Dans la presse étrangère |
Les référendums en Lombardie et Vénétie, l’anti-Catalogne |
Un électeur se prononce sur le référendum d’autonomie de la Lombardie, le 22 octobre, à Milan. ALESSANDRO GAROFALO / REUTERS
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C’est un scrutin qui serait sans doute passé inaperçu sans les événements qui secouent la Catalogne. Dimanche, les Italiens de Vénétie et Lombardie participaient à un référendum consultatif sur l’autonomie renforcée de ces deux riches régions du Nord. Le vote a été initié par la Ligue du Nord, notamment le président de la Lombardie, Roberto Maroni.« Il avait fixé le seuil du succès à 34 % de participation (…). Le président Roberto Maroni peut exulter : plus de 40 % des électeurs sont allés voter » , souligne La Repubblica qui signale également les problèmes techniques rencontrés par le vote électronique, une première dans le pays.
Luca Zaia , l’homologue de Maroni en Vénétie, a prévenu que l’annonce des résultats seraient retardés par une attaque informatique qui était parvenue à passer deux des trois niveaux de sécurité. Le taux de participation a en fait frôlé les 60 % en Vénétie et le oui l’a emporté à plus de 90 % dans les deux régions. Les deux référendums ne sont pas obligatoires et n’auront « aucun effet immédiat » rappelle toutefois Il Sole 24 Ore. Le quotidien économique ajoute que « la nette victoire du oui »permet aux deux régions d’ouvrir une discussion avec le pouvoir central à Rome, notamment sur la part du solde fiscal à laquelle elles peuvent prétendre.
Le Corriere della Sera a accordé une large place au vote. Un vote incomparable avec la Catalogne sachant qu’il n’est pas question d’indépendance et que le scrutin s’est fait dans le respect du cadre constitutionnel. « Les référendums en Lombardie et en Vénétie, comme cela arrive souvent en Italie, n’ont pas donné lieu à un débat approfondi, mais la plupart des commentaires portaient sur l’utilité (ou l’inutilité) de cette consultation », explique un éditorial du quotidien milanais. Le journal veut y voir « une excellente opportunité de réflexion » alors que le déséquilibre économique entre le Nord et le Sud persiste depuis des décennies, laissant l’impression d’un « pays immobile ». Une discussion sur l’autonomie et les responsabilités des dépenses « aide tout le monde », assure l’éditorial.
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La sortie de Mitch McConnell contre Donald Trump. Régulièrement attaqué par le président américain pour son inefficacité, le chef de file des Républicains au Sénat, a invité celui-ci à agir sur la question de la réforme du système de santé.« J’attends du président Trump de savoir le type de projet de loi qu’il serait prêt à signer. Je pense qu’il n’a pas encore pris de décision », a annoncé le sénateur du Kentucky sur State of the Union, émission dominicale de CNN.
Les électeurs de l’AfD plus poreux aux fausses informations. Selon une étude menée par l’organisme Stiftung Neue Verantwortung, les personnes d’extrême-droite ont été plus susceptibles que les autres de croire aux fausses informations circulant sur Facebook. « C’est une raison de faire plus de recherches sur le sujet mais aussi d’agir politiquement », signale l’enquête. Politico.eu
Le triomphe de « Cambiemos ». La coalition du président Mauricio Macri s’est imposée dans les cinq principales provinces d’Argentine dimanche lors des législatives partielles. Une élection qui peut s’analyser comme « la victoire inédite de Cambiemos ou la défaite du péronisme ». Le péronisme, force historique du pays, est « divisé » depuis que Cristina Kirchner a confirmé sa candidature. Battue à Buenos Aires, l’ex-présidente siégera tout de même au Sénat et bénéficiera de l’immunité parlementaire. Clarin
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Source Le Monde.fr |
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