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mercredi 3 août 2016

En Afrique du Sud, élections à risque pour le pouvoir

Dans la presse étrangère

En Afrique du Sud, élections à risque pour le pouvoir

Jacob Zuma, lors d’un rassemblement politique, le 23 juillet.
Jacob Zuma, lors d’un rassemblement politique, le 23 juillet. MICHAEL SHEEAN / AFP
  • Un scrutin important a lieu en Afrique du Sud ce mercredi. Les élections municipales se déroulent dans les 278 communes du pays, dont la majorité est détenue par le Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis 1994.
  • Le parti du président Jacob Zuma, en fonctions depuis 2009, est aujourd’hui talonné par l’Alliance démocratique (DA), principale formation d’opposition, qui pourrait gagner des villes importantes à l’issue du vote. Jeune Afrique
  • « Ces élections, nous sommes ici pour les gagner. Nous prévoyons de remporter une large majorité afin de nous assurer de ne pas avoir à nouer d’alliances », a expliqué le porte-parole de la DA à News 24. Mais il n’écarte pas la possibilité de gouverner avec les Combattants pour la liberté économique (EFF), deuxième parti d’opposition, si nécessaire.
  • Traditionnellement, la DA séduit un électorat blanc, qui représente une minorité de la population sud-africaine. Lors des précédentes élections, il y a deux ans, le parti n’a recueilli les suffrages que de 6 % de la population noire. M. Zuma a répété que la DA est un parti de « blancs » ne représentant pas les intérêts des Noirs. Mail & Guardian
  • Les questions raciales et la figure de l’ex-président et libérateur de l’apartheid Nelson Mandela ont été au cœur de la campagne. « Le rêve de Madiba et sa vision d’une Afrique du Sud prospère et unie au-delà des divisions raciales est toujours vivant au sein de la DA », affirme son dirigeant Mmusi Maimane.
  • Aujourd’hui, les opposants entendent capitaliser sur le mécontentement général à l’égard du président Zuma, touché par plusieurs scandales de corruption, et de son parti. Les politiques du gouvernement ont mené à un affaiblissement de l’économie et à une hausse du chômage, explique The Globe and Mail.
  • Lors de son dernier meeting, M. Zuma a assuré devant la foule que le parti n’a pas à craindre de perdre ses villes métropolitaines, places stratégiques du pays. Mais, en cas de défaite, l’ANC pourrait être contraint de revoir ses politiques publiques.Independent OnlineThe Conversation

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