Translate

lundi 6 juillet 2015

L'ECONOMIE à MI-JOURNEE , lundi 6 juillet 2015


L'ECONOMIE à MI-JOURNEE , lundi 6 juillet 2015

                                                              Sources Le MONDE

Grèce : Tsipras sacrifie Varoufakis, un geste suffisant?
Largement victorieux, Alexis Tsipras a fait lundi un geste à l'égard de ses créditeurs avec le départ de son sulfureux ministre des finances Yanis Varoufakis, avant un sommet franco-allemand à Paris, crucial pour l'avenir de la Grèce dans l'Europe. Ce choix d'Alexis Tsipras, fort de la victoire du non à 61,31% au référendum sur les propositions des créanciers, intervient à quelques heures d'une rencontre à Paris de la chancelière allemande Angela Merkel et du président français François Hollande, alors que plane l'incertitude sur le maintien de la Grèce dans la zone euro. Athènes est fermement convaincue que les négociations sur les réformes et les mesures budgétaires débattues avec l'UE et le FMI depuis cinq mois peuvent reprendre dès lundi. La situation est d'autant plus urgente que la Grèce n'a plus d'argent, ses banques sont fermées depuis une semaine et fragilisées par les récents retraits massifs de Grecs anxieux. Tous les regards sont tournés vers la BCE qui, depuis plusieurs jours, a consenti à maintenir en coma artificiel les banques du pays au moyen de prêts d'urgence, les fameux ELA et doit décider si elle veut continuer de le faire, au risque de violer ses règles. Une réunion du conseil des gouverneurs de la BCE, annoncée dès vendredi par le gouverneur de la Banque d'Autriche Ewald Nowotny, est prévue lundi. Le ministre des finances français, Michel Sapin, en a appelé lundi matin à l'institution monétaire : le niveau des liquidités fournies aux banques grecques "ne peut pas être abaissé", a-t-il argué sur la radio Europe 1. Paris et Berlin sont "d'accord" pour dire qu'il faut "respecter le vote" des Grecs, mais sont loin d'avoir une vision commune de la réponse à apporter à ce scrutin, qui, plus largement, divise les dirigeants de la zone euro. Un sommet de la zone euro aura lieu mardi soir à Bruxelles.
(Lire l'article d'Adéa Guillot)
M. Tsipras a assuré à ses compatriotes que le résultat du référendum ne marquait pas "une rupture avec l'Europe", mais au contraire "un renforcement du pouvoir de négociation" de son gouvernement. Il a déclaré que "cette fois la dette serait sur la table" de ces négociations.
Lundi, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker devait consulter dans la matinée lors d'une conférence téléphonique Jeroen Dijsselbloem, président de l'Eurogroupe, Donald Tusk, président du Conseil européen, et Mario Draghi, patron de la Banque centrale européenne (BCE). Sous l'effet du non grec, les marchés asiatiques ont cédé du terrain lundi, l'euro limitant cependant ses pertes.  Les places européennes étaient dans le rouge en fin de matinée.
50 000 postes de fonctionnaires non pourvus
Un volant de 50 000 postes de fonctionnaires sont restés non pourvus à la fin de 2014, un volume stable par rapport à 2012 ou 2013, a indiqué dimanche à l'AFP la rapporteure du budget à l'Assemblée, Valérie Rabault, confirmant une information du Journal du Dimanche"Mais ce n'est pas nouveau", insiste Valérie Rabault, qui rappelle qu'à la fin de 2012 et de 2013, quelque 47 000 postes de fonctionnaires n'avaient pas trouvé preneur. Selon le JDD, à la fin de l'année dernière, il manquait ainsi 13 300 enseignants, 5 000 militaires et 4 300 policiers par rapport aux effectifs inscrits dans la loi de finances et votés par le Parlement. L'hebdomadaire estime que 228 millions d'euros ont ainsi été économisés du fait de ce non-respect des objectifs.
Le cabinet du ministre du Budget, Christian Eckert, a tenu à rappeler que les chiffres cités correspondent à "des plafonds à ne pas dépasser, et non des cibles" ou des objectifs à atteindre. "En 2014, les effectifs réels de l'Etat représentent 98,5 % des plafonds", soit           1 877 359 emplois occupés, a-t-il ajouté, rappelant avoir ouvert des emplois supplémentaires dans les secteurs prioritaires comme l'éducation, la sécurité et la justice. 
Renault lance la Talisman
Après avoir essuyé un échec commercial avec la troisième mouture de sa Laguna, Renault repart à l'assaut du désormais difficile segment des berlines moyennes supérieures en présentant lundi une "Talisman" aux ambitions internationales. Le PDG du groupe au Losange Carlos Ghosn doit révéler la nouvelle-née de sa gamme en début d'après-midi au château de Chantilly (Oise), à 50 kilomètres au nord de Paris. Renault a entretenu le suspense en dévoilant la semaine dernière le nom, mais pas encore de photos de ce nouveau modèle, qui rompt donc avec la tradition lancée en 1993 d'appeler "Laguna" sa berline du segment "D". Lors du lancement de la Laguna 3, en 2007, Renault avait insisté sur l'effort réalisé en matière de qualité, après des déboires de la Laguna 2. Mais un physique controversé a fait oublier ses atouts dynamiques pourtant salués par la presse spécialisée. Alors que la seconde génération avait atteint 265 000 unités vendues en 2002, la troisième n'a jamais dépassé les 100 000, au point de mettre en doute la survie de l'usine de Sandouville (Seine-Maritime).
La Talisman – nom déjà porté par une grande berline Renault adaptée d'une Samsung coréenne et destinée au marché chinois – sera quant à elle assemblée à Douai (Nord), dans la même usine et sur la même plate-forme modulaire que les récents "crossovers" Espace et Kadjar, également partagée avec les Nissan Qashqai et X-Trail. 
Priorité pour les salariés peu qualfiés
Le Cercle des économistes a appelé dimanche à ériger l'emploi peu qualifié au rang de priorité en concentrant les allègements de charges sur les bas salaires et à créer un "revenu socle" pour les plus bas revenus en désindexant parallèlement le smic. "Si l'on ne crée pas massivement des emplois, d'ici à 2020, plus de 2 millions de personnes peu diplômées ne trouveront pas de travail", souligne le Cercle dans la déclaration finale des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence qu'elle organise. "Il faut pour cela réduire le coût du travail des bas salaires, avec une efficacité maximale en termes d'emploi", ajoutent les économistes, dans leur document qui avance "12 mesures pour réhabiliter le travail en Europe et en France". Les économistes suggèrent de revoir les aides au pouvoir d'achat des plus modestes, "en fusionnant les Aides personnelles au logement (...) le RSA socle et la prime d'activité", pour créer "un meilleur instrument de redistribution que le salaire minimum".
Le numéro 1 de la CFDT Laurent Berger a estimé hier que réduire le code du travail "ne créera pas d'emploi" tandis que le patron du Medef Pierre Gattaz a réclamé un dialogue social "plus proche du terrain", lors d'un débat aux Rencontres économiques d'Aix-en-Provence.
TEXTOS
Artucurial : la deuxième maison d'enchères en France après Sotheby's, a enregistré une hausse de ses ventes de 10 % au premier semestre à
115,5 millions d'euros dont 41 records mondiaux et six enchères au-delà du million d'euros.
Chine : la Bourse de Shanghai a clôturé lundi en hausse de 2,41 %, effaçant une grande partie de ses gains après son spectaculaire rebond en ouverture, dans un marché très volatil et prudent en dépit de solides mesures des autorités pour enrayer la débâcle. 
Espagne : la production industrielle espagnole a augmenté de 3,4 % en mai sur un an, en données corrigées des variations saisonnières, selon des données provisoires publiées lundi par l'Institut national de la statistique (Insee).
Deutsche Post : le géant allemand de la logistique Deutsche Post a annoncé dimanche s'être entendu avec le syndicat Verdi sur un accord salarial, ce
qui permettra de mettre fin à quatre semaines de grève des facteurs.
Patrimoine :Politiques et médias japonais ont salué lundi avec fierté la décision de l'Unesco d'inscrire au Patrimoine mondial de l'humanité 23 lieux représentatifs de l'évolution industrielle du Japon sous l'empereur Meiji (1868-1912), en dépit de l'opposition initiale de pays voisins.
Rolls Royce : le motoriste britannique a légèrement abaissé lundi sa prévision de bénéfice ajusté avant impôt pour 2015, en raison de difficultés persistantes dans sa division marine touchée par la baisse des cours du pétrole.
POINTS MARCHÉS
Accédez à tous les points sur les marchés, en vidéo et en texte
La Grèce "a reçu de l'Union européenne des montants considérables de fonds structurels, une grande partie de sa dette bancaire a déjà été effacée, bref nous avons beaucoup fait pour l'aider. Cela dit, la Grèce n'est plus en mesure aujourd'hui d'assumer les disciplines de la zone euro. Chercher à l'y maintenir à tout prix, par des arrangements de circonstance, fragiliserait l'ensemble du système. Nous devons l'aider à organiser sa sortie, sans drame. Ce qui ne veut pas dire qu'elle doit aussi sortir de l'Union. Elle doit, si elle le souhaite, y garder sa place comme les autres Etats membres qui n'ont pas intégré la zone euro."
Déclaration sur son blog de l'ancien premier ministre Alain Juppé (Les Républicains), au lendemain du rejet par référendum du plan des créanciers grecs. "Son gouvernement est habile à se victimiser. Je ne doute pas qu'il trouvera de nombreux alliés dans nos médias, parmi nos économistes, ou à la gauche de la gauche pour dénoncer l'attitude de ses créanciers avides. N'oublions pas que si l'économie grecque est là où elle en est, c'est d'abord parce qu'il y a quelques années la vérité sur ses comptes a enfin mis en lumière l'ampleur de ses déficits dissimulés et que les réformes qui s'imposent depuis longtemps pour moderniser son système fiscal et ses régimes de retraite n'ont pas été faites", écrit M. Juppé. Le ministre de l'économie, Emmanuel Macron, a rejeté lundi cet appel lancé à l'Union européenne pour organiser la sortie de la Grèce de la zone euro. Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a pressé lundi le gouvernement grec de faire de "nouvelles propositions", estimant que"personne", chez les "dirigeants responsables", ne veut de la sortie de la Grèce de la zone euro.

CAC 40

12:09 06/07/20154 763,27 PTS -0,93 %
PALMARES CAC 40
 Libellé  Cours  Variation 
 LAFARGE 60,75 €  +2,55 % 
 KERING 162,25 €  +0,53 % 
 ALSTOM 25,64 €  +0,22 % 
 SOLVAY 123,00 €  +0,16 % 
 SANOFI 88,12 €  -0,07 % 
 CREDIT AGRICOLE 13,11 €  -1,94 % 
 AXA 22,08 €  -2,06 % 
 ARCELORMITTAL 8,51 €  -2,22 % 
 SOCIETE GENERALE 40,88 €  -2,63 % 
 BNP PARIBAS ACT.A 52,81 €  -2,69 % 
Voir tout le palmarès
Cliquez ici !
Cliquez ici !
VALEUR DU JOUR

RENAULT

12:09 06/07/201594,82 € -0,25 %
DEVISES ET MATIÈRES PREMIÈRES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 Euro - Dollar US 12h08  1,10 $  +0,36 % 
 Pétrole Brent 12h08  58,97 $  -4,99 % 
 Or 12h08  1 164,84 $  -0,7 % 
INDICES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 CAC 40 12h09  4 763,27 PTS  -0,93 % 
 Dow Jones 23h35  17 730,11 PTS  -0,16 % 
BLOG

Greece Contemplates Nuclear Options : May Print Euros, Launch Parallel Currency, Nationalize Banks

As we said earlier today, following today's dramatic referendum result the Greeks may have burned all symbolic bridges with the Eurozone. However, there still is one key link: the insolvent Greek banks' reliance on the ECB's goodwill via the ELA. While we have explained countless times that even a modest ELA collateral haircut would lead to prompt depositor bail-ins, here is DB's George Saravelos with a simplified version of the potential worst case for Greece in the coming days:

The ECB is scheduled to meet tomorrow morning to decide on ELA policy. An outright suspension would effectively put the banking system into immediate resolution and would be a step closer to Eurozone exit. All outstanding Greek bank ELA liquidity (and hence deposits) would become immediately due and payable to the Bank of Greece. The maintenance of ELA at the existing level is the most likely outcome, at least until the European political reaction has materialized. This will in any case materially increase the pressure on the economy in coming days.
All of which of course, is meant to suggest that there is no formal way to expel Greece from the Euro and only a slow (or not so slow) economic and financial collapse of Greece is what the Troika and ECB have left as a negotiating card.

However, this cuts both ways, because while Greece and the ECB may be on the verge of a terminal fall out, Greece still has something of great value: a Euro printing press.

It may not get to there: according to Telegraph's Ambrose Evans Pritchard who quotes what appears to be a direct quote to him from Yanis Varoufakis, Greece will, "If necessary... issue parallel liquidity and California-style IOU's, in an electronic form. We should have done it a week ago."

California issued temporary coupons to pay bills to contractors when liquidity seized up after the Lehman crisis in 2008. Mr Varoufakis insists that this is not be a prelude to Grexit but a legal action within the inviolable sanctity of monetary union.
In other words: part of the Eurozone... but not really using the Euro.

That's not all, because depending just how aggressively the ECB escalates events with Athens, Greece may take it two even more "nuclear" steps further, first in the form of nationalizing the banks and second, by engaging in the terminal taboo of "irreversibility" printing the currency of which it is no longer a member!...
Lu sur ZeroHedge

TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : Le "non" qui ébranle l'Europe
Le Figaro économie : "Non" : la Grèce fait un grand pas vers la sortie de l'euro
Financial Times : La Chine injecte des liquidités dans les marchés, nouvelle tentative de stopper
le plongeon des Bourses
The Wall Street Journal : La Chine tente de booster les achats d'actions alors que les marchés vacillent
ÉTUDES
TRAVAIL (1)
Pôle emploi à l'épreuve du chômage de masse
Source : Cour des comptes.
EUROPE
Allemagne, scénario macro-économique 2015-2016
Source : Crédit agricole.
TRAVAIL (2)
Les sortants des listes de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en décembre 2014
Source : Dares.
TRAVAIL (3)
Rapport du gouvernement au Conseil supérieur de l'égalité professionnelle (CSEP) sur le bilan des actions menées en matière d'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes (2012-2015)
Source : ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire