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vendredi 29 novembre 2019

La santé des femmes en danger - Pétition CDGM

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La santé des femmes en danger - Pétition CDGM
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URGENCE !
Nous voulons des gynécologues médicaux en nombre suffisant pour toutes les femmes !

Octobre 2019.
- C’est en 2003, après une mobilisation de plusieurs années, 3 millions de signatures sur la pétition du CDGM et plusieurs manifestations, que les femmes et les gynécologues, avec le Comité de Défense de la Gynécologie Médicale, obtenaient le rétablissement de la spécialité de Gynécologie médicale, supprimée en 1986. Après 17 années d'interruption, des gynécologues médicaux allaient à nouveau être formés pour nous, pour nos filles et nos petites-filles !

Aujourd’hui la mobilisation continue, pourquoi ?
- Force est  de constater que le suivi gynécologique indispensable et que les femmes exigent est menacé : alors que, dès 2003, il aurait fallu former 120 gynécologues médicaux par an pour le simple remplacement des départs à la retraite,seuls 20 postes d'internes par an jusqu’à 2008, de 27 à 30 jusqu’à 2012, étaient attribués à la gynécologie médicale.

- A la suite de multiples délégations du CDGM, des interventions répétées de nombreux parlementaires, le ministère des Affaires sociales et de la Santé décidait d’ouvrir en gynécologie médicale pour 2013 41 postes, puis 48 pour 2014, 68 pour 2015, 70 pour la rentrée 2016 et pour la rentrée 2017 64 seulement.

- Pour la rentrée 2018, 82 postes d’internes ont été attribués à la spécialité, nombre reconduit pour 2019.  Ce qui ne permet pas de répondre à la gravité de la situation et aux attentes des femmes.

Car aujourd’hui, c'est toute une génération de gynécologues médicaux qui partent à la retraite sans pouvoir être remplacés. Conséquence : de plus en plus de femmes ne trouvent plus de gynécos, ou attendent des mois pour un rendez-vous, et les jeunes filles ont les plus grandes difficultés à avoir accès à un gynécologue médical !
Alors, une nouvelle fois, nous lançons un cri d'alarme : l'accès à la gynécologie médicale est menacé de DISPARITION pour la grande majorité des femmes !

- Or, si en France le nombre de cancers du col de l'utérus a été divisé par 4 en 20 ans, et si les femmes sont seulement 6,7% à être privées d'utérus à 50 ans, contre 30 à 46% dans le reste de l'Europe, c'est grâce au suivi gynécologique qu'assurent les médecins spécialistes des femmes : les gynécologues médicaux.
- En 2012 déjà, faute de gynécos, seules un quart des femmes en âge de consulter le pouvaient encore ! 
Face à cette pénurie, dont sont responsables les pouvoirs publics depuis des années, et les départs à la retraite s’accélérant, il faut une augmentation décisive du nombre d’internes en gynécologie médicale ! Un " transfert de tâches " aux médecins non spécialistes, et aujourd'hui aux sages-femmes, qui ne sont pas des médecins, ne peut être une solution pour la santé des femmes ! Les femmes leur font toute confiance, mais chacun dans l'exercice de leur métier.

Les pouvoirs publics, au prétexte du manque de gynécologues médicaux incitent maintenant les femmes à s’adresser pour leur suivi gynécologique à des sages-femmes, dont les compétences ont été étendues dans les textes au suivi gynécologique des femmes « en bonne santé ».
 Mais comment une femme pourrait-elle être jugée en bonne santé à priori, sans l’examen approfondi d’un médecin s’appuyant sur sa formation et son expérience médicales ?
La question du diagnostic est primordiale. Le gynécologue ne peut être remplacé.

Les femmes le savent : pour leur suivi gynécologique tout au long de leur vie,  pour une véritable prévention, elles ont besoin des médecins spécialistes que sont les gynécologues médicaux!
Les postes d’internes nécessaires doivent être créés et l’accès direct au gynécologue garanti !
Formation de gynécologues médicaux en nombre suffisant ! C'est urgent ! C'est vital !
Toutes les femmes doivent pouvoir consulter un gynécologue médical !
C’est pourquoi le CDGM continue son action auprès des pouvoirs publics concernant cette question  dont dépend la santé de millions de femmes.

Signez et faites signer la pétition !
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