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mardi 1 janvier 2019

Gilets jaunes : suivez en direct le discours d'Emmanuel Macron - le 27.11.2018



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Gilets jaunes : suivez en direct le discours d'Emmanuel Macron


Répondre à la fronde des Gilets jaunes tout en fixant le cap énergétique des 10 à 20 prochaines années : Emmanuel Macron doit présenter mardi une "stratégie" à double détente mêlant urgence et long terme pour parvenir à une transition écologique "acceptable".

Suivez le discours d'Emmanuel Macron en direct



11 h 46 : Il détaille longuement sur le consentement à l'impôt. "Cette crise c’est aussi le sens profond du consentement à l’impôt. Il y a beaucoup de démagogie car des relais d’opinions ont renoncé à faire de la pédagogie. On ne peut pas baisser les taxes et avoir plus de service public : crèches, écoles, services publics… . C’est facile quand on n'a pas de responsabilités. Cette injonction contradictoire finit mal. Donc il faut faire la pédagogie de ce qu’est notre système (...). On doit expliquer aux gens ce qu’il y a en face de leur impôt. Si personne ne le fait, tout le monde va croire que c’est normal que l’école soit gratuite ou que la collectivité paye quand on arrive en fin de vie." 
11 h 45 : "Ma réponse ne se fait en un seul coup." Il évoque encore les Gilets jaunes, . "et plus largement, "une société que veut qu'on lui apporte des solutions et non qu'on lui impose des normes".
11 h 40 : le président est à nouveau ferme : "je n'aurais aucune faiblesse à l'égard de ceux qui manipulent ou à eux qui cherchent les violences. A ceux-là, je réponds qu'il y aura l'ordre public et rien que l'ordre public." Mais il assume : "L'idée que je me fais de ma fonction et de ma responsabilité fait que je ne cherche pas d'excuses, m'empêche de me cacher derrière mes prédécesseurs."
11 h 39 : "Ce que vous dites, c'est 'stop'. Je l'entends, donc il faut changer de méthode. Les solutions viendront de la base", souligne Emmanuel Macron.
11 h 35 : "Ce que cette crise dit un peu, c’est que nos réponses sont trop abstraites, trop loin du terrain, trop uniformes. Les gens disent 'souffrance', on dit 'chèque énergie', mais ils ne savent pas ce que c’est. Concrètement, moi non plus. Il faut rendre les choses tangibles, assez simples, assez concrètes. Sinon les gens ne l’utilisent pas", note le chef de l'État.
11 h 30 : pour le président, il est surtout question d'un changement de méthode, car "le cap (de la transition écologique et énergétique) est juste est nécessaire". Il souhaite que se mette en place, pour 3 mois, une concertation de terrain pour bâtir "ensemble", un nouveau modèle social, écologique, territorial.
"Les concitoyens ont considéré qu’on leur imposait ce cap d’en haut. Par des décisions et changements de règles ou par des taxes, sans leur apporter des solutions concrètes", note Emmanuel Macron.
11 h 26 : "Je refuse que s'installe une France à deux vitesses où les plus modestes devront payer davantage. Je refuse que la transition écologique accentue l'inégalité entre les territoires. C'est cela au fond la crainte exprimée par nombre de nos concitoyens ces derniers jours. Etre laissés pour compte. Cette crainte, je ne peux que la comprendre et la partager. Tout sera mis en oeuvre pour accompagner socialement cette transition, pour que l'écologie soit une écologie populaire. L'écologie n'est pas un qu'un sujet d'urbains et de bobos"", déclare Emmanuel Macron.
11 h 20 : Il précise que le cap est 2035, avec la fermeture de 14 réacteurs : 2 réacteurs de Fessenheim fermeront à l'été 2020, entre 4 et 6 autres réacteurs entre 2025 et 2030. "Nous ne pouvons pas dire pour le moment à quelle date précise nous fermeront telle ou telle centrale", souligne cependant le chef de l'État.
11 h 18 : Le président évoque le nucléaire : "il nous permet pour le moment de bénéficier d'une énergie décarbonée et à bas coût. Je n'ai pas été élu sur un programme de sortie du nucléaire." Il rappelle que son engagement est la réduction à 50% de la part du nucléaire dans le mix énergétique. "Je tiendrai cette engagement ; j'aurais aimé le tenir pour 2025 mais ce n'est pas possible." 
11 h 13 : Sur les énergies renouvelables, Emmanuel Macron rappelle les objectifs d'ici 2030 : multiplier par 3 la production énergétique issue l'éolien terrestre, par 5 celle du photovoltaïque, développer l'éolien en mer avec le développement du premier parc au large de Saint-Nazaire et le lancement de quatre nouveaux appels d'offre d'ici la fin du quinquennat, renforcer la production d'énergie hydraulique.
11 h 10 : "Pour continuer à nous déplacer, à nous chauffer, nous devons être capable de produire des énergies de substitution. C'est notre objectif."
11 h 09 : Le président de la République souligne : "Il faut réduire notre consommation en charbon, pétrole, gaz." Il évoque notamment la fermeture de l'ensemble des centrales à charbon d'ici 2022, "une mesure pionnière".
11 h 07 : "J’ai vu les difficultés pour ceux qui roulent beaucoup et ont du mal à boucler les fins de mois. Ils disent que c’est toujours les mêmes qui font des efforts et ils ont raison. On leur a dit : vous n’avez pas les moyens de vous installer dans grandes villes ? ce n’est pas grave, vous n’avez qu’à vous installer dans des villes périphérique, d’acheter des voitures pour vous rendre sur votre lieu de travail, on leur a dit d’acheter du diesel. On les a conduit dans cette situation, collectivement, mécaniquement. Il ne sont pas les auteurs de cette situation mais en sont les premières victimes", assure encore le président, au sujet des Gilets jaunes.
11 h 02 : "Ma responsabilité est simple: l'accès à une énergie peu coûteuse et suffisamment propre (...). Nous devons sortir des énergies fossiles en 30 ans, en une génération." Il évoque aussi la nécessité pour la France de bâtir son indépendance énergétique, vis-à-vis notamment de la Russie, de l'Iran ou de l'Arabie saoudite.
10 h 59 : "Nous avons fait trop peu. Je ne parle pas des citoyens qui multiplient les petits gestes. Je veux parler des dirigeants politiques, qui devront porter la responsabilité d'avoir rajouté une dette environnementale", affirme Emmanuel Macron. Il souligne cependant que c'est de sa responsabilité d'engager la transition énergétique : "Nous payons 40 ans de petites décisions (...). Il y a une alarme environnementale. Les inégalités sociales que dénoncent nos concitoyens sont bien souvent doublées d'inégalités environnementales."
10 h 55 : "On ne peut pas être lundi pour l'environnement et le mardi contre la hausse du prix des carburants", dit Emmanuel Macron. Il évoque les engagements pris notamment pendant la campagne présidentielle.



Macron: "Ce qui est dit engage. On ne peut pas être le lundi pour l'environnement et le mardi contre l'augmentation des prix du carburant"

59 personnes parlent à ce sujet
10 h 52 : Le président revient d'abord sur les "violences inacceptables" sur les Champs-Élysées, précisant qu'il ne confond pas "les casseurs avec manifestants qui veulent faire passer un message". "J'éprouve de la compassion pour les manifestants", dit le chef de l'État.
10 h 50 : Emmanuel Macron vient de débuter son discours. Il évoque cette journée comme "une rencontre prévue de longue date pour définir et bâtir la stratégie de notre nation en matière de transition énergétique". Il souligne que cette rencontre, dans le contexte du mouvement des Gilets jaunes "prend un écho particulier".
10 h 25 : Emmanuel Macron doit prendre la parole à 10h30 depuis l'Élysée. Les invités arrivent doucement au palais présidentiel.



La grand-messe va commencer à l'Elysée, les invités arrivent : l'écologiste @yjadot arrive en même temps que le plus écolo des députés LREM @M_Orphelin

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10 h : selon Le Figaro, Marion Maréchal, la nièce de Marine Le Pen, ancienne députée FN du Vaucluse désormais retirée de la vie politique était présente samedi sur les Champs-Élysées, lors de la manifestation des Gilets jaunes.
9 h 05 : Initialement, le chef de l’Etat devait seulement présenter la très attendue Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), qui doit fixer dans la loi la politique énergétique française d’ici 2028. "C’était un discours PPE, ça devient un discours de sortie de crise des Gilets jaunes", résume un membre de la majorité.
L’Élysée avait donné un signe d’inflexion la semaine dernière en annonçant à l’AFP que le discours du chef de l’Etat visait à rendre la transition écologique davantage «acceptable et démocratique», évoquant de nouvelles mesures et des négociations sur tout le territoire. Le flou demeure depuis.
9 h : Répondre à la fronde des Gilets jaunes tout en fixant le cap énergétique des 10 à 20 prochaines années: Emmanuel Macron doit présenter mardi une "stratégie" à double détente mêlant urgence et long terme pour parvenir à une transition écologique "acceptable".
8 h 45 : Le gouvernement ne recevra pas les représentants des Gilets jaunes "en l’état actuel des discussions", a indiqué Benjamin Griveaux mardi, soulignant que certains manifestants "contestent leur légitimité".
"Une fois qu’ils seront organisés et qu’il n’y aura plus de contestation, j’ai dit hier que nous étions ouverts au dialogue, et nous le serons", a ajouté le porte-parole du gouvernement sur franceinfo, jugeant que "le bon échelon pour commencer, c’est le territoire".



"Gilets jaunes" : Benjamin Griveaux confirme que les huit porte-parole ne seront pas reçus "en l'état actuel"

90 personnes parlent à ce sujet
8 h 30 : Dans une tribune publiée ce mardi par L'Opinion, 12 des 13 présidents de Région de France métropolitaine lancent un appel.
Ils demandent notamment à l'exécutif de "changer de discours, reconnaître la souffrance de nos compatriotes, et pas la nier". Et pour eux, cela passe par des mesures d'urgence, parmi lesquelles "un moratoire sur la hausse des taxes au 1er janvier".
CE QU'IL FAUT RETENIR DE LA JOURNÉE DE MARDI
- La mobilisation des Gilets jaunes a bien faibli mais il y reste toujours quelques points de blocages, dans plusieurs départements de France.
- Le mouvement se structure, une évolution qui ne fait pas toujours l'unanimité. Huit porte-paroles ont été désignés et ils avancent deux revendications principales :  "revoir à la baisse toutes les taxes" et la "création d’une assemblée citoyenne". Ils ont également demandé à être reçus par l'exécutif. Une pétition s'opposant à la désignation de ces "messagers" a été créée lundi : quelque 500 personnes l'ont signée pour le moment.
- Deux jours après les violents affrontements sur les Champs-Élysées entre Gilets jaunes et forces de l'ordre, plusieurs personnes étaient jugées en comparution immédiate ce lundi.

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