Hier au sommet de la Communauté politique européenne (CPE) comme aujourd’hui à la réunion informelle des chefs d’État ou de gouvernement de l’UE, les regards sont rivés sur l’autre côté de l’Atlantique après la victoire de Donald Trump à la présidentielle états-unienne. Ce pourrait être l’occasion d’un désalignement, de la mise en œuvre d’une autre logique économique misant sur la coopération, d’une action déterminée pour la paix en Ukraine comme au Proche-Orient… Mais non seulement le futur président milliardaire peut compter sur ses amis d’extrême droite du vieux continent (Orban, Meloni et autres Fico) pour partager ses vues, mais au-delà la logique concurrentielle prévaut dans bien des discours.
Emmanuel Macron s’est ainsi fendu d’une de ces formules dont il a le secret (de « il suffit de traverser la rue » au « pognon de dingue »). « Le monde est fait d’herbivores et de carnivores, si on décide de rester des herbivores, les carnivores gagneront et nous resterons un marché pour eux », a déclaré le président français qui plaide pour a minima devenir « omnivore ». Manger ou être mangé, une autre forme du « There is no alternative ».
Retrouvez également sur l’Humanite.fr les autres infos qui font l’actu de ce vendredi 8 novembre, jour où du fait des inégalités les femmes commenceront à travailler gratuitement à partir de 16 h 48. Et ce jusqu’à la fin de l’année. C’est aussi aujourd’hui que Bruno Retailleau et Didier Migaud présentent leur plan contre le narcotrafic ou encore - à quelques jours de la COP29 - que Nature publie une étude montrant le bond de 46 % des émissions de CO2 des jets privés entre 2019 et 2023.
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