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lundi 6 février 2017

LA CHRONIQUE DU FILLON FILOU - lundi 26 février 2017

LA CHRONIQUE DU FILLON FILOU


Quand François Filllon critiquait la loi obligeant à publier le nom de ses collaborateurs parlementaires


"Je suis scandalisé que le gouvernement parle de moralisation. Comme si la vie politique était immorale", s'agaçait l'ancien Premier ministre.


26/01/2017 17:27 CET | Actualisé 26/01/2017 18:29 CET




JULES CORBEL

POLITIQUE - Très remonté contre le projet de le loi sur la transparence de la vie publique, initié par François Hollande à l'issue de l'affaire Cahuzac en avril 2013, François Fillon avait à l'époque fortement critiqué cette initiative gouvernementale. Comme la quasi totalité du groupe UMP à l'Assemblée, l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy avait voté contre ce texte adopté par une majorité de députés.
Parmi les nouvelles dispositions prévues par la loi figurait... l'obligation pour chaque parlementaire de rendre public la nature des activités de son (ou sa) conjoint(e) et aussi depublier le nom de ses collaborateurs sur déclaration de patrimoine et d'intérêts.
"La loi sur la transparence de la vie publique, aurait-elle poussé Penelope Fillon à ne plus être rémunérée en tant que attachée parlementaire de son mari et à cesser de collaborer à la 'Revue des deux mondes'?", s'interrogent Les Echos. Le quotidien économique rappelle en effet que l'épouse du candidat à la présidentielle a mis fin à ces activités qui lui auraient rapporté depuis 2002 plus de 500.000 euros brut... au moment précis où la loi sur la transparence de la vie publique entrait en vigueur.
En 2011, dans le sillage de l'affaire Woerth-Bettencourt, le gouvernement Fillon avait finalement renoncé à son projet de loi relatif à la prévention des conflits d'intérêts dans la vie politique. Interrogé sur ce renoncement, François Fillon expliquait en 2013 sur Europe1qu'il s'agissait de "fausses réponses" à des questions... qui sont pourtant en train de le rattraper.
La preuve en images :

Illustration réalisée par Jules CORBEL.
Bancs de l'école, marges des cahiers, nappes de restaurant, Jules dessine sur tous les supports qui lui passent sous la main. Il s'autorise en permanence un espace de distraction, d'imagination, de liberté pour du griffonnage et de l'esquisse rapide. Peu à peu, ses lignes se font et se défont au gré des histoires qui s'alignent. Jules veut être un conteur. Passionné par les nouveaux médias, il entame une formation en cinéma d'animation, pour se rendre compte très vite que les arts séquentiels lui correspondent mieux. De la BD au livre d'illustration, en passant par le dessin de presse ou la BD interactive, Jules s'essaie à tous les formats au sein du CESAN.
Jeudi 26 janvier, à l'occasion de l'ouverture du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême, toute la une du HuffPost est illustrée par des élèves duCESAN, première école de bande dessinée à Paris.
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