 3 milliards de chiffre d’affaires qui devrait rapporter 8 milliards supplémentaires. Une paille au regard des près 100 milliards d’euros distribués sur l’année écoulée par les plus grandes entreprises du pays (celle du CAC 40) à leurs actionnaires. Mais déjà tellement trop pour l’homme le plus riche de France et ses acolytes. Tout comme la contribution différentielle sur les hauts revenus à 2 milliards d’euros. Qu’ils se rassurent, les porte-voix de l’exécutif au parlement ont entendu le message et ont limité l’obole à une seule petite année. Le patron de LVMH et sa fortune équivalente à plusieurs millions d’années au salaire moyen peuvent dormir tranquille.
Retrouvez également sur l’Humanite.fr le reste des infos qui font l’actu de ce vendredi. À commencer par les 2 ans et demi de prison requis contre l’ex patron du foot espagnol dans l’affaire du baiser forcé, ou encore la grève des salariés de l’Office français de la biodiversité…
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