Chère lectrice, cher lecteur,
Radovan Vitek, le milliardaire qui tient l’avenir des remontées mécaniques de Crans-Montana entre ses mains, s’explique pour la première fois. Malgré les pressions, promet-il, il ne quittera jamais le Valais.
De retour d’un voyage d’affaires au Japon, le milliardaire Radovan Vitek a découvert une ambiance de guerre à Crans-Montana. C’est du moins ce que le Tchèque a décrit lors de l’interview qu’il a accordée au Temps. Le rachat de la société CMA Immobilier, qu’il avait lui-même vendue à CMA en décembre 2016, a provoqué une querelle avec les trois communes, actionnaires minoritaires de CMA. L’agitation a gagné le Haut-Plateau au point que le Ministère public a confirmé avoir ouvert une enquête préliminaire. Radovan Vitek dit ne pas la craindre.
Depuis la fermeture du domaine skiable en pleines vacances de Pâques, les relations sont tendues à Crans-Montana entre plusieurs acteurs du développement touristique. Le Tchèque affirme pourtant qu’avec 19 des 21 élus représentant les trois communes actionnaires de la société qu’il détient, il ne rencontre aucun problème. Seuls le président de Crans-Montana et sa vice-présidente lui chercheraient des noises.
Radovan Vitek affirme avoir investi près de 100 millions de francs dans la station, un endroit où il se sentirait bien. Il dit qu’il continuera de le faire afin d’importer un modèle de «station intégrée» où le client skie, dîne et dort dans des lieux qu’il contrôle.
– Grégoire Baur, correspondant en Valais
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