Translate

lundi 6 février 2017

Dans la presse étrangère - lundi 6 février 2017

Dans la presse étrangère

Entre les Etats-Unis et l’Iran, une escalade pernicieuse

Le président des Etats-Unis, Donald Trump, s’exprime lors de la cérémonie de prestation de serment de James Mattis (à droite) en tant que nouveau secrétaire à la défense, au Pentagone, à Washington, le 27 janvier 2017.
Le président des Etats-Unis, Donald Trump, s’exprime lors de la cérémonie de prestation de serment de James Mattis (à droite) en tant que nouveau secrétaire à la défense, au Pentagone, à Washington, le 27 janvier 2017. © CARLOS BARRIA / REUTERS / REUTERS
  • C’est un duel d’hubris, un affrontement pour l’heure rhétorique, mais dont certains s’inquiètent qu’il ne puisse glisser à terme sur le terrain militaire. Depuis une semaine, les couteaux sont tirés entre le gouvernement Trump et le régime iranien.CNN
  • En réponse au tir de missile balistique effectué le 29 janvier par Téhéran, jugé« inacceptable » à Washington, les autorités américaines ont durci le ton et pris vendredi une nouvelle série de sanctions financières à l’égard de la République islamique. PoliticoThe Christian Science Monitor
  • Signalant un changement de cap majeur par rapport à l’ère Obama, marquée par une tentative de rapprochement, le nouveau secrétaire à la défense, James Mattis, a déclaré que l’Iran était « le plus grand Etat soutenant le terrorisme au monde ». Il a toutefois précisé qu’il ne voyait pas le besoin de déployer davantage de troupes au Moyen-Orient. BBC
  • Les républicains, qui accusaient l’ancien locataire de la Maison Blanche d’être trop pusillanime sur la question iranienne, semblent apprécier la fermeté dont fait preuve Donald Trump, lequel a d’ailleurs souligné sur le réseau social Twitter – son canal d’expression favori – qu’il ne serait pas aussi bienveillant que son prédécesseur.The Hill
  • Impavide, Téhéran a mené samedi des exercices militaires destinés, aux dires des pasdarans – les redoutables Gardiens de la révolution, vigies du pouvoir incarné par le Guide suprême Ali Khamenei –, à « exhiber la puissance [de l’Iran] et à balayer les sanctions »The Wall Street Journal
  • Que cherche Donald Trump en se dressant ainsi sur ses ergots diplomatiques ? A mettre au rebut ou contourner de manière unilatérale l’accord sur le nucléaire iranien, conclu au forceps à Vienne à la mi-juillet 2015 ? Pour Simon Tisdall, duGuardian, il aspire plutôt à endiguer l’influence grandissante de l’Iran chiite au sein de la sphère moyen-orientale.
  • Dans un éditorial, le New York Times estime que chacune des deux parties porte sa part de responsabilité dans l’escalade actuelle. Et appelle la nouvelle administration à privilégier un recours judicieux et opportun aux pressions, seule voie possible pour obvier à un conflit armé.
Etau resserré autour des médias tunisiens. La « révolution du jasmin », en janvier 2011, avait laissé espérer une libération de la parole, corsetée sous le régime de Zine El-Abidine Ben Ali. Las ! Les médias ne semblent guère en odeur de sainteté auprès des gouvernants. Une circulaire vient même d’interdire aux fonctionnaires de parler aux représentants de la presse sans l’aval de leur hiérarchie. Entre les autorités et le quatrième pouvoir, l’heure est à la défiance.Jeune Afrique
Haïti sous perfusion. Les transferts d’argent des migrants vers leur pays d’origine sont colossaux. Au niveau mondial, ils représentent plus de trois fois les montants de l’aide publique au développement. L’économie d’Haïti, qui compte parmi les Etats les plus pauvres de la planète, s’appuie très largement sur ce système. Le Devoir rend compte de la solidarité économique de la diaspora qui permet au pays de rester debout, malgré les épreuves.
Haro sur la désinformation en République tchèque. Le mois dernier, une unité a été créée en République tchèque pour lutter contre les fake news, ces informations contrefaites et volontairement trompeuses que de nombreux responsables nationaux imputent aux cybersoldats du Kremlin. Bien que louable sur le papier, cette initiative se heurte toutefois à la critique de certains hiérarques – dont le président Milos Zeman – et au scepticisme de la population. BBC
Stakhanovisme nippon. Karoshi. Au Japon, ce mot sinistre, apparu dans les années 1980, désigne un décès prématuré dû au surmenage. De plus en plus de personnes y sont confrontées, le ministre du travail ayant précisé en octobre qu’un employé sur cinq était en danger de mort du fait d’une surcharge d’activité. Face à ce fléau, les autorités ont promis de réagir, mais, en pratique, les mœurs dans certaines grandes entreprises n’évoluent guère. Asia Sentinel

Source Le Monde.fr

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire