Au Népal, des sanctuaires tibétains sont en pleine restauration
LeFigaro.fr2 août 2016
EN IMAGES - Au Népal, après le terrible tremblement de terre survenu en 2015, la bataille pour restaurer les peintures murales et pour préserver la culture bouddhiste tibétaine gagne du terrain.
Tsewang Jigme fait partie des artistes qui travaillent dur pour sauvegarder le patrimoine culturel unique de cet ancien haut royaume bouddhiste de l'Upper Mustang situé sur le plateau tibétain. Si ce patrimoine a bien échappé aux ravages de la révolution culturelle en Chine en 1960, il n'a pas pu éviter les conséquences du puissant tremblement de terre d'une magnitude de 7,8 survenu au Népal en 2015: «Ces peintures murales sont irremplaçables... Je me sens nerveux à chaque fois que je les touche, je sais que je dois travailler très soigneusement pour ne pas les abîmer», a déclaré le peintre âgé de 32 ans.
Le site d'Upper Mustang n'a ouvert ses portes aux étrangers qu'en 1992. Ses peintures murales, écritures et rupestres fournissent une ouverture inédite sur les débuts du bouddhisme. Lo Gekar, un monastère de la région a été créé par le fondateur du bouddhisme tibétain. Il est antérieur à la plupart des anciens temples complexes construits au Tibet, qui ont été gravement abîmés pendant la révolution culturelle chinoise survenue au cours des années 1960.
Un sanctuaire sacré transformé en aire de jeux
La révolution culturelle chinoise additionnée par le tremblement de terre n'a pas amélioré la situation initiale de l'érosion naturelle. Le vent et la pluie ont érodé les murs de boue autour des bâtiments et pourrissaient les poutres apparentes des plafonds tandis que la fumée des lampes à beurre cérémonielles a rendu les fresques presque noires. Il y a dix ans, deux chortens - sanctuaires bouddhistes censés protéger les communautés du malheur - dans le village de Gemi, étaient proches de l'effondrement. L'un d'entre eux était dans un tel état de dégradation que les enfants l'utilisaient comme une aire de jeux et avaient cassé (...) Lire la suite sur Figaro.fr
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