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lundi 6 février 2017

Bataille de meetings entre Paris et Lyon

Bataille de meetings entre Paris et Lyon

Des partisans d’Emmanuel Macron, candidat du mouvement En marche !, lors d’un rassemblement au palais des sports de Lyon, le 4 février 2017.
Des partisans d’Emmanuel Macron, candidat du mouvement En marche !, lors d’un rassemblement au palais des sports de Lyon, le 4 février 2017. JEAN CLAUDE COUTAUSSE / FRENCH-POLITICS POUR LE MONDE
La campagne présidentielle est bel et bien lancée. Emmanuel Macron a ouvert le bal, samedi à Lyon, devant près de 16 000 personnes, selon ses équipes. Dans un discours d’une heure quarante, le candidat d’En Marche !, toujours crédité de sondages flatteurs, a défendu son positionnement hors clivage gauche-droite. Il a attaqué Marine Le Pen, donné des coups de griffe à Benoît Hamon et évoqué « l’affaire Fillon ». Il a aussi décliné les mots de la devise républicaine, « liberté, égalité, fraternité », comme autant d’axes de son projet, sans nouvelle proposition majeure. Marine Le Pen, également à Lyon, a lancé hier sa propre campagne pour l’Elysée devant environ 5 000 partisans, d’après les organisateurs. La présidente du FN a vanté son « patriotisme » face aux« totalitarismes » économique et religieux. Elle s’est aussi posée en candidate de « la France du peuple » face à la droite et à la gauche « du fric », dans une allusion notamment au scandale qui secoue Les Républicains.
Au même moment, en chair et en os à Lyon et sous forme d’hologramme à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, Jean-Luc Mélenchon a cherché à défier plusieurs adversaires, devant 18 000 spectateurs répartis dans les deux villes. Son discours sur le thème des « frontières de l’humanité » se voulait une riposte à « l’obscurantisme » de la présidente du parti d’extrême droite. Le leader de La France insoumise a ciblé aussi Emmanuel Macron, le flou de son programme ou sa voie vers« l’ubérisation », et a adressé une pique à François Fillon, en parlant de la présidentielle comme d’un « concours de casseroles »François Bayrou s’est également invité sur ce thème, appelant hier dans les médias le candidat Les Républicains à renoncer à se présenter à l’élection présidentielle. A Paris, dans la salle de la Mutualité, Benoît Hamon a, quant à lui, été investi par le PS devant près de 2 000 personnes. En l’absence de la majorité des poids lourds du gouvernement, il s’est voulu porteur d’un « horizon nouveau », saluant les éléments positifs du quinquennat de François Hollande, tout en gardant son cap. Le candidat PS a attaqué Emmanuel Macron, dans une évocation des « jeunes guépards, les créatures du système qu’une habile manipulation transforme soudain (…) en grand transformateur ».

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