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jeudi 26 janvier 2017

Primaire à gauche (PS) : Hamon tire le meilleur résultat du débat selon un sondage

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Primaire à gauche (PS) : Hamon tire le meilleur résultat du débat selon un sondage

PRIMAIRE GAUCHE - Le débat Hamon - Valls a montré que les deux hommes étaient réconciliables. Mais avant le résultat du second tour de la primaire à gauche, dimanche, c'est Benoît Hamon qui s'est montré le plus convaincant...
[Mis à jour le 26 janvier 2017 à 10h05] Les deux candidats à la primaire à gauche se sont retrouvés mercredi soir pour un ultime face à face avant le second tour, ce dimanche. Et c'est Benoît Hamon qui a été le plus convaincant lors de ce débat pour 60% des téléspectateurs, d'après un sondage Elabe pour BFMTV. C'est également l'ancien ministre de l'Education nationale qui a le plus de chances de remporter ce scrutin pour 59% des sondés. Pourtant, 51% d'entre eux estiment que Manuel Valls a le plus les qualités nécessaires pour être président de la République.
Le duel entre Manuel Valls et Benoît Hamon a été de bonne tenue, sérieux, sans doute un peu trop scolaire. Le ton était énergique, animé, le débat a permis d'aborder des questions de fond et de faire émerger de vraies différences de projet, mais aussi de nombreux points de convergence. Manuel Valls est apparu étonnamment conciliateur, prenant soin de rappeler que "son ami Benoît Hamon" n'était pas son adversaire. Alors que l'on attendait de la part de l'ancien Premier ministre des attaques ciblées, notamment sur "le manque de sérieux" du programme de son rival du soir, c'est plutôt Benoît Hamon qui est apparu le plus rugueux. L'ancien ministre de Manuel Valls était clairement sur la défensive et la contre-attaque, éludant parfois les questions des journalistes pour marteler les grandes lignes des son programme.
Le débat a permis de mettre en avant ce qui différencie les deux candidats sur deux sujets principaux : l'emploi et la laïcité. Manuel Valls a de nouveau critiqué l'idée de revenu universel de Benoît Hamon estimant qu'il constituait "un message terrible car on renonce au travail, on accepte la société du chômage". L'ancien ministre a, lui, réaffirmé que le revenu universel "ne coûtera pas un euro aux caisses de l'Etat". Benoît Hamon a eu par la suite l'occasion d'expliquer sa vision de la laïcité : "la loi de 1905, toute la loi de 1905, rien que la loi de 1905". "Là où une femme décide librement de porter le foulard islamique, et il en existe, (...), je veux lui assurer cette liberté", a-t-il notamment déclaré. De son côté, Manuel Valls, qui s'est réclamé de Caroline Fourest et d'Elisabeth Badinter, a réaffirmé qu'"aujourd'hui, il y a une revendication, à propos du voile, qui conteste la République".
Retrouvez ci-dessous le déroulé du débat, minute par minute.
23:08 : Dernier échange et propos de conclusion. Benoît Hamon se lance dans l'exercice de style : "Contrairement à l'idée décliniste propagée, le cœur de la France , il bat à travers des solidarités qui se mettent en place. Je souhaite que ce cœur nous aide à dessiner un futur désirable. Faire de la gauche qu’elle batte la droite et l'extrême droite. J'ai le caractère pour accomplir cette tache, il faut des hommes et femmes qui ont les idées claires. J'ai la volonté d'incarner une gauche sincère robuste". Au tour de Manuel Valls : "J'ai aimé ce débat. Il a permis des clarifications sur la société du travail, sur le modèle de sécurité sociale, sur le sérieux budgétaire, sur la laïcité. [...] De cette primaire qu’émergera le candidat qui rassemblera la gauche. [...] Je veux incarner cette République forte, cette belle République, cette France juste, forte".

Dernière pique de Valls, réponse acerbe de Hamon

22:59 : "Je respecte les règles, ce qui n'a pas toujours été le cas pour Benoît ces dernières années" dit l'ancien Premier ministre, en affirmant qu'il soutiendrait quoi qu'il arrive son rival s'il l'emporte dimanche. "Respecter les règles, c'est d'abord mettre en oeuvre le programme sur lequel on a été élu", répond Benoît Hamon sèchement.
22:56 : Hamon se dit "proche de Macron" et "proche de Mélenchon". "Moi je suis dans la gauche, et elle comprend Jean-Luc Mélenchon", dit Benoît Hamon, qui admet partager aussi la même vision qu'Emmanuel Macron sur les mutations du numérique. L'ancien ministre de l'Education est toutefois plus réticent à se dire aussi proche de l'ancien ministre de l'Economie que de Jean-Luc Mélenchon. Manuel Valls veut lui "d'abord rassembler ceux qui assument les responsabilités. Mais il faut aussi parler à tous les électeurs qui ne veulent pas se retrouver devant le choix entre la droite et l'extrême droite".
22:54 : En vidéo - Manuel Valls commente l'affaire Penelope Fillon.
22:52 : Les deux candidats évoquent l'élection de Donald Trump. La priorité est de répondre à la nécessite d'une construction européenne de la défense. Dans les propos de Donald Trump, il y a les risques d'une dislocation de ce qu'est l'Alliance atlantique. L'Europe ne peut pas être naïve. La France sera leader sur ces questions-là". Benoît Hamon, lui aussi répond "plus d'Europe" à l'élection de Donald Trump : "Nous devons saisir l'opportunité du désengagement possible des États-Unis, en faisant en sorte que les pays européens soient moins indépendants en énergie".

Passe d'armes sur l'état d'urgence

22:45 : Alors que les journalistes veulent passer rapidement sur le sujet, Manuel Valls indique qu'il veut y consacrer quelques minutes. Notamment pour faire remarquer que son rival "n'a pas voté la prolongation de cette mesure. [...] Il s'est abstenu !". Benoît Hamon, accusé de laxisme en la matière, contre-attaque : "Quand on est aux responsabilités, on écoute aussi les arguments de l'opposition. L'état d'urgence n'a été efficace que durant le premier mois après sa mise en oeuvre. [...] La prolongation ne se justifie pas, on peut mener une lutte implacable contre le terrorisme tout en restant attentif à ce qu'est l'Etat de droit".
22:40 : La question du contrôle des entrées sur le territoire est abordée. Manuel Valls se montre ferme sur le sujet : "L'Europe doit se définir par des frontières. Il faut déjà savoir où l'Europe commence et où elle finit, c'est pour cela que je suis contre l'entrée de la Turquie". Benoît Hamon prend aussi le sujet au sérieux et semble avoir travaillé le sujet. Il fait même quelques propositions : "Je souhaite la mise en place de visas humanitaires, afin d'identifier les personnes qui rentrent sur notre territoire. Sans visa, les flux augmentent et on ne sait pas leurs intentions. [...] Je voudrais mettre en place l'équivalent du formulaire américain Esta en France". Réponse de Manuel Valls : "L'Esta européen, formulaire très détaillé que l'on remplit en entrant aux Etats-Unis, est une proposition française ! Il faut continuer dans cette voie" Et d'accuser sur le sujet le quinquennat de Nicolas Sarkozy et de François Fillon : "La droite avait abîmé les renseignements territoriaux. Nous l'avons remis en place, mais nous en avons payé le prix".
22:32 : Le débat aborde le sujet de la lutte contre le terrorisme. Manuel Valls : "Il faut se préparer à judiciariser tous ceux qui reviennent. Ils devront être en prison ou sous le regard de la justice. [...] Il faut continuer à combattre l’Etat islamique, en Irak, et pareil en Syrie". Pour Benoît Hamon aussi, il faut "la plus grande fermeté au retour des jihadistes".
22:25 : Manuel Valls consacre sa carte blanche à l'Afrique. "C'est le grand continent de l'avenir. C'est notre horizon. En 2050 elle représentera un quart population mondiale. L'Afrique est pour la France et l'Europe le grand défi de demain. [...] Pour cela, je propose de créer un Erasmus entre étudiants européens et africains, et de doubler notre aide au développement".
22:21 : Pas de vrais désaccords sur le sujet de l'environnement, mais quelques piques. Benoît Hamon juge qu'il faut lutter avant tout contre "un certain nombre de lobbys influents" et tacle l'ancien Premier sur le dossier des "boues rouges" dans les Bouches du Rhône : "Je pense que Manuel Valls aurait dû, sur les boues rouges, suivre l'avis du ministère de l'environnement". Benoît Hamon renvoie à la polémique qui était née dans l'exécutif lorsque Ségolène Royal avait publiquement déclaré son désaccord avec Manuel Valls. Et d'ajouter, pour détendre l'atmosphère : "Le bilan du gouvernement va dans le bon sens sur l'écologie, mais on a pas été assez loin sur les produits phytosanitaires".
22:15 : Autre sujet abordé dans le débat : la politique environnementale. Manuel Valls : "Je pense que la santé environnementale (sic) doit être une grande priorité pour les années qui viennent.[...] Sous ce quinquennat, il y a eu la loi de transition énergétique, la loi sur la biodiversité, et nous devons continuer dans ce sens.[...] La pollution de l'air représente des risques de mortalité partout en France, pas seulement à Paris. Comme Benoît, je suis pour l'interdiction d'un certain nombre de produits qui polluent notre environnement".

Manuel Valls attaque Benoît Hamon en défendant "l'émancipation de la femme"

22:09 : Manuel Valls : "Je ne prête aucune intention à Benoît, mais dans ce combat que nous menons pour la laïcité, il faut être très clair ! En 2010, il y a eu ce débat. Il n'était pas député mais s'est exprimé contre cette loi parce qu'il craignait la stigmatisation des musulmanes. Il y a toujours le risque que l'on prenne cela comme un signe religieux. [...]  Ma laïcité est celle de Caroline Fourest, celle d'Elisabeth Badinter, celle qui se sont battues pour la crèche Babylou, car derrière tout ça,  il y a le problème de l'émancipation de la femme. Nous devons leur dire que nous sommes là pour les aider à s'émanciper !" Benoît Hamon : "Je ne suis pas favorable à ce que les femmes portent le burkini. Mais quand le Conseil d'Etat rappelle la loi, il faut la faire respecter". Et d'ajouter : "L'interdiction du voile à l'université mettrait à mal un principe fondamental. [...] Là où le voile est imposé à une femme, nous devons tout faire pour que cette femme ne soit pas soustraite aux regards des hommes, en raison d'un dogme. Mais là où une femme décide de porter un foulard islamique, peu importe ce que nous pensons. Elle est libre de le faire !"

Le sujet de la laïcité crispe les échanges

21:59 : "Il ne peut y avoir aucun accommodements avec la laïcité. La laïcité est un bouclier, c'est la liberté de croire ou de ne pas croire. J'ai vu la montée des communautarismes, des fondamentalismes, et la mise en cause de la place de la femme dans notre société. J'ai voté la loi de 2010 interdisant la burqa. Oui, il y a des revendications politiques pour quelques personnes avec le port du voile qui conteste notre République" dit Manuel Valls. Benoît Hamon défend longuement les principes de laïcité et met en avant l'article 31 de la loi de 1905 de la séparation de l'Eglise et de l'Etat. "Là où la femme veut porter le voile, au nom de la loi de 19056, elle est libre de le faire. Nos compatriotes ont le droit de vivre leur religion comme ils le veulent, dans le respect de la loi".
21:52 : Le débat se déplace sur les finances publiques et sur la pertinence de mesures d'austérité. "Je pense que nous pouvons être capable d'assumer devant les Français de nouvelles dépenses en matière de sécurité, de justice, de défense" dit Manuel Valls. "On négocie avec les banquiers, pas avec la nature" répond Benoît Hamon, qui évoque la problématique environnementale, qui devrait échapper selon à la logique de l'austérité. Benoît Hamon revendique qu'il est possible d"'assumer plus de dépenses publiques". "Il faut en finir avec le dogme des 3% de déficit public"dit-il. "Là, nous avons une vraie différence", constate Manuel Valls. "Les Français devront voter en fonction de la crédibilité. Tout ce que propose Benoît Hamon sans augmentation des impôts est impossible".

Comme attendu, les deux hommes s'accrochent sur le revenu universel

21:34 : Manuel Valls est d'abord étonnement très calme. "C'est un débat passionnant. C'est dans nos gênes, nous voulons lutter contre la pauvreté et les inégalités. Il faut trouver de nouvelles idées" dit-il. Mais contre-attaque : "Cette idée est une très vieille idée. Et depuis plusieurs mois j’y réfléchis aussi. Un rapport parlementaire, et une note de François Chérèque et la Fnars soutiennent pourtant ce que je propose : un revenu décent. [...]. Benoît Hamon propose autre chose. Il fait passer un message terrible : on renonce à la société du travail. [...] Ça se traduit comment ? Par plus de dettes, par le risque de perdre en attractivité, je ne veux pas de ça. Je suis le candidat de la fiche de paie. Je ne voudrais pas que mon ami Benoît Hamon soit le candidat de la feuille d'impôt".
Plus tôt, Benoît Hamon avait présenter le revenu universel comme tout à afit finançable, "cela ne coûtera pas un euro aux caisses de l'Etat". "La grippe de madame Bettencourt est remboursée de la même manière que celle de monsieur Manuel Valls! [...] C'est comme cela que le revenu universel marchera : les recettes qui seront dégagées sur les transferts de richesses et les prélèvements nouveaux, taxes sur les robots, sur les géants du numérique, le financeront".
21:28 : Les deux hommes affichent un désaccord manifeste sur l'avenir du travail. Benoît Hamon se défend tout d'abord de vouloir changer la loi sur les 35 heures. "Je ne baisse pas la durée légale, j'encourage la baisse du temps de travail, considérant qu'il faut "des accords des réduction de temps de travail" dans les entreprises". Pour Manuel Valls, "la durée légale c'est 35 heures. La mesure qui avait été prise de supprimer la défiscalisation des heures supplémentaires (par François Hollande ndlr) s'est traduite par une perte de pouvoir d'achat".

Le ton monte déjà entre les deux candidats

21:21 : Benoît Hamon parle désormais directement à Manuel Valls en le tutoyant : "Je pense que tu n'as a opposer aux études de l'impact sur la révolution numérique que ta foi. [...] "Il me semble aujourd'hui qu'il y a eu un rendez-vous raté sur la loi travail, concernant les pathologies professionnelles. On se retrouve dans des situations ou explosent les burn-out". L'ancien Premier ministre garde son calme : "Il faut investir dans le numérique, la transition écologique, mais il faut aussi pouvoir donner du pouvoir d'achat ! Je ne crois pas à la raréfaction du travail. Je fais la proposition de défiscalisation des heures supplémentaires. [...] L'idée qu'on se partagerait le travail ne me paraît pas viable. Il faut faire attention au message qui consisterait à dire : 'demain, il y aura moins de travail'. C'est un message de résignation. Je veux être concret, pragmatique".
21:15 : Le débat aborde le sujet de l'avenir du travail. Pour Benoît Hamon, "la question de demain, c'est 'comment on partage le travail ?' Je souhaite que ce partage inégalitaire soit modifié par le fait d'anticiper les conséquences de l'automatisation et du numérique. Manuel Valls lui, n'a pas la même analyse. Il juge que "le travail ne va pas disparaître" mais qu'il "prendra d'autres formes". Et d'ajouter : "Notre responsabilité est d'accompagner ces changements et de créer les conditions d'une sécurité sociale professionnelle". Pour L'ancien Premier ministre, "la conquête sociale dont nous avons besoin aujourd'hui, c'est de pouvoir disposer de temps au moment où on en a besoin".
21:10 : Au tour de Manuel Valls de se lancer dans son propos introductif. L'ancien Premier ministre, lui aussi, se place comme l'adversaire de la droite et de l'extrême droite, comme pour retenir ses coups. "La victoire est possible, et celui qui sortira de cette primaire aura une force qui comptera beaucoup. Pour cela il faut dire la vérité aux Français. Voilà mon état d'estprit" dit-il, assurant par ailleurs avoir "de l'amitié" pour Benoît Hamon.
21:05 : Benoît Hamon prend le premier la parole. "Vous allez choisir celui qui dès lundi matin affrontera la droite totale de François Fillon. Il affrontera aussi le programme nationaliste et xénophobe de Marine Le Pen. Si la gauche ne veut pas jouer le rôle de figurant, elle doit tourner le dos à l'ordre ancien. Ce candidat doit proposer un projet et un avenir désirable". "Je vous propose le revenu universel [...] la VIe République [...] et la transformation écologique".

C'est parti, le débat Hamon-Valls commence

21:00 : Les deux hommes sont manifestement concentrés, et l'ambiance générale qui domine sur le plateau est grave et solennelle. Les deux finalistes de la primaire à gauche sont depuis une quinzaine de minutes derrière leur pupitre, qu'ils ont inspecté longuement. Ils sont longuement échangé avec les journalistes, sur un ton plus ou moins décontracté. Désormais, l'exercice de style débute et le ton a changé.
20:51 : Les angles d'attaque de Manuel Valls sont déjà connus. L'ancien Premier ministre veut avant tout ce soir apparaître comme l'homme incarnant la "gauche de gouvernement". Il tentera de décrédibiliser son rival Benoît Hamon sur son programme économique - en premier sur le revenu universel dont le coût devrait dépasser les 400 milliards d'euros -, mais aussi sur le terrain de la laïcité, ou encore sur celui de la sécurité et de la menace terroriste. Sur ces questions, Manuel Valls voudra asseoir son statut d'homme d'Etat, d'ancien chef du gouvernement et d'ancien ministre de l'Intérieur.
20:25 : Rappelons que ce soir, c'est Manuel Valls qui est en position d'outsider et Benoît Hamon en position de favori. Le Premier ministre a obtenu un peu plus de 31% des suffrages dimanche dernier, son rival l'a distancé de plus de 5 points. Le report de voix est nettement à l'avantage de Benoît Hamon, qui peut compter sur le soutien d'Arnaud Montebourg, qui a recueilli plus de 17% des voix au premier tour. Ce soir, Manuel Valls a donc pour objectif de faire mentir les pronostics et d'inverser la tendance, ce qui laisse présager un ton et des échanges très offensifs.
20:15 : Le débat aborde le sujet de l'avenir du travail. Pour Benoît Hamon, "la question de demain, c'est 'comment on partage le travail ?' Je souhaite que ce partage inégalitaire soit modifié par le fait d'anticiper les conséquences de l'automatisation et du numérique. Manuel Valls lui, n'a pas la même analyse. Il juge que "le travail ne va pas disparaître" mais qu'il "prendra d'autres formes". Et d'ajouter : "Notre responsabilité est d'accompagner ces changements et de créer les conditions d'une sécurité sociale professionnelle". Pour L'ancien Premier ministre, "la conquête sociale dont nous avons besoin aujourd'hui, c'est de pouvoir disposer de temps au moment où on en a besoin".
20:11 : Alors que le débat va bientôt commencer, les chiffres de la participation du premier sont dévoilés par le PS. La Haute autorité a annoncé officiellement que le nombre exact de votants à la primaire à gauche était de 1 655 919. Rappelons qu'en 2011, la primaire socialiste avait mobilisé 2,6 millions d'électeurs. Malgré ce million de participants en moins, le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, parle de "succès" pour ce premier tour.
19:54 : Benoît Hamon et Manuel Valls sont tous les deux arrivés au studio. Le débat ne commence que dans une bonne heure, mais les deux candidats ont manifestement souhaité prendre leurs marques et le temps pour bien se préparer. Manuel Valls a fait venir avec lui pour le soutenir en plateau, entre autres, Claude Bartolone, Jean-Yves Le Drian, Laurence Rossignol et Sylvia Pinel. Benoît Hamon peut compter sur la présence de Marie-Noëlle Lienemann, Christian Paul ou encore de son bras droit dans cette campagne Alexis Bachelay.
19:35 : Manuel Valls et Benoît Hamon seront placés à un mètre l'un de l'autre. Les deux candidats seront poussés par le dispositif à se parler directement, dans un exercice qui ressemblera bien plus à un débat que lors des émissions précédentes. Derrière les journalistes (TF1, France 2, France Inter), il y aura aussi 23 soutiens pour chacun des deux hommes. Voici en vidéo une petite visite guidée du plateau :
 
18:58 : Emmanuelle Cosse a finalement décidé de soutenir Manuel Valls. La ministre du Logement, qui a quitté le parti EELV qu'elle dirigeait pour entrer au gouvernement, a publié un message sur son compte Facebook pour l'annoncer : "Manuel Valls, malgré les désaccords que je peux avoir avec lui, me paraît le mieux placé pour faire gagner la gauche", explique-t-elle. Elle avait soutenu la candidature de François de Rugy au premier tour de la primaire à gauche.
18:33 : Pour Axelle Lemaire, Manuel Valls "n'est pas en capacité de rassembler".La secrétaire d'Etat au Numérique, interrogée par Challenges, juge que "Benoît Hamon a décliné un programme solide sur le fond et met en avant des propositions intéressantes", mais qu'il doit "parvenir à s’extraire de son statut de frondeur. Ce n’est pas totalement acquis". Cette prise de position est clairement un désaveu pour l'ancien Premier ministre, décidément assez peu soutenu par les membres du gouvernement.
18:10 : Un point sur les soutiens de Valls et de Hamon parmi les éliminés du premier tour la primaire. Jean-Luc Bennahmias a indiqué ce mercredi lors d'une conférence de presse qu'il voterait "personnellement" Manuel Valls, sans donner de consigne de vote. Arnaud Montebourg a appelé ses électeurs à voter pour Benoît Hamon, tandis que Sylvia Pinel a apporté son soutien et celui du Parti radical de gauche à Manuel Valls. Quant à Vincent Peillon et à François de Rugy, ils ne donnent aucune consigne et n'ont effectué aucun ralliement, même si le député écologiste a fait savoir qu'il ne voterait pas pour Benoît Hamon.

Jean-Christophe Cambadélis demande à Valls et à Hamon d'arrêter les hostilités

16:45 : Le Premier secrétaire du PS a rédigé un communiqué, adressé aux deux finalistes de la primaire, pour "présenter des mots d'apaisement" et rappeler que celui qui gagnera devra rassembler, et le perdant faire campagne pour lui. "Nul ne peut l'ignorer. Nous sommes confrontés à une offensive qui va au-delà de l'élection présidentielle. Ce qui est en jeu ce n'est pas seulement le Parti socialiste. C'est la gauche que l'on veut fractionner pour mieux fracturer le modèle social", écrit-il, ajoutant : "Le premier tour de la primaire fut un succès, ce qui a évidemment contrarié ceux qui s'attendaient ou attendaient une déroute en terme de participation. Le déchaînement qui s'en est suivi indique les difficultés qui attendent l'un d'entre vous".
16:07 : Le débat de ce soir sera divisé en trois parties thématiques. La première partie de l'émission sera consacrée à l'économie : ce sera le moment pour Benoît Hamon de défendre son idée de revenu universel ou pour Manuel Valls de convaincre avec son intention de défiscaliser les heures supplémentaires. Ensuite, les deux candidats confronteront leurs idées sur le thème de l'écologie. Enfin, la dernière partie sera consacrée aux questions de sécurité et de terrorisme ainsi qu'à la politique internationale. On imagine que Manuel Valls ne manquera pas avec ce débat l'occasion d'attaquer l'ancien ministre qu'il accuse d'"ambiguïté" sur la laïcité et le communautarisme. Benoît Hamon a déjà rétorqué que ces accusations étaient un "poison"...

L'un des enjeux du débat à gauche de ce soir n'est pas politique, mais médiatique

15:25 : Tous les observateurs auront en effet un oeil sur l'audience cumulée réalisée par TF1 et France 2. Elle donnera une information importante sur l'intérêt des Français à cette confrontation, et au-delà, à la primaire. Si les téléspectateurs sont nombreux, les organisateurs de la Belle alliance peuvent s'attendre à une mobilisation des électeurs ce dimanche. Lors de la dernière semaine de campagne de la primaire à droite, opposant François Fillon à Alain Juppé, plus de 8,5 millions de personnes avaient suivi le débat, le 24 novembre.
15:15 : DEBUT DU DIRECT - Le dispositif du débat est désormais connu. Il commence à 21 heures très précises, diffusé à la télévision sur TF1 et France 2. Les thématiques développées seront : l'emploi, l'environnement, la sécurité, l'Europe et la politique internationale. Chaque candidat aura 2 minutes pour répondre à chaque question, mais l'un comme l'autre sont libres de s'interpeller et de se répondre. Benoît Hamon et Manuel Valls seront face à face, le premier sera placé à gauche à l'écran (après tirage au sort).
15:12 : Le débat aborde le sujet de l'avenir du travail. Pour Benoît Hamon, "la question de demain, c'est 'comment on partage le travail ?' Je souhaite que ce partage inégalitaire soit modifié par le fait d'anticiper les conséquences de l'automatisation et du numérique. Manuel Valls lui, n'a pas la même analyse. Il juge que "le travail ne va pas disparaître" mais qu'il "prendra d'autres formes". Et d'ajouter : "Notre responsabilité est d'accompagner ces changements et de créer les conditions d'une sécurité sociale professionnelle". Pour L'ancien Premier ministre, "la conquête sociale dont nous avons besoin aujourd'hui, c'est de pouvoir disposer de temps au moment où on en a besoin".
Page spéciale - Après les résultats du premier tour de la primaire de la gauche, l'heure du débat est arrivée. C'est ce soir que Benoît Hamon et Manuel Valls seront face à face pour tenter de convaincre les électeurs socialistes et sympathisants en vue du second tour de la primaire, qui a lieu dimanche. Et tout porte à croire que le débat sera tendu, à trois mois à peine de la présidentielle 2017.
En deux jours, l'ancien Premier ministre s'est lancé dans une campagne de décrédibilisation de son rival, pointant un programme "irréalisable et infinancable" avec un revenu universel qui "va se traduire par plus d'impôts et la ruine de notre budget". Mais Manuel Valls et sa garde rapprochée ont lancé aussi contre Benoît Hamon une campagne aux accents identitaires, laissant entendre que l'élu de Trappes faisait preuve d’ambiguïté ou, pire, de complaisance face à l'islam radical. Sur TF1 lundi soir, l'ancien maire d'Evry a pointé l'"ambiguïté" dont son rival ferait preuve sur la laïcité et le communautarisme (voir la vidéo ci-dessous). Certains de ses proches ont relayé le message, parfois de manière plus abrupte, parlant d'un élu "en résonance avec une frange islamo-gauchiste" (Malek Boutih dans 20 Minutes) ou du "candidat des frères musulmans" (sous couvert d'anonymat dans Libé). "Vous voyez le poison, là, 'ambigu sur le communautarisme', c'est fondé sur rien", a répondu Benoît Hamon sur France 2 ce mardi soir. "On distille un poison", a-t-il continué, dénonçant une attitude "pas très responsable".
EN VIDEO - Manuel Valls a évoqué l'"ambiguïté" de Benoît Hamon sur le communautarisme :

Le résultat de la primaire à gauche contesté

Le résultat du premier tour de la primaire de la gauche, dimanche, a donné un net avantage à Benoît Hamon, devançant largement Manuel Valls avec 36% des suffrages contre 31%. Nous avons eu accès aux données par circonscription du vote du premier tour, vous pouvez consulter ces résultats par ville ci-dessous. Les primaires citoyennes de la "Belle alliance populaire", le nom donné à cette primaire organisé par le PS et ses alliés, ont été marquées par d'importants soupçons, les chiffres de ce premier tour, notamment de la participation, ayant évolué de manière suspecte depuis dimanche soir. Le nombre de votants est notamment passé dans la nuit de 1,2 millions à 1,6 millions, sans changer d'un dixième le score des sept candidats.
La Haute autorité de la primaire de la gauche, comme le président du Comité national d'organisation, Christophe Borgel, ont plaidé le "bug", ce dernier faisant part lundi soir d'une "erreur humaine" dans l'affichage des résultats qui ne mettrait pas en cause leur validité. Un communiqué a été publié tardivement sur le site des primaires citoyennes expliquant qu'il fallait distinguer résultats "déclaratifs" venus des présidents des bureaux de vote et résultats "validés" par la Haute autorité. Mardi matin, des résultats en pourcentages étaient toujours affichés, mais plus le nombre de votants pour chaque candidat, les organisateurs ayant sans doute préféré les supprimer pour éviter les polémiques. Les résultats définitifs et complets ont tfinalement été publiés mercredi soir, quelques heures avant le débat (voir le tableau ci-dessous).

Résultat de la primaire à gauche : temps réel

  • Résultats du premier tour (définitifs sur 7208 bureaux de vote et 1 655 919 votants).
Candidat(e)
Voix
%Voix
B. HAMON
596 647
36,03%
M. VALLS
521 238
31,48%
A. MONTEBOURG
290 070
17,52%
V. PEILLON
112 718
6,81%
F. de RUGY
63 430
3,83%
S. PINEL
33 067
2%
J-L. BENNAHMIAS
11 766
0,70%
  • Votes blancs et nuls : (0,61%, soit 10 114 voix - scrutin annulé ou non pris en compte dans 68 bureaux de vote ).
Les organisateurs de la primaire précisent que "l'intégralité des chiffres, par bureau, département, circonscription sera mise en ligne dans les 24 heures et accessible à tous. Il reste encore 400 bureaux de vote dont les résultats doivent être validés et la participation prise en compte, soit 5,55 % du nombre total des bureaux".

Les résultats de la primaire à gauche par ville

Linternaute.com a déployé une plateforme pour consulter les résultats de la primaire à gauche par ville. Rentrez le nom d'une commune dans notre moteur de recherche pour découvrir le score obtenu par chacun des candidats.
Résultat de la primaire de la gauche par ville

Bureaux de vote : où voter pour la primaire de la gauche ?

Les bureaux de vote de la primaire à gauche seront ouverts de 9h à 19h sur tout le territoire de la métropole lors du premier et lors du second tour de la primaire de la gauche. Au total, ce sont 7350 bureaux de vote qui ont été établis pour cette primaire à gauche. Le parti LR était parvenu à en ouvrir plus de 10 000 à la fin de l'année 2016 pour la primaire à droite. Retrouvez sur la carte ci-dessous le bureau de vote le plus près de chez vous :
Le parti socialiste déploie un dispositif de géolocalisation qui permet à chacun de prendre connaissance de son bureau de vote le plus proche de chez lui : il est consultable gratuitement sur cette page.

    Primaire PS : qui peut voter ?

    Le parti socialiste s'est fixé comme objectif de mobiliser autour de 9 000 bureaux de vote répartis sur l'ensemble du territoire français. Pour participer, il suffit d'être Français et inscrits sur les listes électorales. Peuvent aussi voter les adhérents âgés d'au moins 16 ans des partis co-organisateurs de la primaire. Chaque votant doit s'acquitter d'une participation d'un euro par tour et signer une charte à travers laquelle il affirme "se reconnaître dans les valeurs de la gauche".

    Sondages sur la primaire de la gauche

    Sont agglomérés ici les sondages sur la primaire socialiste, sur les candidatures de la gauche et sur la perception du scrutin par les Français. Linternaute.com donne aussi les sondages de l'élection présidentielle 2017 dans leur globalité.
    23 janvier 2017 - Hamon grand favori de la primaire à gauche (Harris). Selon un sondage "jour du vote" mené par Harris Interactive pour Public Sénat et LCP, Benoît Hamon dispise d'un léger avantages sur Manuel valls en vue de la présidentielle. À la question "pourriez-vous envisager de voter pour Benoît Hamon lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2017 ?", 26% des personnes interrogées répondent "oui", contre 21% pour Manuel Valls. Quant à savoir s'il est mieux ou non que Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron et le candidat sortant de la primaire de la gauche s'allient lors de la présidentielle, le "non" semble l'emporter. 55% des sondés préfèrent en effet des candidatures séparées, afin de représenter les différentes sensibilités. Et ce, même si cela limite les chances de la gauche d'être présente au second tour. Ils sont 42% a pensé le contraire.. Lire sur le site d'Harris Interactive
    Résultat sondage Ipsos sopra steria sur la présidentielle 2017
    22 janvier 2017 - Hamon et Valls cinquièmes de la présidentelle (Ipsos). Selon un sondage Ipsos Sopra steria pour France 2 dévoilé à l'issue du premier tour de la primaire de la gauche, Benoît Hamon comme Manuel Valls termineraient en cinquième position de l'élection présidentielle, lors du premier tour le 23 avril. L'un comme l'autre est largement en dessous des 10% des suffrages. Benoît Hamon est crédité de 8% des voix tandis que Manuel valls fait à peine mieux, avec 9% des intentions de vote. Les deux seraient donc largement battus par Marine Le Pen (27%), François Fillon (26%), Emmanuel Macron (19%) et même Jean-Luc Mélenchon (13%). De quoi relativiser les déclarations de Manuel Valls sur le candidat de la "victoire possible" et celui de la "défaite assurée". Lire sur le site d'Ipsos
    Résultat du sondage Odoxa sur la présidentielle 2017
    22 janvier 2017 - Le candidat issu de la primaire à gauche sera battu (Odoxa). Selon un sondage Odoxa dentsu consulting pour France 2, plus de 80% des personnes interrogées pensent que celui qui sortira gagnant dimanche prochain de la primaire de la gauche ne parviendra pas à être élu à l'Elysée. 30% des sondés estiment que le vainquueur de cette primaire ne sera pas le prochain président de la République. Un chiffre qui grimpe à 53% chez ceux qui répondent "probablement pas". Seuls 14% disent croire que le candidat du PS et de ses alliés sera "probablement" le prochain président de la République, et 3% pensent que le candidat élu sera "certainement" le prochain chef de l'Etat. Lire sur le site d'Odoxa

    Date de la primaire de la gauche

    Fixée d'abord à la fin de l'année (4 et 11 décembre 2016), la primaire PS est finalement organisée les deux derniers week-ends de janvier 2017. Le premier tour est fixé au 22 janvier 2017. Le second tour et l'annonce du résultat de la primaire de la gauche ont donc lieu le 29 janvier 2017. La direction socialiste avait repoussé l'échéance afin de laisser François Hollande s'exprimer sur ses propres velléités politiques. Une convention nationale exceptionnelle investira solennellement le candidat ayant remporté le scrutin, le 5 février 2017.
    Calendrier de la primaire PS
    • 10 janvier 2017 : livraison des kit "bureaux de vote" dans les départements
    • 20 janvier 2017 : fin de la campagne du premier tour
    • 22 janvier 2017 : premier tour de la primaire de la gauche
    • 27 janvier 2017 : fin de la campagne du second tour
    • 29 janvier 2017 : second tour de la primaire de la gauche
    • 5 février 2017 : convention nationale d'investiture du candidat

    Candidats à la primaire de la gauche

    La Haute autorité de la primaire de la gauche a validé 7 candidatures : celles deJean-Luc Bennhamias, Benoît Hamon, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, Sylvia Pinel, François de Rugy, et Manuel Valls (par ordre alphabétique).
    Valls candidat à la primaire PS
    Manuel Valls s'est déclaré pour être la voix de la majorité gouvernementale. S'il a toujours tenu à rappeler sa fidélité au président ces derniers mois, le Premier ministre a changé de ton à la fin de l'année 2016 en se montrant de plus en plus impatient. Après la défection de François Hollande, Manuel Valls a annoncé sa candidature le lundi 5 décembre 2016, démissionnant de sa charge de Premier ministre le lendemain.
    Montebourg candidat à la primaire de la gauche
    Arnaud Montebourg s'est déclaré le 2 octobre 2016, sur le plateau du 20h de TF1. Après des semaines d'hésitations, il a déclaré qu'il accepté "toutes les règles" fixées par le Parti socialiste et qu'il serait "un agent de rassemblement plutôt que de division" s'il est battu en janvier prochain. C'est lors de la Fête de la Rose de Frangy-en-Bresse, le 21 août, qu'il avait annoncé qu'il était "candidat à la présidence de la République française".
    Hamon candidat à la primaire de la gauche
    Benoît Hamon, ancien ministre socialiste, a annoncé sur le plateau de France 2, le 16 août 2016, qu'il se portait candidat à une primaire de la gauche. Celui qui se présente comme une "alternative" a estimé que François Hollande n'était plus à même de "créer cette relation de confiance avec les Français". 
    François de Rugy candidat à la primaire de la gauche
    François de Rugy, le député écologiste, justifie sa candidature par un "souci de rassemblement". Dans Ouest-France, le 12 juillet, il expliquait : "Je crois que la primaire est un bon processus pour avoir le débat entre les différentes sensibilités de la gauche et des écologistes. [...] Elle peut contribuer à débloquer ce que les partis n'arrivent pas à faire depuis des années".
    Bennahmias candidat à la primaire de la gauche
    Jean-Luc Bennahmias, l'actuel patron du Front démocrate, entend "moderniser et rajeunir la démocratie française". Ancien membre de EELV, passé un temps par le MoDem pour devenir un soutien remarqué à François Bayrou, Jean-Luc Bennahmias ne se fait pas d'illusion sur sa capacité à remporter le scrutin.
    Peillon candidat à la primaire de la gauche
    Vincent Peillon a déclaré sa candidature à la primaire de la gauche, le 11 décembre sur France 2. L'ancien ministre de l'Education nationale, qui avait quitté le gouvernement en avril 2014, veut incarner une "troisième voie", entre Manuel Valls et Arnaud Montebourg. Cette candidature surprise pourrait permettre aux hollandais allergiques à Manuel Valls, voire à Martine Aubry d'entrer dans le jeu.
    Sylvia Pinel, candidate PRG de la primaire de la gauche
    Sylvia Pinel, la présidente du Parti radical de gauche, a finalement décidé de rejoindre la primaire de la gauche, alors que les instances de son parti avait d'abord jugé préférable une candidature hors primaire. Pour justifier ce revirement, l'ancienne ministre a invoqué le renoncement de François Hollande à la course à la présidentielle. Elle n'aura été candidate "libre " que 11 petits jours.
    Pour participer à la course, les candidats devaient présenter les parrainages de 5 % de parlementaires socialistes ou bien de 5 % des membres titulaires du conseil national du parti, ou bien encore de 5 % des maires de villes de plus de 10 000 habitants - répartis dans 4 régions et 10 départements, ou bien encore de 5 % de conseillers régionaux et départementaux de 4 régions et 10 départements. Le parti socialiste a mis à la disposition des candidats qualifiés une dotation de 50 000 euros et pris en charge "dans le respect de la législation, la diffusion des professions de foi à ses militant-es et des locaux au sein du siège, ainsi que son service d'ordre".

    PRÉSIDENTIELLES / PARTI SOCIALISTE

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